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Titre : Chroniques du bruit Type de document : texte imprimé Auteurs : Sarah BENHAÏM, Auteur ; Steeve BAURAS, Photographe ; Nicolas BALLET, Préfacier, etc. Editeur : Saint-Maur-des-fossés [France] : Éditions ARTDERIEN Année de publication : 2023 Importance : 192 p. + CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit” Présentation : ill. N&B Format : 14 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-490-44511-0 Prix : 25,00 € Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.05 Culture:Système culturel:Contre-culture
3. Culture:3.10 Politique culturelle et planification de la c:Ressources culturelles:Industrie culturelle
3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaineMots-clés : arts sonores, culture visuelle, visual studies, essai, graphisme, musique, post-punk, wave, industriel, musique contemporaine, expérimentale, underground, mémoire collective Index. décimale : 781.66 Rock Résumé : Les Chroniques du bruit consistent en un recueil de 29 notes de concerts organisés au sein de la scène noise et expérimentale parisienne en 2011 et 2012.
Sarah Benhaïm livre ici, par le partage de sources de son enquête ethnographique, un récit documentaire des soirées de performances bruitistes, improvisées, foutraques et radicales qui ont à l’époque animé la capitale et sa proche banlieue.
Fresque de l’organisation spatiale et temporelle des concerts et de leurs lieux, des gestes et des sons associés aux performances musiciennes, des conversations entre spectateurs et spectatrices prélevées ici et là, ces notes de terrain brutes proposent une plongée à l’intérieur de ces événements, entre descriptions musicales et déambulations sociales, esquissant des séquences répétitives codifiées autant que des situations artistiques et collectives singulières.
Témoignages en même temps que regards, les chroniques sont accompagnées d’une sélection de photographies inédites réalisées par l’artiste Steeve Bauras à la même période, ainsi que d’une pièce sonore expérimentale de DJ Fusiller conçue à partir des enregistrements de concerts compilés par l’autrice.
Ce livre objet, qui compile ainsi diverses formes de captations – visuelles, sonores et retranscriptions de conversations enregistrées – propose finalement un témoignage d’une scène musicale dynamique et radicale, profondément communautaire.
CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit”
Ce disque est basé sur des enregistrements plus ou moins reconnaissables des artistes/projets suivants (par ordre alphabétique) : Adrien Kanter, Antoine Chessex, Astma, Asuna, Black Lagoya, Calcutta Désert, Candlesangue, Céline Périer & Laurent Di Biase, Charlene Darling, Class of 69, Damien Schultz, Decapitated Hed, DRK Penthotal, El-g, Evil Moisture, Eye, Faux Amis, Fred Nipi, Friponnes De Porc, Helm, Id M Theft Able, Jassem Hindi, Joke Lanz, Kalan Sherrard, Molière, Nox Factio, Ogrob & Regreb, Opéra Mort, Pali Mersault, Romano Krzych, Safe, Vespre, Zaraz Wam Zagram. Le mastering a été effectué par Julien Louvet
_______________________________
Sarah Benhaïm. Après avoir enseigné la théorie de l’art et l’histoire du graphisme en écoles d’art, Sarah Benhaïm est aujourd’hui maîtresse de conférences en musicologie à l’Université de Tours (ICD), spécialisée dans l’enseignement de l’histoire et de la sociologie des musiques populaires. Sa thèse de doctorat en sciences sociales, soutenue à l’EHESS en 2018, portait sur la musique noise et le DIY (Do it Yourself). A partir d’une ethnographie menée à Paris, composée d’observations de terrain, d’entretiens et de cartographies, mais aussi d’une analyse du matériau musical, son travail explore les pratiques expérimentales (jeu instrumental, fabrication DIY, conduites d’écoute) ainsi que les discours et représentations liés à l’underground musical. Après la sortie d’un numéro de la revue Transposition consacré aux flops en musique, coordonné avec Lambert Dousson, elle travaille actuellement sur la lutherie sauvage et les instrumentations bricolées. Membre du trio de free-noise DMZ, elle a collaboré avec le label Tanzprocesz à la création des Live Series, une série de cassettes issues de ses archives d’enregistrements de concerts. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Transposition, musique et sciences sociales et membre de l’IASPM (International Association for the Study of Popular Music). Elle siège également dans la commission d’experts Musique de la DRAC Île-de-France et organise des concerts de musique expérimentale.
