| Titre : | Revue Faire #44 : A conundrum: the visual communication of neuroscience / Une énigme : la communication visuelle des neurosciences | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | James LANGDON, Auteur ; LEOPOLD, Sacha, Directeur de publication, rédacteur en chef ; HAVEGEER, François, Directeur de publication, rédacteur en chef | | Editeur : | Paris [France] : Éditions France-Empire | | Année de publication : | 2023 | | Importance : | 20 p. | | Présentation : | ill. N&B et coul. | | Format : | 21 x 29,7 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 6854 | | Prix : | 7,00€ | | Note générale : | Les revues critiques dédiées à l’analyse du design graphique sont malheureusement trop peu nombreuses aujourd’hui, particulièrement en France mais aussi en Europe.
Engagés dans une posture analytique et critique des formes et activités du graphisme, Sacha Léopold et François Havegeer mènent depuis octobre 2017 une revue imprimée sur ces pratiques. Publiées tous les quinze jours, Revue Faire invite des auteures aux pratiques multiples (auteures, graphistes, historiennes…) à contribuer. La liste des contributrices inclue Mathias Augustyniak, Stuart Bertolotti-Bailey, Arianne Bosshard, Lise Brosseau, Manon Bruet, Thierry Chancogne, Céline Chazalviel, Jérôme Dupeyrat, Catherine Geel, Catherine Guiral, Étienne Hervy, Olivier Huz, James Langdon, Victoire le Bars, Olivier Lebrun, Julie Martin, Alexandra Midal, Camille Pageard, Remi Parcollet, Sonia de Puineuf, Ziga Testen et Benjamin Thorel.
Revue Faire est publiée par les éditions Empire et dessinée par Syndicat.
Avec le soutien à l'édition du CNAP — Centre national des arts plastiques. | | Langues : | Français (fre) Anglais (eng) | | Catégories : | 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Design d'information Graphisme Graphisme, illustration, art publicitaire
| | Mots-clés : | Revue Faire, design graphique, design, sciences, cerveau, sciences cognitives, représentation, esthétique, communication visuelle, visualisation, data, cartographie, message, Shutterstock, PowerPoint, neurosciences, perception, transdisciplinaire | | Résumé : | Les neurosciences sont une science visuelle. Notre compréhension de la biologie du cerveau trouve son origine dans les premières images de neurones et de dendrites produites par Santiago Ramón y Cajal et Camillo Golgi à la fin du XIXe siècle. Au cours des dernières décennies, les neurosciences ont adopté l’imagerie numérique. Nous avons été témoins d’images dynamiques de cerveaux vivants produites par résonance magnétique et des représentations complexes de « connectomique neuronale » qui promettent à terme de révéler le « schéma de câblage » du cerveau humain. De telles images ne sont pas simplement la documentation d’un travail scientifique, elles sont elles-mêmes des sources primaires de recherche. Les images sont la science.
Pourtant, l’interaction des neurosciences avec la culture visuelle dominante tend vers la simplification et l’amateurisme. La communication scientifique semble considérer le design graphique et la direction artistique avec scepticisme, préférant contextualiser les images techniques avec un collage de dessins animés, de mèmes Internet et de photographies génériques de haute technologie. En revanche, l’industrie émergente de la neurotechnologie adopte le langage visuel de la « grande technologie » d’entreprise. Le projet Neuralink de l’entrepreneur milliardaire Elon Musk présente sa technologie expérimentale d’implant neuronal comme s’il s’agissait d’un appareil commercial innocent.
