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Auteur Emilie RENARD
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Affiner la recherche Interroger des sources externesJournal d'exposition BS — n°31 : ANNE LE TROTER, LES VOLONTAIRES PIGMENTS-MÉDICAMENTS / Emilie RENARD ; Mathilde ASSIER ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN ; Mary FOSTER ; Anne LE TROTER
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Titre : Journal d'exposition BS — n°31 : ANNE LE TROTER, LES VOLONTAIRES PIGMENTS-MÉDICAMENTS Type de document : texte imprimé Auteurs : Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mathilde ASSIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mary FOSTER, Traducteur ; Anne LE TROTER, Personne interviewée Editeur : Paris [France] : Bétonsalon Année de publication : 2022 Importance : 64 p. Présentation : ill. N&B Format : 15,5 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 7104 Prix : Gratuit Note générale : ANNE LE TROTER, LES VOLONTAIRES PIGMENTS-MÉDICAMENTS
Exposition du 18 février au 23 avril 2022
Commissariat: Émilie Renard
Avec cette exposition, Anne Le Troter poursuit son exploration des mécanismes du langage et de la puissance de la parole à travers le son, l’écriture et l’installation. Lauréate en 2021 de la bourse ADAGP consacrée au fonds Marc Vaux, elle en aborde les milliers de clichés comme s’il s’agissait d’une vaste archive sonore peuplée de voix d’artistes. De 1920 à 1970, Marc Vaux documente la vie artistique à Paris en photographiant artistes et modèles, œuvres, expositions, salons, ateliers, galeries, cafés, bals, fêtes ainsi qu’une masse importante de documents administratifs. Avec près de cent trente mille photographies conservées à la bibliothèque Kandinsky au Centre Pompidou, ce fonds offre de la scène artistique parisienne l’image d’un foyer de création hybride et transnational, et témoigne d’un quotidien nourri d’histoires individuelles et collectives qui dérogent largement au récit d’une modernité homogène, agrégée autour de quelques figures héroïques.
Parmi les cinq mille artistes représenté·es, Anne Le Troter s’intéresse à des personnes plus anonymes, militant·es et fédérateur·rices, comme l’ont été par exemple Marie Vassilieff avec la « cantine populaire pour artistes et modèles » qu’elle ouvre en 1914, Louise Hervieu qui fonde en 1937 une « association pour l’institution du Carnet de santé » ou encore Marc Vaux lui-même qui accueille en 1946 un « foyer d’entraide pour artistes et intellectuels ». Inspirée par les détours de ces vies d’artistes occupé·es par le soin, Anne Le Troter compose une pièce de théâtre sonore où elle donne à entendre les voix d’artistes polyactif·ves, soignant·es ou soigné·es, art-thérapeutes, modèles, infirmier·ères, ambulancier·ères, résistant·es. En sondant leurs paroles dans les interstices d’images muettes, elle compose entre elles et eux des conversations autour de leur santé, de leurs maladies professionnelles, de leurs mobilisations, des conditions matérielles de leurs vies, etc. Pour cela, elle invite des travailleur·ses de l’art vivant·es – Victoire Le Bars, Ségolène Thuillart, Simon Nicaise, Nour Awada, Agathe Boulanger, Martin Bakero, Romain Grateau, Emmanuel Simon, Eva Barto et Juliette Mailhé – à prêter leurs voix et à parler avec des artistes pour ainsi dire pas mort·es du fonds Marc Vaux – Suzanne Duchamp, Henri-Georges Adam, Marie Vassilieff, Max Beckmann, Joy Ungerer, Jean Cocteau, Anne Chapelle, Bessie Davidson, Madeleine Dumas, Ossip Zadkine, Claudette Bergougnoux, Kiki de Montparnasse, Paul Éluard, Joséphine Baker… Les différent·es protagonistes de cette pièce sonore naviguent entre les bribes d’une histoire de l’art et des politiques françaises de santé pour les artistes ; elles et ils observent à la fois leur rattachement au régime général de la sécurité sociale et leur insécurité sociale (pas de congés pour la maternité, ni pour la maladie ou les accidents professionnels) ; elles et ils racontent les luttes des travailleur·ses de l’art, retracent l’avènement du carnet de santé, écoutent les couacs de l’assurance vieillesse et se laissent guider par l’entraide, les pigments et les médicaments. Celles et ceux qu’Anne Le Troter appelle « les volontaires » composent, au fil de leurs conversations, une nouvelle identité transhistorique. Ensemble, elles et ils élaborent l’autobiographie médicale d’un corps collectif hybride.
À Bétonsalon, ce récit polyphonique se love au sein du centre d’art. Les voix courent le long de fragiles ramifications métalliques qui affleurent des failles du sol ; des réseaux de câbles audio tombent mollement du plafond pour se connecter à des petites enceintes désossées et viennent caresser un sol sonore ; les souffles et fluides corporels font vibrer les surfaces vitrées. Cette mécanique du son mise à nue s’incarne dans la matière du lieu comme s’il s’agissait d’une vaste enveloppe charnelle amplifiée. La conductivité du son est partout fragile et demande une attention particulière, des pieds jusqu’aux oreilles. Au fur et à mesure de l’écoute, les mots se mêlent aux bruits de ce corps collectif recomposé et les sons environnants adhèrent à ses paroles. On pourrait croire ces deux sources sonores opposées – l’une discursive, l’autre bruyante –, mais une écoute attentive montre qu’elles se modifient au contact l’une de l’autre, et le sens se brouille et le bruit prend sens.
L’exposition reçoit le soutien de l’ADAGP – société française des auteurs des arts visuels dans le cadre de la bourse de recherche ADAGP / Bétonsalon dont la Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou est partenaire, de la Fondation Pernod Ricard et de la galerie frank elbaz.
Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, langage, son, écriture, installation, histoires individuelles, collectives, héros, entraide, travailleurs de l'art, théâtre, polyphonie, récit, parole, archives, dialogue, discours, photographie Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Du bruit dans le béton
ÉMILIE RENARD
11 Du son cassable
ENTRETIEN AVEC ANNE LE TROTER PAR ÉMILIE RENARD ET MATHILDE BELOUALI-DEJEANEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/bs31_journal_anneletroter_2022.pdf Journal d'exposition BS — n°31 : ANNE LE TROTER, LES VOLONTAIRES PIGMENTS-MÉDICAMENTS [texte imprimé] / Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mathilde ASSIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mary FOSTER, Traducteur ; Anne LE TROTER, Personne interviewée . - Paris (9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013, France) : Bétonsalon, 2022 . - 64 p. : ill. N&B ; 15,5 x 24 cm.
ISSN : 7104 : Gratuit
ANNE LE TROTER, LES VOLONTAIRES PIGMENTS-MÉDICAMENTS
Exposition du 18 février au 23 avril 2022
Commissariat: Émilie Renard
Avec cette exposition, Anne Le Troter poursuit son exploration des mécanismes du langage et de la puissance de la parole à travers le son, l’écriture et l’installation. Lauréate en 2021 de la bourse ADAGP consacrée au fonds Marc Vaux, elle en aborde les milliers de clichés comme s’il s’agissait d’une vaste archive sonore peuplée de voix d’artistes. De 1920 à 1970, Marc Vaux documente la vie artistique à Paris en photographiant artistes et modèles, œuvres, expositions, salons, ateliers, galeries, cafés, bals, fêtes ainsi qu’une masse importante de documents administratifs. Avec près de cent trente mille photographies conservées à la bibliothèque Kandinsky au Centre Pompidou, ce fonds offre de la scène artistique parisienne l’image d’un foyer de création hybride et transnational, et témoigne d’un quotidien nourri d’histoires individuelles et collectives qui dérogent largement au récit d’une modernité homogène, agrégée autour de quelques figures héroïques.
Parmi les cinq mille artistes représenté·es, Anne Le Troter s’intéresse à des personnes plus anonymes, militant·es et fédérateur·rices, comme l’ont été par exemple Marie Vassilieff avec la « cantine populaire pour artistes et modèles » qu’elle ouvre en 1914, Louise Hervieu qui fonde en 1937 une « association pour l’institution du Carnet de santé » ou encore Marc Vaux lui-même qui accueille en 1946 un « foyer d’entraide pour artistes et intellectuels ». Inspirée par les détours de ces vies d’artistes occupé·es par le soin, Anne Le Troter compose une pièce de théâtre sonore où elle donne à entendre les voix d’artistes polyactif·ves, soignant·es ou soigné·es, art-thérapeutes, modèles, infirmier·ères, ambulancier·ères, résistant·es. En sondant leurs paroles dans les interstices d’images muettes, elle compose entre elles et eux des conversations autour de leur santé, de leurs maladies professionnelles, de leurs mobilisations, des conditions matérielles de leurs vies, etc. Pour cela, elle invite des travailleur·ses de l’art vivant·es – Victoire Le Bars, Ségolène Thuillart, Simon Nicaise, Nour Awada, Agathe Boulanger, Martin Bakero, Romain Grateau, Emmanuel Simon, Eva Barto et Juliette Mailhé – à prêter leurs voix et à parler avec des artistes pour ainsi dire pas mort·es du fonds Marc Vaux – Suzanne Duchamp, Henri-Georges Adam, Marie Vassilieff, Max Beckmann, Joy Ungerer, Jean Cocteau, Anne Chapelle, Bessie Davidson, Madeleine Dumas, Ossip Zadkine, Claudette Bergougnoux, Kiki de Montparnasse, Paul Éluard, Joséphine Baker… Les différent·es protagonistes de cette pièce sonore naviguent entre les bribes d’une histoire de l’art et des politiques françaises de santé pour les artistes ; elles et ils observent à la fois leur rattachement au régime général de la sécurité sociale et leur insécurité sociale (pas de congés pour la maternité, ni pour la maladie ou les accidents professionnels) ; elles et ils racontent les luttes des travailleur·ses de l’art, retracent l’avènement du carnet de santé, écoutent les couacs de l’assurance vieillesse et se laissent guider par l’entraide, les pigments et les médicaments. Celles et ceux qu’Anne Le Troter appelle « les volontaires » composent, au fil de leurs conversations, une nouvelle identité transhistorique. Ensemble, elles et ils élaborent l’autobiographie médicale d’un corps collectif hybride.
À Bétonsalon, ce récit polyphonique se love au sein du centre d’art. Les voix courent le long de fragiles ramifications métalliques qui affleurent des failles du sol ; des réseaux de câbles audio tombent mollement du plafond pour se connecter à des petites enceintes désossées et viennent caresser un sol sonore ; les souffles et fluides corporels font vibrer les surfaces vitrées. Cette mécanique du son mise à nue s’incarne dans la matière du lieu comme s’il s’agissait d’une vaste enveloppe charnelle amplifiée. La conductivité du son est partout fragile et demande une attention particulière, des pieds jusqu’aux oreilles. Au fur et à mesure de l’écoute, les mots se mêlent aux bruits de ce corps collectif recomposé et les sons environnants adhèrent à ses paroles. On pourrait croire ces deux sources sonores opposées – l’une discursive, l’autre bruyante –, mais une écoute attentive montre qu’elles se modifient au contact l’une de l’autre, et le sens se brouille et le bruit prend sens.