Steeve Bauras vit et travaille à Paris. Il a entrepris de multiples voyages au cours desquels ses rencontres et ses expériences autour des scènes artistiques underground en Europe, Amérique latine et en Afrique ont nourri son œuvre. À travers son travail, l’artiste interroge les mémoires et les liens de territorialités pour rendre visible la force de la création artistique sur notre conception du réel. Son travail a été exposé à BISO 2023 au Burkina Faso. Il a également été présenté à la fondation Fiminco à Paris (2021) et au sein du projet Jeu de Paume Lab (2021). Il a été sélectionné aux rencontres photographiques d’Arles (2019), a exposé à Cologne (2020), à la Biennale de Lagos au Nigéria (2019), à la galerie Les Filles du Calvaire à Paris (2018), à la Biennale de la Havane (2016), aux Rencontres de la photographie de Bamako (2015) et à SAVVY Contemporary à Berlin (2013).
DJ Fusiller : projet disc-jockey 100% superpositions aléatoires et narration approximative. Né en 2015 d’un malentendu de programmation lors d’une soirée anniversaire, sa seule et unique apparition publique se soldera par un accueil mitigé de la part d’un public partiellement compliqué. Le projet est alors mis en sommeil durant plusieurs années. Il renaitra finalement en 2020 sous l’impulsion des Editions Gravats. On compte depuis plusieurs cassettes (Editions Gravats, Tanzprocesz) et sorties dématérialisées (Terror Core, Ouïe Dire, DJ Fails) à son actif.Note de contenu : Texte Sarah Benhaïm / Préface Nicolas Ballet / Photos Steeve Bauras / Son DJ Fusiller / Graphisme Hélène Marian
Des reproductions de flyers d’époque sont insérées aléatoirement dans le livre.
CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit”
Ce disque est basé sur des enregistrements plus ou moins reconnaissables des artistes/projets suivants (par ordre alphabétique) : Adrien Kanter, Antoine Chessex, Astma, Asuna, Black Lagoya, Calcutta Désert, Candlesangue, Céline Périer & Laurent Di Biase, Charlene Darling, Class of 69, Damien Schultz, Decapitated Hed, DRK Penthotal, El-g, Evil Moisture, Eye, Faux Amis, Fred Nipi, Friponnes De Porc, Helm, Id M Theft Able, Jassem Hindi, Joke Lanz, Kalan Sherrard, Molière, Nox Factio, Ogrob & Regreb, Opéra Mort, Pali Mersault, Romano Krzych, Safe, Vespre, Zaraz Wam Zagram. Le mastering a été effectué par Julien LouvetEn ligne : https://editions-artderien.fr/produit/livres/chroniques-du-bruit/ Chroniques du bruit [texte imprimé] / Sarah BENHAÏM, Auteur ; Steeve BAURAS, Photographe ; Nicolas BALLET, Préfacier, etc. . - Saint-Maur-des-fossés (186 boulevard de Créteil, 94100, France) : Éditions ARTDERIEN, 2023 . - 192 p. + CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit” : ill. N&B ; 14 x 24 cm.
ISBN : 978-2-490-44511-0 : 25,00 €
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.05 Culture:Système culturel:Contre-culture
3. Culture:3.10 Politique culturelle et planification de la c:Ressources culturelles:Industrie culturelle
3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaineMots-clés : arts sonores, culture visuelle, visual studies, essai, graphisme, musique, post-punk, wave, industriel, musique contemporaine, expérimentale, underground, mémoire collective Index. décimale : 781.66 Rock Résumé : Les Chroniques du bruit consistent en un recueil de 29 notes de concerts organisés au sein de la scène noise et expérimentale parisienne en 2011 et 2012.
Sarah Benhaïm livre ici, par le partage de sources de son enquête ethnographique, un récit documentaire des soirées de performances bruitistes, improvisées, foutraques et radicales qui ont à l’époque animé la capitale et sa proche banlieue.
Fresque de l’organisation spatiale et temporelle des concerts et de leurs lieux, des gestes et des sons associés aux performances musiciennes, des conversations entre spectateurs et spectatrices prélevées ici et là, ces notes de terrain brutes proposent une plongée à l’intérieur de ces événements, entre descriptions musicales et déambulations sociales, esquissant des séquences répétitives codifiées autant que des situations artistiques et collectives singulières.