Inévitablement, les neurosciences offriront bientôt des opportunités d’augmenter technologiquement le cerveau humain, ce qui pourrait renforcer davantage les inégalités et la stratification dans notre société. Ce texte n’est pas un appel à une collaboration interdisciplinaire plus amicale entre le design graphique et les neurosciences, mais une évaluation critique de du vocabulaire visuel d’un domaine du point de vue d’un autre. | | En ligne : | https://revue-faire.eu/fr/ |
Revue Faire #44 : A conundrum: the visual communication of neuroscience / Une énigme : la communication visuelle des neurosciences [texte imprimé] / James LANGDON, Auteur ; LEOPOLD, Sacha, Directeur de publication, rédacteur en chef ; HAVEGEER, François, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris (68, rue Jean-Jacques-Rousseau, 75001, France) : Éditions France-Empire, 2023 . - 20 p. : ill. N&B et coul. ; 21 x 29,7 cm. ISSN : 6854 : 7,00€ Les revues critiques dédiées à l’analyse du design graphique sont malheureusement trop peu nombreuses aujourd’hui, particulièrement en France mais aussi en Europe.
Engagés dans une posture analytique et critique des formes et activités du graphisme, Sacha Léopold et François Havegeer mènent depuis octobre 2017 une revue imprimée sur ces pratiques. Publiées tous les quinze jours, Revue Faire invite des auteures aux pratiques multiples (auteures, graphistes, historiennes…) à contribuer. La liste des contributrices inclue Mathias Augustyniak, Stuart Bertolotti-Bailey, Arianne Bosshard, Lise Brosseau, Manon Bruet, Thierry Chancogne, Céline Chazalviel, Jérôme Dupeyrat, Catherine Geel, Catherine Guiral, Étienne Hervy, Olivier Huz, James Langdon, Victoire le Bars, Olivier Lebrun, Julie Martin, Alexandra Midal, Camille Pageard, Remi Parcollet, Sonia de Puineuf, Ziga Testen et Benjamin Thorel.
Revue Faire est publiée par les éditions Empire et dessinée par Syndicat.
Avec le soutien à l'édition du CNAP — Centre national des arts plastiques. Langues : Français ( fre) Anglais ( eng) | Catégories : | 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Design d'information Graphisme Graphisme, illustration, art publicitaire
| | Mots-clés : | Revue Faire, design graphique, design, sciences, cerveau, sciences cognitives, représentation, esthétique, communication visuelle, visualisation, data, cartographie, message, Shutterstock, PowerPoint, neurosciences, perception, transdisciplinaire | | Résumé : | Les neurosciences sont une science visuelle. Notre compréhension de la biologie du cerveau trouve son origine dans les premières images de neurones et de dendrites produites par Santiago Ramón y Cajal et Camillo Golgi à la fin du XIXe siècle. Au cours des dernières décennies, les neurosciences ont adopté l’imagerie numérique. Nous avons été témoins d’images dynamiques de cerveaux vivants produites par résonance magnétique et des représentations complexes de « connectomique neuronale » qui promettent à terme de révéler le « schéma de câblage » du cerveau humain. De telles images ne sont pas simplement la documentation d’un travail scientifique, elles sont elles-mêmes des sources primaires de recherche. Les images sont la science.
Pourtant, l’interaction des neurosciences avec la culture visuelle dominante tend vers la simplification et l’amateurisme. La communication scientifique semble considérer le design graphique et la direction artistique avec scepticisme, préférant contextualiser les images techniques avec un collage de dessins animés, de mèmes Internet et de photographies génériques de haute technologie. En revanche, l’industrie émergente de la neurotechnologie adopte le langage visuel de la « grande technologie » d’entreprise. Le projet Neuralink de l’entrepreneur milliardaire Elon Musk présente sa technologie expérimentale d’implant neuronal comme s’il s’agissait d’un appareil commercial innocent.
Inévitablement, les neurosciences offriront bientôt des opportunités d’augmenter technologiquement le cerveau humain, ce qui pourrait renforcer davantage les inégalités et la stratification dans notre société. Ce texte n’est pas un appel à une collaboration interdisciplinaire plus amicale entre le design graphique et les neurosciences, mais une évaluation critique de du vocabulaire visuel d’un domaine du point de vue d’un autre. | | En ligne : | https://revue-faire.eu/fr/ |
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