L’exposition reçoit le soutien de l’ADAGP – société française des auteurs des arts visuels dans le cadre de la bourse de recherche ADAGP / Bétonsalon dont la Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou est partenaire, de la Fondation Pernod Ricard et de la galerie frank elbaz.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, langage, son, écriture, installation, histoires individuelles, collectives, héros, entraide, travailleurs de l'art, théâtre, polyphonie, récit, parole, archives, dialogue, discours, photographie Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Du bruit dans le béton
ÉMILIE RENARD
11 Du son cassable
ENTRETIEN AVEC ANNE LE TROTER PAR ÉMILIE RENARD ET MATHILDE BELOUALI-DEJEANEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/bs31_journal_anneletroter_2022.pdf Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Journal d'exposition BS — n°32 : TIPHAINE CALMETTES, SOUPE PRIMORDIALE / Emilie RENARD ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN ; Natacha MARINI ; David EVRARD ; Brigitte FONTAINE ; Areski BELKACEM
Titre : Journal d'exposition BS — n°32 : TIPHAINE CALMETTES, SOUPE PRIMORDIALE Type de document : texte imprimé Auteurs : Emilie RENARD, Auteur ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Auteur ; Natacha MARINI, Auteur ; David EVRARD, Auteur ; Brigitte FONTAINE, Auteur ; Areski BELKACEM, Auteur Editeur : Paris [France] : Bétonsalon Année de publication : 2022 Importance : 64 p. Présentation : ill. N&B Format : 15,5 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 7103 Prix : Gratuit Note générale : TIPHAINE CALMETTES, SOUPE PRIMORDIALE
Exposition du 20 mai au 23 juillet 2022 à Bétonsalon
Commissariat: Émilie Renard
Tiphaine Calmettes réalise un nouvel ensemble de sculptures où l’on peut s’asseoir et goûter une larme de kombucha, boire une tisane de fleurs gardée au chaud dans le ventre d’une gargouille, se servir un bouillon au creux de croûtes de pain, sentir les effluves tièdes de toute cette cuisine, suivre les filets d’eau baver de la gueule d’un monstre, observer la luminosité ocre passée au filtre d’une mère de kombucha desséchée, palper les anfractuosités terreuses des surfaces autour…
Ces sculptures sont des assemblages d’expériences précédentes, œuvres ou rebus, qui n’ont pas fini leurs métamorphoses : certaines matières, soumises à leur propre inertie et à l’usure, glissent sous leur propre poids, ou bien, sensibles à la chaleur, elles suintent, craquellent, s’évaporent ; toutes sont vouées à se transformer encore après l’exposition. Qu’elles soient façonnées par des mains habiles ou laissées dans leur état brut, elles poursuivent seules des transformations involontaires. Ces formes souples n’ont pas seulement ingéré les différentes strates du travail de l’artiste, elles brassent aussi des motifs d’époques lointaines – ustensiles anthropomorphes, végétaux rocailleux, bêtes aux becs verseurs… – c’est tout un bestiaire monstrueux extrait d’une sorte d’histoire naturelle imaginaire.
La " soupe primordiale " est un terme associé à une théorie scientifique selon laquelle la vie sur terre serait le résultat d’une génération spontanée issue d’un milieu suffisamment poisseux et tiède pour faire éclore du vivant. Dans cette soupe primordiale, c’est tout un écosystème qui se maintient en vie. Ces sculptures sensorielles, comme sorties d’une cuisine troglodyte, font de Bétonsalon un lieu habitable. Avec elles, Bétonsalon s’installe dans une forme de domesticité tellurique.
Une exposition coproduite par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, pour le prix 2020.
En partenariat avec d.c.a, association française de développement des centres d’art contemporain
Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, sculpture, terre, Aristote, Patricia Falguières, autoconstruction, fermentation, hybride, expérimentation, artisanat, techniques artisanales, organique, transformation, lenteur, paysage, histoire naturelle, bestiaire, modelage, mer, humour, hospitalité, absorption, cuisine, kombucha Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Soupe dormante, Soupe grouillante, Soupe vivante, Soupe pas morte
ÉMILIE RENARD
15 Substance, Substance, Substance
DAVID EVRARD
23 Le Bonheur
BRIGITTE FONTAINE & ARESKI BELKACEMJournal d'exposition BS — n°32 : TIPHAINE CALMETTES, SOUPE PRIMORDIALE [texte imprimé] / Emilie RENARD, Auteur ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Auteur ; Natacha MARINI, Auteur ; David EVRARD, Auteur ; Brigitte FONTAINE, Auteur ; Areski BELKACEM, Auteur . - Paris (9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013, France) : Bétonsalon, 2022 . - 64 p. : ill. N&B ; 15,5 x 24 cm.
ISSN : 7103 : Gratuit
TIPHAINE CALMETTES, SOUPE PRIMORDIALE
Exposition du 20 mai au 23 juillet 2022 à Bétonsalon
Commissariat: Émilie Renard
Tiphaine Calmettes réalise un nouvel ensemble de sculptures où l’on peut s’asseoir et goûter une larme de kombucha, boire une tisane de fleurs gardée au chaud dans le ventre d’une gargouille, se servir un bouillon au creux de croûtes de pain, sentir les effluves tièdes de toute cette cuisine, suivre les filets d’eau baver de la gueule d’un monstre, observer la luminosité ocre passée au filtre d’une mère de kombucha desséchée, palper les anfractuosités terreuses des surfaces autour…
Ces sculptures sont des assemblages d’expériences précédentes, œuvres ou rebus, qui n’ont pas fini leurs métamorphoses : certaines matières, soumises à leur propre inertie et à l’usure, glissent sous leur propre poids, ou bien, sensibles à la chaleur, elles suintent, craquellent, s’évaporent ; toutes sont vouées à se transformer encore après l’exposition. Qu’elles soient façonnées par des mains habiles ou laissées dans leur état brut, elles poursuivent seules des transformations involontaires. Ces formes souples n’ont pas seulement ingéré les différentes strates du travail de l’artiste, elles brassent aussi des motifs d’époques lointaines – ustensiles anthropomorphes, végétaux rocailleux, bêtes aux becs verseurs… – c’est tout un bestiaire monstrueux extrait d’une sorte d’histoire naturelle imaginaire.
