| Titre : | Peinture & numérique : Pratiques et enjeux contemporains | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Karim GHADDAB, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Romain MATHIEU, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Nadjib BEN ALI, Auteur ; Mireille BLANC, Auteur ; François BOISROND, Auteur ; Noémie CURSOUX, Auteur ; DEBRABANT, Camille, Auteur ; HYSBERGUE,Rémy, Auteur ; Denis LAGET, Auteur ; Thomas LEVY-LASNE, Auteur ; Jérémy LIRON, Auteur ; Clémentine POST, Auteur ; SEMIN, Didier, Auteur ; Marine WALLON, Auteur ; Philippine GARSUAULT, Maquettiste | | Editeur : | Saint-Étienne [France] : École Supérieure d'Art et Design | | Année de publication : | 2025 | | Importance : | 128 p. | | Présentation : | ill. couleurs | | Format : | 15 x 21 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 7269 | | Prix : | 28,00 € | | Note générale : | Comment la peinture d'après se saisit des possibilités offertes par le numérique : neuf peintres contemporains, de diverses générations, témoignent de la manière dont le numérique influe sur leur travail ; cinq théoriciens analysent les enjeux, circonstances et conséquences de ce moment.
| | Langues : | Français (fre) | | Catégories : | 3. Culture:3.50 Arts visuels:Beaux-arts:Peinture:Peintures 5. Information et communication:5.40 Technologie de l'information (logiciels):Application informatique:Fabrication assistée par ordinateur 5. Information et communication:5.40 Technologie de l'information (logiciels):Programmation informatique:Logiciel
| | Mots-clés : | numérique peinture logiciel pratique contemporain art design dialogue confrontation matière travail image technique ordinateur objet création conception réflexion théorie question photoshop adobe 3D paysage photographie portrait approche robot | | Index. décimale : | 707.6 Publications des Ecoles d'Art | | Résumé : | Comment le tsunami d'images qui déferle de façon ininterrompue sur les écrans de nos smartphones, téléviseurs, ordinateurs et autres appendices connectés impacte-t-il le travail des peintres ? L'art a certes toujours été en dialogue avec les techniques de son temps, mais la peinture n'est-elle pas, aujourd'hui, en passe d'être définitivement déclassée et marginalisée par les performances et l'envahissement des images numériques ? L'attachement à la matérialité de la peinture ne relève-t-il pas désormais d'un fétichisme anachronique ? Un écran est-il un tableau comme les autres, et vice versa ?
« On estime qu'un individu vivant aujourd'hui en Occident voit entre quatre mille et dix mille images par jour, principalement par le biais des technologies numériques. En comparaison, une personne vivant au Moyen Âge – a fortiori si elle n'appartenait pas aux classes aisées et éduquées – n'était confrontée qu'à quelques centaines d'images, voire quelques milliers, sur la totalité de sa vie, par le truchement des œuvres religieuses, des pièces de monnaies et de quelques enluminures dans de rares livres recopiés à la main. Ayant perdu son statut quasi monopolistique des images, que devient la peinture face à un tel déferlement ? Qu'en est-il de sa fixité et de son rapport au temps lorsqu'il n'est question que de flux numériques ? Quelle est même la nécessité de sa pérennité ? L'image numérique n'a-t-elle pas pour elle la rapidité, la malléabilité, la circulation, la quasi-gratuité, la commodité, la séduction, etc. ?
Force est pourtant de constater que, non seulement la peinture ne disparaît pas, mais qu'elle revient même au premier plan des pratiques artistiques, notamment chez une jeune génération de peintres figuratifs. Pour éprouver et mesurer l'état des lieux, le LEM (Laboratoire d'expérimentation des modernités) a organisé deux expositions, la première à la galerie Ceysson & Bénétière de Saint-Étienne, du 16 mars au 2 avril 2022, la seconde à la salle des Cimaises, du 16 mars au 24 mars 2022. Les artistes présents intègrent l'usage de la photographie numérique dans leur processus de création, selon diverses modalités, par exemple en composant à partir de photographies prises par eux-mêmes, pour Clémentine Post, Nadjib Ben Ali, Thomas Lévy-Lasne et Jérémy Liron, comme pour ancrer l'image dans une relation vécue, testimoniale, voire autobiographique.
D'autres, telles Marine Wallon et Mireille Blanc, puisent leurs images à toutes les sources, d'Internet aux marchés aux puces, en passant par des vidéos documentaires et des albums de famille, pour élaborer des tableaux où s'hybrident l'intime et l'histoire de l'art. Si Denis Laget a un usage circonspect et marginal – mais bien réel – du numérique, Rémy Hysbergue s'en inspire fortement, relevant le défi de lutter, avec les moyens de la peinture abstraite, sur le terrain de la séduction, des effets et de l'illusionnisme. Quant à François Boisrond, l'outil numérique intervient aussi bien dans la préparation de ses « tableaux vivants » que dans les procédures picturales que cet artiste a développées. Il ressort de cette pluralité de stratégies une prise à bras-le-corps par les artistes des questions et des possibilités qu'ouvre le numérique pour la peinture contemporaine.