Témoignages en même temps que regards, les chroniques sont accompagnées d’une sélection de photographies inédites réalisées par l’artiste Steeve Bauras à la même période, ainsi que d’une pièce sonore expérimentale de DJ Fusiller conçue à partir des enregistrements de concerts compilés par l’autrice.
Ce livre objet, qui compile ainsi diverses formes de captations – visuelles, sonores et retranscriptions de conversations enregistrées – propose finalement un témoignage d’une scène musicale dynamique et radicale, profondément communautaire.
CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit”
Ce disque est basé sur des enregistrements plus ou moins reconnaissables des artistes/projets suivants (par ordre alphabétique) : Adrien Kanter, Antoine Chessex, Astma, Asuna, Black Lagoya, Calcutta Désert, Candlesangue, Céline Périer & Laurent Di Biase, Charlene Darling, Class of 69, Damien Schultz, Decapitated Hed, DRK Penthotal, El-g, Evil Moisture, Eye, Faux Amis, Fred Nipi, Friponnes De Porc, Helm, Id M Theft Able, Jassem Hindi, Joke Lanz, Kalan Sherrard, Molière, Nox Factio, Ogrob & Regreb, Opéra Mort, Pali Mersault, Romano Krzych, Safe, Vespre, Zaraz Wam Zagram. Le mastering a été effectué par Julien Louvet
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Sarah Benhaïm. Après avoir enseigné la théorie de l’art et l’histoire du graphisme en écoles d’art, Sarah Benhaïm est aujourd’hui maîtresse de conférences en musicologie à l’Université de Tours (ICD), spécialisée dans l’enseignement de l’histoire et de la sociologie des musiques populaires. Sa thèse de doctorat en sciences sociales, soutenue à l’EHESS en 2018, portait sur la musique noise et le DIY (Do it Yourself). A partir d’une ethnographie menée à Paris, composée d’observations de terrain, d’entretiens et de cartographies, mais aussi d’une analyse du matériau musical, son travail explore les pratiques expérimentales (jeu instrumental, fabrication DIY, conduites d’écoute) ainsi que les discours et représentations liés à l’underground musical. Après la sortie d’un numéro de la revue Transposition consacré aux flops en musique, coordonné avec Lambert Dousson, elle travaille actuellement sur la lutherie sauvage et les instrumentations bricolées. Membre du trio de free-noise DMZ, elle a collaboré avec le label Tanzprocesz à la création des Live Series, une série de cassettes issues de ses archives d’enregistrements de concerts. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Transposition, musique et sciences sociales et membre de l’IASPM (International Association for the Study of Popular Music). Elle siège également dans la commission d’experts Musique de la DRAC Île-de-France et organise des concerts de musique expérimentale.
Steeve Bauras vit et travaille à Paris. Il a entrepris de multiples voyages au cours desquels ses rencontres et ses expériences autour des scènes artistiques underground en Europe, Amérique latine et en Afrique ont nourri son œuvre. À travers son travail, l’artiste interroge les mémoires et les liens de territorialités pour rendre visible la force de la création artistique sur notre conception du réel. Son travail a été exposé à BISO 2023 au Burkina Faso. Il a également été présenté à la fondation Fiminco à Paris (2021) et au sein du projet Jeu de Paume Lab (2021). Il a été sélectionné aux rencontres photographiques d’Arles (2019), a exposé à Cologne (2020), à la Biennale de Lagos au Nigéria (2019), à la galerie Les Filles du Calvaire à Paris (2018), à la Biennale de la Havane (2016), aux Rencontres de la photographie de Bamako (2015) et à SAVVY Contemporary à Berlin (2013).
DJ Fusiller : projet disc-jockey 100% superpositions aléatoires et narration approximative. Né en 2015 d’un malentendu de programmation lors d’une soirée anniversaire, sa seule et unique apparition publique se soldera par un accueil mitigé de la part d’un public partiellement compliqué. Le projet est alors mis en sommeil durant plusieurs années. Il renaitra finalement en 2020 sous l’impulsion des Editions Gravats. On compte depuis plusieurs cassettes (Editions Gravats, Tanzprocesz) et sorties dématérialisées (Terror Core, Ouïe Dire, DJ Fails) à son actif.Note de contenu : Texte Sarah Benhaïm / Préface Nicolas Ballet / Photos Steeve Bauras / Son DJ Fusiller / Graphisme Hélène Marian
Des reproductions de flyers d’époque sont insérées aléatoirement dans le livre.