La " soupe primordiale " est un terme associé à une théorie scientifique selon laquelle la vie sur terre serait le résultat d’une génération spontanée issue d’un milieu suffisamment poisseux et tiède pour faire éclore du vivant. Dans cette soupe primordiale, c’est tout un écosystème qui se maintient en vie. Ces sculptures sensorielles, comme sorties d’une cuisine troglodyte, font de Bétonsalon un lieu habitable. Avec elles, Bétonsalon s’installe dans une forme de domesticité tellurique.
Une exposition coproduite par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, pour le prix 2020.
En partenariat avec d.c.a, association française de développement des centres d’art contemporain
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, sculpture, terre, Aristote, Patricia Falguières, autoconstruction, fermentation, hybride, expérimentation, artisanat, techniques artisanales, organique, transformation, lenteur, paysage, histoire naturelle, bestiaire, modelage, mer, humour, hospitalité, absorption, cuisine, kombucha Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Soupe dormante, Soupe grouillante, Soupe vivante, Soupe pas morte
ÉMILIE RENARD
15 Substance, Substance, Substance
DAVID EVRARD
23 Le Bonheur
BRIGITTE FONTAINE & ARESKI BELKACEMExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Journal d'exposition BS — n°33 : JUDITH HOPF, ÉNERGIES / Elena LESPES MUÑOS ; Emilie RENARD ; François AUBART ; Louise JABLONOWSKA ; Louise LEDOUR ; Xavier FRANCESCHI ; Judith HOPF
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Titre : Journal d'exposition BS — n°33 : JUDITH HOPF, ÉNERGIES Type de document : texte imprimé Auteurs : Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François AUBART, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Louise LEDOUR, Traducteur ; Xavier FRANCESCHI, Auteur ; Judith HOPF, Personne interviewée Editeur : Paris [France] : Bétonsalon Année de publication : 2022 Importance : 60 p. Présentation : ill. N&B Format : 15,5 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 7102 Prix : Gratuit Note générale : JUDITH HOPF, ÉNERGIES
Exposition du 22 septembre au 11 décembre 2022 à Bétonsalon et au Plateau, Frac Île-de-France, Paris
Commissariat: François Aubart, Xavier Franceschi, Émilie Renard
Bétonsalon s’associe avec Le Plateau, Frac Île-de-France pour accueillir une exposition en deux volets de Judith Hopf.

Depuis les années 2000, l’artiste allemande réalise des sculptures et des films alimentés par des réflexions sur les relations que les êtres humains entretiennent avec la technologie. Pour cette première exposition monographique en France, Judith Hopf réunit des œuvres existantes et inédites. Certaines se font en écho d’une exposition à l’autre. Son titre, Énergies, désigne ce qui alimente chacun de nos appareils électriques au quotidien, envisagé depuis un point de vue technique comme philosophique.
Alors qu’au Plateau, les œuvres tournent autour de la transformation du paysage en source d’énergie, c’est plutôt de sa consommation dont il est question à Bétonsalon. Une sculpture créée pour l’occasion représente un éclair, une explosion naturelle qui rappelle l’origine de l’électricité, sa puissance comme son danger. Son exploitation est au cœur d’Énergies où sculptures et films évoquent un monde dépendant d’une électricité consommée sans considération pour ses conditions de production. On y découvre ainsi les Phone Users, des figures humaines occupées à regarder leurs téléphones. Absorbées dans la contemplation de leurs écrans, elles semblent coupées de leur environnement immédiat qui est composé de sculptures d’épluchures de pommes surdimensionnées.
L’œuvre de Judith Hopf est pleine des paradoxes qui tapissent notre quotidien et qu’elle fait apparaitre dans toute leur étrangeté. Les nombreux retournements et déplacements qu’elle met en jeu dans son œuvre, en représentant des scènes si familières qu’elles en deviennent insolites voire sarcastiques, sont autant d’invitations à penser des alternatives, à voir autrement plutôt qu’à consommer toujours plus et plus vite.
D’ailleurs Énergies n’est pas sans rappeler qu’en cette période de communication par visioconférence, il en faut de grandes quantités, électriques et humaines, pour monter des expositions. Les Phone Users en sont la métaphore, à supposer qu’ils cherchent à se joindre entre les deux expositions, et qu’ils tentent de communiquer jusqu’à s’annoncer les uns aux autres : « Y’a plus de réseau. »
Cette exposition en deux volets est coproduite avec Le Plateau, Frac Île-de-France et reçoit le soutien de l’Institut für Auslandsbeziehungen, ainsi que des galeries Deborah Schamoni, Munich et kaufmann repetto, Milan et New York.Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, humain, outils, production, consommation, sculptures, films, situation, technologie, fétichisme, capitalisme, matériaux, carton, hybride Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Avis de tempête
FRANÇOIS AUBART, XAVIER FRANCESCHI, ÉMILIE RENARD
13 Inversion des énergies
ENTRETIEN AVEC JUDITH HOPF PAR FRANÇOIS AUBART, XAVIER FRANCESCHI ET ÉMILIE RENARD
22 Notices
FRANÇOIS AUBART, ELENA LESPES MUÑOZ, ÉMILIE RENARDEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/bs_no33_journal_d_exposition_e_nergies_judoth_hop [...] Journal d'exposition BS — n°33 : JUDITH HOPF, ÉNERGIES [texte imprimé] / Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François AUBART, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Louise LEDOUR, Traducteur ; Xavier FRANCESCHI, Auteur ; Judith HOPF, Personne interviewée . - Paris (9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013, France) : Bétonsalon, 2022 . - 60 p. : ill. N&B ; 15,5 x 24 cm.