Les théoriciens, critiques d'art et historiens d'art Noémie Cursoux, Camille Debrabant, Karim Ghaddab, Romain Mathieu et Didier Semin ont participé à la journée d'études du 24 mars 2022, organisée à l'École Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne (Esadse) pour partager leurs analyses de cette situation. On retrouvera ici leurs contributions, selon différentes problématiques, depuis les nouveaux enjeux et procédés de la peinture de paysage jusqu'à la façon dont le numérique relance des questions entraperçues par Goethe ou Charles Nodier, en passant par la sensualité des natures mortes contemporaines ou la virtualisation programmée de notre rapport aux œuvres d'art. Plutôt que céder aux sirènes – en écho – de la technophilie ou de la technophobie, il est temps de regarder, sur pièces, comment la peinture d'après se saisit des possibilités offertes par le numérique. » | | Note de contenu : |
SOMMAIRE :
_____________________
KARIM GHADDAB
Devant l’absence. Comment le confinement
a accéléré le devenir virtuel de notre rapport aux œuvres.
p. 10
_____________________
NADJIB BEN ALI
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 24
_____________________
NOÉMIE CURSOUX
Peindre le paysage contemporain :
Une approche numérique et romantique.
p. 30
_____________________
JÉRÉMY LIRON
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 42
_____________________
MARINE WALLON
Entretien avec Noémie Cursoux.
p.48
_____________________
DIDIER SEMIN
François Boisrond et l’image numérique :
Photoshop à l’épreuve de Goethe.
p. 54
_____________________
FRANÇOIS BOISROND
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 64
_____________________
RÉMY HYSBERGUE
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 70
_____________________
CAMILLE DEBRABANT
Du nouveau sur les fleurs,
les citrons et la peinture.
p. 76
_____________________
DENIS LAGET
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 84
_____________________
CLÉMENTINE POST
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 90
_____________________
THOMAS LÉVY-LASNE
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 96
_____________________
MIREILLE BLANC
Entretien avec Romain Mathieu.
p. 102
_____________________
ROMAIN MATHIEU
Faire image.
p. 108
_____________________
Annexes
p. 117 |
Peinture & numérique : Pratiques et enjeux contemporains [texte imprimé] / Karim GHADDAB, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Romain MATHIEU, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Nadjib BEN ALI, Auteur ; Mireille BLANC, Auteur ; François BOISROND, Auteur ; Noémie CURSOUX, Auteur ; DEBRABANT, Camille, Auteur ; HYSBERGUE,Rémy, Auteur ; Denis LAGET, Auteur ; Thomas LEVY-LASNE, Auteur ; Jérémy LIRON, Auteur ; Clémentine POST, Auteur ; SEMIN, Didier, Auteur ; Marine WALLON, Auteur ; Philippine GARSUAULT, Maquettiste . - Saint-Étienne (France) : École Supérieure d'Art et Design, 2025 . - 128 p. : ill. couleurs ; 15 x 21 cm. ISSN : 7269 : 28,00 € Comment la peinture d'après se saisit des possibilités offertes par le numérique : neuf peintres contemporains, de diverses générations, témoignent de la manière dont le numérique influe sur leur travail ; cinq théoriciens analysent les enjeux, circonstances et conséquences de ce moment.
Langues : Français ( fre) | Catégories : | 3. Culture:3.50 Arts visuels:Beaux-arts:Peinture:Peintures 5. Information et communication:5.40 Technologie de l'information (logiciels):Application informatique:Fabrication assistée par ordinateur 5. Information et communication:5.40 Technologie de l'information (logiciels):Programmation informatique:Logiciel
| | Mots-clés : | numérique peinture logiciel pratique contemporain art design dialogue confrontation matière travail image technique ordinateur objet création conception réflexion théorie question photoshop adobe 3D paysage photographie portrait approche robot | | Index. décimale : | 707.6 Publications des Ecoles d'Art | | Résumé : | Comment le tsunami d'images qui déferle de façon ininterrompue sur les écrans de nos smartphones, téléviseurs, ordinateurs et autres appendices connectés impacte-t-il le travail des peintres ? L'art a certes toujours été en dialogue avec les techniques de son temps, mais la peinture n'est-elle pas, aujourd'hui, en passe d'être définitivement déclassée et marginalisée par les performances et l'envahissement des images numériques ? L'attachement à la matérialité de la peinture ne relève-t-il pas désormais d'un fétichisme anachronique ? Un écran est-il un tableau comme les autres, et vice versa ?