CD DJ Fusiller “Sacrilège Vénération – Les archives du bruit”
Ce disque est basé sur des enregistrements plus ou moins reconnaissables des artistes/projets suivants (par ordre alphabétique) : Adrien Kanter, Antoine Chessex, Astma, Asuna, Black Lagoya, Calcutta Désert, Candlesangue, Céline Périer & Laurent Di Biase, Charlene Darling, Class of 69, Damien Schultz, Decapitated Hed, DRK Penthotal, El-g, Evil Moisture, Eye, Faux Amis, Fred Nipi, Friponnes De Porc, Helm, Id M Theft Able, Jassem Hindi, Joke Lanz, Kalan Sherrard, Molière, Nox Factio, Ogrob & Regreb, Opéra Mort, Pali Mersault, Romano Krzych, Safe, Vespre, Zaraz Wam Zagram. Le mastering a été effectué par Julien LouvetEn ligne : https://editions-artderien.fr/produit/livres/chroniques-du-bruit/ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Dialectique de la pop (Broché) Agnès Gayraud / Gayraud, Agnès
Titre : Dialectique de la pop (Broché) Agnès Gayraud Type de document : texte imprimé Auteurs : Gayraud, Agnès, Auteur Editeur : Paris [France] : La découverte Année de publication : 2018 Importance : 521p. Présentation : couv. noir&blanc Format : 20,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-9958-4 Prix : 26,50 € Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine Mots-clés : Tout le monde connaît la pop, reconnaît, a un avis sur elle. Pourtant, sa singularité artistique et philosophique reste peu interrogée, comme si tabou pesait cette forme musicale née au début du XXe siècle dont destin est lié à ses conditions techniques de production diffusion. Son ancrage, essentiel, dans phonographie, généralement interprété trait honteux d'une musique qui aurait cessé d'en être tout fait une, jusqu'à s'identifier aux "sons capitalisme" déguisent en sucreries auditives les grognements bête immonde.
L'enregistrement conséquences auraient avant dégradé musique, altéré ce préservait - imagine-t-on standardisation, produire chaîne une consommable, accessible tous, universellement médiocre. Des hits d'ABBA hymnes Beyoncé, pop serait structurellement inauthentique. Dans cet ouvrage, Agnès Gayraud se penche profondeur longtemps qualifiée "légère" cantonnée statut d'objet consommation.
Elle y déploie tous paradoxes, coeur des oeuvres musicales elles-mêmes, pour révéler ramifications esthétiques richesse insoupçonnée peut-être été l'art musical plus important siècle.Index. décimale : 780.07 Musique et Arts Note de contenu : Biographie d'Agnès Gayraud
Agnès Gayraud est normalienne, agrégée et docteure en philosophie, professeure d'esthétique à la Villa Arson à Nice. Elle mène en parallèle une aie de musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de La Féline. Après une thèse sur Adorno, ennemi radical de la "musique populaire légère", elle poursuit dans ce livre sa réflexion philosophique et dessine, pour la première fois, une véritable esthétique de l'art musical pop.
Un livre plutot pointu pour les amateurs de philo et de musicologie, et musique en général, mais pas nécessairement réservé aux seuls amoureux de la pop'musique – au contraire. Et c'est là aussi sa force : il convaincra peut etre ceux qui ne l'apprécient pas , soit de se mettre à écouter réellement cette musique et, le cas échéant, l'apprécier ou pas -au moins ils auront fait une expérience instructive, soit de continuer à ne pas l'écouter mais sans la mépriser de prime abord. Il intéressera forcément toute personne se posant des questions sur l'histoire de la musique -à laquelle appartient la pop : de cela tous en seront convaincus à sa lecture.Le cœur a ses raisons et la musique n'est pas forcément raisonnable, sa reproduction peut lui faire perdre ses charmes à la longue, voire en faire une alliée efficace par son pouvoir hypnotique de la consommation en milieu hypercapitaliste, mais pas que, loin s'en faut, si nous affinons notre écoute..... Bref : un morceau de musique nous touche en vérité sans que nous sachions exactement pourquoi, et ce contact, meme si l'on n'en est pas complètement partie prenante, est toujours un miracle. Car la pop musique ne fait pas exception, et l'auteur rend merveilleusement compte de cette double vertu de la musique : objet d'analyse, d'investissement intellectuel (les références à Adorno en mode discussion abondent..), mais aussi, objet d'amour, de haine (ah..Adorno encore ..nul n'est parfait.), de recueillement individuel et de célébration collective, aux dimensions intimes aussi bien que publiques, portée par le synthétique et le naturel...