ISSN : 7102 : Gratuit
JUDITH HOPF, ÉNERGIES
Exposition du 22 septembre au 11 décembre 2022 à Bétonsalon et au Plateau, Frac Île-de-France, Paris
Commissariat: François Aubart, Xavier Franceschi, Émilie Renard
Bétonsalon s’associe avec Le Plateau, Frac Île-de-France pour accueillir une exposition en deux volets de Judith Hopf.

Depuis les années 2000, l’artiste allemande réalise des sculptures et des films alimentés par des réflexions sur les relations que les êtres humains entretiennent avec la technologie. Pour cette première exposition monographique en France, Judith Hopf réunit des œuvres existantes et inédites. Certaines se font en écho d’une exposition à l’autre. Son titre, Énergies, désigne ce qui alimente chacun de nos appareils électriques au quotidien, envisagé depuis un point de vue technique comme philosophique.
Alors qu’au Plateau, les œuvres tournent autour de la transformation du paysage en source d’énergie, c’est plutôt de sa consommation dont il est question à Bétonsalon. Une sculpture créée pour l’occasion représente un éclair, une explosion naturelle qui rappelle l’origine de l’électricité, sa puissance comme son danger. Son exploitation est au cœur d’Énergies où sculptures et films évoquent un monde dépendant d’une électricité consommée sans considération pour ses conditions de production. On y découvre ainsi les Phone Users, des figures humaines occupées à regarder leurs téléphones. Absorbées dans la contemplation de leurs écrans, elles semblent coupées de leur environnement immédiat qui est composé de sculptures d’épluchures de pommes surdimensionnées.
L’œuvre de Judith Hopf est pleine des paradoxes qui tapissent notre quotidien et qu’elle fait apparaitre dans toute leur étrangeté. Les nombreux retournements et déplacements qu’elle met en jeu dans son œuvre, en représentant des scènes si familières qu’elles en deviennent insolites voire sarcastiques, sont autant d’invitations à penser des alternatives, à voir autrement plutôt qu’à consommer toujours plus et plus vite.
D’ailleurs Énergies n’est pas sans rappeler qu’en cette période de communication par visioconférence, il en faut de grandes quantités, électriques et humaines, pour monter des expositions. Les Phone Users en sont la métaphore, à supposer qu’ils cherchent à se joindre entre les deux expositions, et qu’ils tentent de communiquer jusqu’à s’annoncer les uns aux autres : « Y’a plus de réseau. »
Cette exposition en deux volets est coproduite avec Le Plateau, Frac Île-de-France et reçoit le soutien de l’Institut für Auslandsbeziehungen, ainsi que des galeries Deborah Schamoni, Munich et kaufmann repetto, Milan et New York.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, humain, outils, production, consommation, sculptures, films, situation, technologie, fétichisme, capitalisme, matériaux, carton, hybride Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 Avis de tempête
FRANÇOIS AUBART, XAVIER FRANCESCHI, ÉMILIE RENARD
13 Inversion des énergies
ENTRETIEN AVEC JUDITH HOPF PAR FRANÇOIS AUBART, XAVIER FRANCESCHI ET ÉMILIE RENARD
22 Notices
FRANÇOIS AUBART, ELENA LESPES MUÑOZ, ÉMILIE RENARDEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/bs_no33_journal_d_exposition_e_nergies_judoth_hop [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Journal d'exposition BS — n°34 : KATIA KAMELI, HIER REVIENT ET JE L’ENTENDS / Elena LESPES MUÑOS ; Emilie RENARD ; Bérénice SALIOU ; Louise JABLONOWSKA ; Bariza KHIARI ; Stéphanie CHAZALON ; Katia KAMELI ; Leili ANWAR ; Vanessa BRITO
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Titre : Journal d'exposition BS — n°34 : KATIA KAMELI, HIER REVIENT ET JE L’ENTENDS Type de document : texte imprimé Auteurs : Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bérénice SALIOU, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Bariza KHIARI, Auteur ; Stéphanie CHAZALON, Auteur ; Katia KAMELI, Personne interviewée ; Leili ANWAR, Auteur ; Vanessa BRITO, Auteur Editeur : Paris [France] : Bétonsalon Année de publication : 2023 Importance : 72 p. Présentation : ill. N&B Format : 15,5 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 7100 Prix : Gratuit Note générale : KATIA KAMELI, HIER REVIENT ET JE L’ENTENDS
Exposition du 19 janvier au 16 avril 2023 à Bétonsalon et à l’ICI– Institut des Cultures d’Islam, Paris
Commissaires: Émilie Renard pour Bétonsalon et Bérénice Saliou pour l’ICI.