« On estime qu'un individu vivant aujourd'hui en Occident voit entre quatre mille et dix mille images par jour, principalement par le biais des technologies numériques. En comparaison, une personne vivant au Moyen Âge – a fortiori si elle n'appartenait pas aux classes aisées et éduquées – n'était confrontée qu'à quelques centaines d'images, voire quelques milliers, sur la totalité de sa vie, par le truchement des œuvres religieuses, des pièces de monnaies et de quelques enluminures dans de rares livres recopiés à la main. Ayant perdu son statut quasi monopolistique des images, que devient la peinture face à un tel déferlement ? Qu'en est-il de sa fixité et de son rapport au temps lorsqu'il n'est question que de flux numériques ? Quelle est même la nécessité de sa pérennité ? L'image numérique n'a-t-elle pas pour elle la rapidité, la malléabilité, la circulation, la quasi-gratuité, la commodité, la séduction, etc. ?
Force est pourtant de constater que, non seulement la peinture ne disparaît pas, mais qu'elle revient même au premier plan des pratiques artistiques, notamment chez une jeune génération de peintres figuratifs. Pour éprouver et mesurer l'état des lieux, le LEM (Laboratoire d'expérimentation des modernités) a organisé deux expositions, la première à la galerie Ceysson & Bénétière de Saint-Étienne, du 16 mars au 2 avril 2022, la seconde à la salle des Cimaises, du 16 mars au 24 mars 2022. Les artistes présents intègrent l'usage de la photographie numérique dans leur processus de création, selon diverses modalités, par exemple en composant à partir de photographies prises par eux-mêmes, pour Clémentine Post, Nadjib Ben Ali, Thomas Lévy-Lasne et Jérémy Liron, comme pour ancrer l'image dans une relation vécue, testimoniale, voire autobiographique.
D'autres, telles Marine Wallon et Mireille Blanc, puisent leurs images à toutes les sources, d'Internet aux marchés aux puces, en passant par des vidéos documentaires et des albums de famille, pour élaborer des tableaux où s'hybrident l'intime et l'histoire de l'art. Si Denis Laget a un usage circonspect et marginal – mais bien réel – du numérique, Rémy Hysbergue s'en inspire fortement, relevant le défi de lutter, avec les moyens de la peinture abstraite, sur le terrain de la séduction, des effets et de l'illusionnisme. Quant à François Boisrond, l'outil numérique intervient aussi bien dans la préparation de ses « tableaux vivants » que dans les procédures picturales que cet artiste a développées. Il ressort de cette pluralité de stratégies une prise à bras-le-corps par les artistes des questions et des possibilités qu'ouvre le numérique pour la peinture contemporaine.
Les théoriciens, critiques d'art et historiens d'art Noémie Cursoux, Camille Debrabant, Karim Ghaddab, Romain Mathieu et Didier Semin ont participé à la journée d'études du 24 mars 2022, organisée à l'École Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne (Esadse) pour partager leurs analyses de cette situation. On retrouvera ici leurs contributions, selon différentes problématiques, depuis les nouveaux enjeux et procédés de la peinture de paysage jusqu'à la façon dont le numérique relance des questions entraperçues par Goethe ou Charles Nodier, en passant par la sensualité des natures mortes contemporaines ou la virtualisation programmée de notre rapport aux œuvres d'art. Plutôt que céder aux sirènes – en écho – de la technophilie ou de la technophobie, il est temps de regarder, sur pièces, comment la peinture d'après se saisit des possibilités offertes par le numérique. » | | Note de contenu : |
SOMMAIRE :
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KARIM GHADDAB
Devant l’absence. Comment le confinement
a accéléré le devenir virtuel de notre rapport aux œuvres.
p. 10
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NADJIB BEN ALI
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 24
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NOÉMIE CURSOUX
Peindre le paysage contemporain :
Une approche numérique et romantique.
p. 30
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JÉRÉMY LIRON
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 42
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MARINE WALLON
Entretien avec Noémie Cursoux.
p.48
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DIDIER SEMIN
François Boisrond et l’image numérique :
Photoshop à l’épreuve de Goethe.
p. 54
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FRANÇOIS BOISROND
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 64
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RÉMY HYSBERGUE
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 70
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CAMILLE DEBRABANT
Du nouveau sur les fleurs,
les citrons et la peinture.
p. 76
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DENIS LAGET
Entretien avec Karim Ghaddab.
p. 84
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CLÉMENTINE POST
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 90
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THOMAS LÉVY-LASNE
Entretien avec Noémie Cursoux.
p. 96
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MIREILLE BLANC
Entretien avec Romain Mathieu.
p. 102
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ROMAIN MATHIEU
Faire image.
p. 108
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Annexes
p. 117 |
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