Bref, la pop musique, c'est comme la bonne musique finalement, ça fait exploser les définitions et défie l'entendement …
« La pop ne se prouve pas, elle s’éprouve. Elle file entre les doigts de l’intellect et de la connaissance. Musique non écrite, indissociable, par l’enregistrement, de la captation de l’instant, elle procure une expérience de la fugacité par excellence. Face à elle, les concepts sont toujours balourds et à la traîne. La pop intellectualisée évoque une gueule de bois au lendemain d’un samedi soir enfiévré, une fois nos corps expurgés des bienfaits de l’alcool et des vibrations du dancefloor. Alors dansons ! Écoutons ! »
« Adorno était peu susceptible d’apprécier ces musiques, encore moins de leur reconnaître une quelconque vérité esthétique. On sait combien il méprisa le jazz. Pourtant, comme en contrepoint de sa théorisation complexe de la « musique responsable », la « musique populaire légère » le préoccupa. » Voir moinsDialectique de la pop (Broché) Agnès Gayraud [texte imprimé] / Gayraud, Agnès, Auteur . - Paris (France) : La découverte, 2018 . - 521p. : couv. noir&blanc ; 20,5 cm.
ISBN : 978-2-7071-9958-4 : 26,50 €
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine Mots-clés : Tout le monde connaît la pop, reconnaît, a un avis sur elle. Pourtant, sa singularité artistique et philosophique reste peu interrogée, comme si tabou pesait cette forme musicale née au début du XXe siècle dont destin est lié à ses conditions techniques de production diffusion. Son ancrage, essentiel, dans phonographie, généralement interprété trait honteux d'une musique qui aurait cessé d'en être tout fait une, jusqu'à s'identifier aux "sons capitalisme" déguisent en sucreries auditives les grognements bête immonde.
L'enregistrement conséquences auraient avant dégradé musique, altéré ce préservait - imagine-t-on standardisation, produire chaîne une consommable, accessible tous, universellement médiocre. Des hits d'ABBA hymnes Beyoncé, pop serait structurellement inauthentique. Dans cet ouvrage, Agnès Gayraud se penche profondeur longtemps qualifiée "légère" cantonnée statut d'objet consommation.
Elle y déploie tous paradoxes, coeur des oeuvres musicales elles-mêmes, pour révéler ramifications esthétiques richesse insoupçonnée peut-être été l'art musical plus important siècle.Index. décimale : 780.07 Musique et Arts Note de contenu : Biographie d'Agnès Gayraud
Agnès Gayraud est normalienne, agrégée et docteure en philosophie, professeure d'esthétique à la Villa Arson à Nice. Elle mène en parallèle une aie de musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de La Féline. Après une thèse sur Adorno, ennemi radical de la "musique populaire légère", elle poursuit dans ce livre sa réflexion philosophique et dessine, pour la première fois, une véritable esthétique de l'art musical pop.
Un livre plutot pointu pour les amateurs de philo et de musicologie, et musique en général, mais pas nécessairement réservé aux seuls amoureux de la pop'musique – au contraire. Et c'est là aussi sa force : il convaincra peut etre ceux qui ne l'apprécient pas , soit de se mettre à écouter réellement cette musique et, le cas échéant, l'apprécier ou pas -au moins ils auront fait une expérience instructive, soit de continuer à ne pas l'écouter mais sans la mépriser de prime abord. Il intéressera forcément toute personne se posant des questions sur l'histoire de la musique -à laquelle appartient la pop : de cela tous en seront convaincus à sa lecture.Le cœur a ses raisons et la musique n'est pas forcément raisonnable, sa reproduction peut lui faire perdre ses charmes à la longue, voire en faire une alliée efficace par son pouvoir hypnotique de la consommation en milieu hypercapitaliste, mais pas que, loin s'en faut, si nous affinons notre écoute..... Bref : un morceau de musique nous touche en vérité sans que nous sachions exactement pourquoi, et ce contact, meme si l'on n'en est pas complètement partie prenante, est toujours un miracle. Car la pop musique ne fait pas exception, et l'auteur rend merveilleusement compte de cette double vertu de la musique : objet d'analyse, d'investissement intellectuel (les références à Adorno en mode discussion abondent..), mais aussi, objet d'amour, de haine (ah..Adorno encore ..nul n'est parfait.), de recueillement individuel et de célébration collective, aux dimensions intimes aussi bien que publiques, portée par le synthétique et le naturel...