Artiste, réalisatrice et productrice, Katia Kameli mène un travail dense et protéiforme depuis le début des années 2000. Forte d’une double culture française et algérienne, elle se fait passeuse entre différents territoires et questionne les points aveugles de l’Histoire. Suivant ses propres cheminements, elle relie des faits éloignés, renoue des liens distendus, donne à entendre des paroles silenciées pour écrire des contre-récits. Ses recherches se mêlent, s’enchâssent et tissent entre elles une multiplicité de perspectives. À l’intersection d’un langage poétique, d’études visuelles et de techniques artisanales, la pratique artistique de Katia Kameli est le fruit d’une grande fabrique de relations par affinités, proximités, et amitiés. Sa première exposition personnelle dans deux institutions parisiennes réunit un ensemble d’œuvres existantes et de nouvelles productions.
À l’ICI, l’exposition met un coup de projecteur sur vingt ans de créations. Elle souligne la cohérence d’une démarche où les récits circulent, se transforment, se transposent et se superposent, à travers le monde et les époques. L’artiste y embrasse le rôle de traductrice : ses photographies, vidéos, dessins et installations mettent en jeu un vocabulaire formel et conceptuel qui se conjugue au sein d’un espace intermédiaire entre les langues, les sons, les esthétiques et les cultures. Le projet Le Cantique des oiseaux, co-produit avec La Criée, centre d’art contemporain à Rennes, inclut une vidéo réalisée à la Goutte d’Or en partenariat avec le Conservatoire du 18ème Gustave Charpentier. L’œuvre Stream of Stories, sur les métamorphoses des fables de Kalîla wa Dimna qui ont inspiré Jean de La Fontaine, est augmentée d’une extension en tuft conçue en collaboration avec l’artiste-textile, Manon Daviet.
L’exposition à Bétonsalon s’organise autour du Roman algérien ; elle présente les trois vidéos qui le composent, réalisées entre 2016 et 2019 et déploie une recherche en acte pour un quatrième chapitre qui prend pour point de départ le film La Nouba des femmes du mont Chenoua réalisé par l’écrivaine et cinéaste algérienne Assia Djebar en 1977. En prenant appui sur ce premier film algérien réalisé par une femme, qui circule aujourd’hui d’une copie à une autre, Katia Kameli semble prolonger le geste de celle qui revient sur les traces de femmes résistantes pendant la guerre de l’indépendance dans la ville et les montagnes de Cherchell. Par le recueil de paroles de femmes de différentes générations, elle compose un récit polyphonique vivant où les histoires intimes et collectives se donnent à entendre par-dessus les complexités du passé colonial.
Le titre de l’exposition, « Hier revient et je l’entends », est issu de Femmes d’Alger dans leur appartement, roman d’Assia Djebar de 1980.Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, artiste, Algérie, passé, archive, perspective personnelle, rétro-perspectif, vidéo, cinéma, femmes, indépendance, enquête, ALger, Franz Fanon, colonie, propagande, colonial, national, nationalisme, images, traces, histoire, double, identité, France, mémoire, orient, humanisme, aquarelle, collage, sérigraphie, installation, sculpture, théâtre, tuft, photographie Note de contenu :
SOMMAIRE :
9 Éditos
ÉMILIE RENARD, BARIZA KHIARI, STÉPHANIE CHAZALON
11 Les poursuites de Katia Kameli
ÉMILIE RENARD ET BÉRÉNICE SALIOU
13 Des histoires sans fin
ENTRETIEN AVEC KATIA KAMELI PAR ÉMILIE RENARD ET BÉRÉNICE SALIOU
23 Désir d’envol
LEILI ANVAR
27 “Le Roman algérien” · Une enquête en cours d’écriture
VANESSA BRITOEn ligne : https://www.betonsalon.net/IMG/pdf/00_be_tonsalon_journal_d_exposition_katia_kam [...] Journal d'exposition BS — n°34 : KATIA KAMELI, HIER REVIENT ET JE L’ENTENDS [texte imprimé] / Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bérénice SALIOU, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Bariza KHIARI, Auteur ; Stéphanie CHAZALON, Auteur ; Katia KAMELI, Personne interviewée ; Leili ANWAR, Auteur ; Vanessa BRITO, Auteur . - Paris (9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013, France) : Bétonsalon, 2023 . - 72 p. : ill. N&B ; 15,5 x 24 cm.
ISSN : 7100 : Gratuit
KATIA KAMELI, HIER REVIENT ET JE L’ENTENDS
Exposition du 19 janvier au 16 avril 2023 à Bétonsalon et à l’ICI– Institut des Cultures d’Islam, Paris
Commissaires: Émilie Renard pour Bétonsalon et Bérénice Saliou pour l’ICI.
Artiste, réalisatrice et productrice, Katia Kameli mène un travail dense et protéiforme depuis le début des années 2000. Forte d’une double culture française et algérienne, elle se fait passeuse entre différents territoires et questionne les points aveugles de l’Histoire. Suivant ses propres cheminements, elle relie des faits éloignés, renoue des liens distendus, donne à entendre des paroles silenciées pour écrire des contre-récits. Ses recherches se mêlent, s’enchâssent et tissent entre elles une multiplicité de perspectives. À l’intersection d’un langage poétique, d’études visuelles et de techniques artisanales, la pratique artistique de Katia Kameli est le fruit d’une grande fabrique de relations par affinités, proximités, et amitiés. Sa première exposition personnelle dans deux institutions parisiennes réunit un ensemble d’œuvres existantes et de nouvelles productions.
À l’ICI, l’exposition met un coup de projecteur sur vingt ans de créations. Elle souligne la cohérence d’une démarche où les récits circulent, se transforment, se transposent et se superposent, à travers le monde et les époques. L’artiste y embrasse le rôle de traductrice : ses photographies, vidéos, dessins et installations mettent en jeu un vocabulaire formel et conceptuel qui se conjugue au sein d’un espace intermédiaire entre les langues, les sons, les esthétiques et les cultures. Le projet Le Cantique des oiseaux, co-produit avec La Criée, centre d’art contemporain à Rennes, inclut une vidéo réalisée à la Goutte d’Or en partenariat avec le Conservatoire du 18ème Gustave Charpentier. L’œuvre Stream of Stories, sur les métamorphoses des fables de Kalîla wa Dimna qui ont inspiré Jean de La Fontaine, est augmentée d’une extension en tuft conçue en collaboration avec l’artiste-textile, Manon Daviet.
L’exposition à Bétonsalon s’organise autour du Roman algérien ; elle présente les trois vidéos qui le composent, réalisées entre 2016 et 2019 et déploie une recherche en acte pour un quatrième chapitre qui prend pour point de départ le film La Nouba des femmes du mont Chenoua réalisé par l’écrivaine et cinéaste algérienne Assia Djebar en 1977. En prenant appui sur ce premier film algérien réalisé par une femme, qui circule aujourd’hui d’une copie à une autre, Katia Kameli semble prolonger le geste de celle qui revient sur les traces de femmes résistantes pendant la guerre de l’indépendance dans la ville et les montagnes de Cherchell. Par le recueil de paroles de femmes de différentes générations, elle compose un récit polyphonique vivant où les histoires intimes et collectives se donnent à entendre par-dessus les complexités du passé colonial.
Le titre de l’exposition, « Hier revient et je l’entends », est issu de Femmes d’Alger dans leur appartement, roman d’Assia Djebar de 1980.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, artiste, Algérie, passé, archive, perspective personnelle, rétro-perspectif, vidéo, cinéma, femmes, indépendance, enquête, ALger, Franz Fanon, colonie, propagande, colonial, national, nationalisme, images, traces, histoire, double, identité, France, mémoire, orient, humanisme, aquarelle, collage, sérigraphie, installation, sculpture, théâtre, tuft, photographie Note de contenu :
SOMMAIRE :
9 Éditos
ÉMILIE RENARD, BARIZA KHIARI, STÉPHANIE CHAZALON
11 Les poursuites de Katia Kameli
ÉMILIE RENARD ET BÉRÉNICE SALIOU
13 Des histoires sans fin
ENTRETIEN AVEC KATIA KAMELI PAR ÉMILIE RENARD ET BÉRÉNICE SALIOU
23 Désir d’envol
LEILI ANVAR
27 “Le Roman algérien” · Une enquête en cours d’écriture
VANESSA BRITOEn ligne : https://www.betonsalon.net/IMG/pdf/00_be_tonsalon_journal_d_exposition_katia_kam [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Journal d'exposition BS — n°35 : UN·TUNING TOGETHER. Pratiquer l'écoute avec Pauline Oliveros / Elena LESPES MUÑOS ; Emilie RENARD ; Maud JACQUIN ; Louise JABLONOWSKA ; Annie-Rose HARRISON-DUNN ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN
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Titre : Journal d'exposition BS — n°35 : UN·TUNING TOGETHER. Pratiquer l'écoute avec Pauline Oliveros Type de document : texte imprimé Auteurs : Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Maud JACQUIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Annie-Rose HARRISON-DUNN, Traducteur ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Auteur Editeur : Paris [France] : Bétonsalon Année de publication : 2023 Importance : 64 p. Présentation : ill. N&B Format : 15,5 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 7101 Prix : Gratuit Note générale : UN·TUNING TOGETHER. Pratiquer l'écoute avec Pauline Oliveros
Exposition du 20 septembre au 2 décembre 2023
Curatrices: Maud Jacquin et Émilie Renard
Avec No Anger, Julia E Dyck, Célin Jiang, Konstantinos Kyriakopoulos, Anna Holveck, Violaine Lochu, Emily Mast, Lauren Tortil, Christopher Willes avec Ellen Furey et Brendan Jensen, avec des œuvres de Pauline Oliveros et les participations de IONE et des Deep Listeners Ximena Alarcón, Sylvie Decaux, Lisa Barnard Kelley
Cette exposition s’inspire d’une conception singulière de l’écoute que la compositrice expérimentale états-unienne Pauline Oliveros (1932-2016) désigne par le terme de Deep Listening ; une « écoute profonde » qui, selon elle, « suppose d’aller sous la surface de ce qui est entendu. » Au cœur de cette pratique, il y a une conscience aiguë du fait qu’il y a toujours plus à entendre dans les replis de l’environnement acoustique. L’expérience du Deep Listening ouvre à de nouvelles formes de sensorialités et représente un engagement à ne jamais cesser de développer ses capacités d’écoute à travers des partitions qui, plutôt que de guider l’interprétation de la musique, proposent des stratégies attentionnelles, des manières d’écouter soi-même, les autres et l’environnement. Dans l’œuvre d’Oliveros, la pratique de l’attention s’exerce le plus souvent au sein d’un groupe. Dans la plupart de ses compositions, elle offre des indications ouvertes qui doivent être négociées collectivement par les performeur·ses, ce qui implique une grande attention et réceptivité aux autres et à ce qui arrive.
L’exposition « Un· Tuning Together » met en dialogue la pratique de Pauline Oliveros avec celles d’artistes dont les recherches font écho et prolongent ses propositions. Chaque artiste est invité·e à habiter l’ensemble du lieu et à partager avec des publics participants des pratiques mettant en jeu des principes d’improvisation et d’écoute mutuelle au sein d’un groupe. Leurs propositions se succèdent en un programme alternant entre des temps de travail collectif et des temps d’ouverture publique. L’œuvre d’Oliveros sera également pratiquée à travers des séances régulières dédiées à l’expérience des Méditations Sonores. Son travail devient une sorte de catalyseur pour penser collectivement, – avec les artistes, chercheur·euses, publics participants et l’équipe de Bétonsalon –, la manière dont des corps engagés dans ces pratiques de l’écoute peuvent produire des transformations sur les plans à la fois intime et social.
Cette exposition est le second volet de l’exposition « Retirez vos bouchons d’oreilles », curatée par Maud Jacquin avec Anne-Marie St-Jean Aubre, au Musée d’art de Joliette, Québec, du 11 juin au 4 septembre 2023.
Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, musique, Deep Learning, composition, son, sonore, musique électronique, nouvelles technologies, instrument, partition, protocole, instructions, pièce de théâtre, mise en scène, interprétation, improvisation collective, inclusion, féminisme, écoute, méditation, perception, artiste, performance, collectif Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 “Écouter tout ce qu’il est possible d’entendre, de toutes les façons possibles”
MAUD JACQUIN, ÉMILIE RENARD
17 Notices
MATHILDE BELOUALI–DEJEAN, MAUD JACQUIN, ELENA LESPES MUÑOZ, ÉMILIE RENARDEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/be_tonsalon_journal_pauline-oliveros.pdf Journal d'exposition BS — n°35 : UN·TUNING TOGETHER. Pratiquer l'écoute avec Pauline Oliveros [texte imprimé] / Elena LESPES MUÑOS, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emilie RENARD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Maud JACQUIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Louise JABLONOWSKA, Traducteur ; Annie-Rose HARRISON-DUNN, Traducteur ; Mathilde BELOUALI-DEJEAN, Auteur . - Paris (9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013, France) : Bétonsalon, 2023 . - 64 p. : ill. N&B ; 15,5 x 24 cm.
ISSN : 7101 : Gratuit
UN·TUNING TOGETHER. Pratiquer l'écoute avec Pauline Oliveros
Exposition du 20 septembre au 2 décembre 2023
Curatrices: Maud Jacquin et Émilie Renard
Avec No Anger, Julia E Dyck, Célin Jiang, Konstantinos Kyriakopoulos, Anna Holveck, Violaine Lochu, Emily Mast, Lauren Tortil, Christopher Willes avec Ellen Furey et Brendan Jensen, avec des œuvres de Pauline Oliveros et les participations de IONE et des Deep Listeners Ximena Alarcón, Sylvie Decaux, Lisa Barnard Kelley
Cette exposition s’inspire d’une conception singulière de l’écoute que la compositrice expérimentale états-unienne Pauline Oliveros (1932-2016) désigne par le terme de Deep Listening ; une « écoute profonde » qui, selon elle, « suppose d’aller sous la surface de ce qui est entendu. » Au cœur de cette pratique, il y a une conscience aiguë du fait qu’il y a toujours plus à entendre dans les replis de l’environnement acoustique. L’expérience du Deep Listening ouvre à de nouvelles formes de sensorialités et représente un engagement à ne jamais cesser de développer ses capacités d’écoute à travers des partitions qui, plutôt que de guider l’interprétation de la musique, proposent des stratégies attentionnelles, des manières d’écouter soi-même, les autres et l’environnement. Dans l’œuvre d’Oliveros, la pratique de l’attention s’exerce le plus souvent au sein d’un groupe. Dans la plupart de ses compositions, elle offre des indications ouvertes qui doivent être négociées collectivement par les performeur·ses, ce qui implique une grande attention et réceptivité aux autres et à ce qui arrive.
L’exposition « Un· Tuning Together » met en dialogue la pratique de Pauline Oliveros avec celles d’artistes dont les recherches font écho et prolongent ses propositions. Chaque artiste est invité·e à habiter l’ensemble du lieu et à partager avec des publics participants des pratiques mettant en jeu des principes d’improvisation et d’écoute mutuelle au sein d’un groupe. Leurs propositions se succèdent en un programme alternant entre des temps de travail collectif et des temps d’ouverture publique. L’œuvre d’Oliveros sera également pratiquée à travers des séances régulières dédiées à l’expérience des Méditations Sonores. Son travail devient une sorte de catalyseur pour penser collectivement, – avec les artistes, chercheur·euses, publics participants et l’équipe de Bétonsalon –, la manière dont des corps engagés dans ces pratiques de l’écoute peuvent produire des transformations sur les plans à la fois intime et social.
Cette exposition est le second volet de l’exposition « Retirez vos bouchons d’oreilles », curatée par Maud Jacquin avec Anne-Marie St-Jean Aubre, au Musée d’art de Joliette, Québec, du 11 juin au 4 septembre 2023.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : journal, exposition, cartons d’exposition, musique, Deep Learning, composition, son, sonore, musique électronique, nouvelles technologies, instrument, partition, protocole, instructions, pièce de théâtre, mise en scène, interprétation, improvisation collective, inclusion, féminisme, écoute, méditation, perception, artiste, performance, collectif Note de contenu :
SOMMAIRE :
7 “Écouter tout ce qu’il est possible d’entendre, de toutes les façons possibles”
MAUD JACQUIN, ÉMILIE RENARD
17 Notices
MATHILDE BELOUALI–DEJEAN, MAUD JACQUIN, ELENA LESPES MUÑOZ, ÉMILIE RENARDEn ligne : https://betonsalon.net/IMG/pdf/be_tonsalon_journal_pauline-oliveros.pdf Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Journal d'exposition BS — n°36 : JEAN-NOËL HERLIN, UN JUNK MAIL JUNKIE / Elena LESPES MUÑOS ; Emilie RENARD ; Sara MARTINETTI ; Boris KREMER ; Jean-Noël HERLIN
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