Bref, la pop musique, c'est comme la bonne musique finalement, ça fait exploser les définitions et défie l'entendement …
« La pop ne se prouve pas, elle s’éprouve. Elle file entre les doigts de l’intellect et de la connaissance. Musique non écrite, indissociable, par l’enregistrement, de la captation de l’instant, elle procure une expérience de la fugacité par excellence. Face à elle, les concepts sont toujours balourds et à la traîne. La pop intellectualisée évoque une gueule de bois au lendemain d’un samedi soir enfiévré, une fois nos corps expurgés des bienfaits de l’alcool et des vibrations du dancefloor. Alors dansons ! Écoutons ! »
« Adorno était peu susceptible d’apprécier ces musiques, encore moins de leur reconnaître une quelconque vérité esthétique. On sait combien il méprisa le jazz. Pourtant, comme en contrepoint de sa théorisation complexe de la « musique responsable », la « musique populaire légère » le préoccupa. » Voir moinsExemplaires
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Titre : Kiblind Magazine #80 Numéro Cover Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérémie MARTINEZ, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Paris [France] : Kiblind Année de publication : 2022 Importance : 92 p. Présentation : ill. en coul. Accompagnement : K7 KIBLIND ISBN/ISSN/EAN : 6787 Note générale : Fondé en 2004, KIBLIND est un magazine dédié aux arts visuels, aux cultures actuelles et aux industries créatives, en faisant la part belle à l’illustration contemporaine, française et internationale. Chaque trimestre, le magazine explore une nouvelle thématique à travers des créations, des contenus et des formats originaux. Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
Graphisme, illustration, art publicitaireMots-clés : Kiblind, cover, magazine, illustration contemporaine, culture visuelle, communication musique, labels, numéro spécial, design Résumé : Ce numéro 80 Kiblind Cover, c'est :
- Une réinterprétation graphique du culte "Wish You Were Here" des Pink Floyd par Raman Djafari en couverture
- 8 illustrations originales réalisées à partir des 8 morceaux compilés sur la 𝙼𝚒𝚡𝚝𝚊𝚙𝚎 𝚒𝚕𝚕𝚞𝚜𝚝𝚛𝚎́𝚎 𝙺𝚒𝚋𝚕𝚒𝚗𝚍
- 8 pochettes inventées par Ardneks à partir de méga tubes
- Des anecdotes croustillantes sur les pochette illustrées
- Une discussion sur les pochettes chez les labels et artistes
- Des articles, une playlist de reprises, des recos...Note de contenu : ÉDITO :
La langue française n'ayant aucun secret pour nous, nous avons décidé de jouer sur la polysémie du mot "Cover". Sur le côté pile, on lira "Cover" comme l'abréviation d'"album cover", à savoir le visuel ornant la pochette de disque. C'est que depuis la deuxième moitié du XXe siècle et les exploits de Reid Miles, Andy Warhol et Salvador Dali, la musique aime bien se parer de frusques à même de rehausse sa beauté. À tel point qu'on se demande où celle-ci se trouverait sans ce point qui relie l'oreille aux yeux. On jette un regard à la pochette et la mélodie suit. On écoute la musique et nos pensées évoquent l'image qui la représente. Si les jours récents et l'apparition de nouveaux modèles d'écoute ont perturbé cette douce histoire d'amour, les arts visuels ont toujours bonne presse chez les musiciens. On a décidé de fouiller ce charmant mélange des genres et de lui adjoindre un autre terrain d'investigation.
Car du côté face, "Cover" est aussi le terme utilisé pour les mises à jour, les versions repensées de certains morceaux. Une façon d'amener un titre qu'on aime sur les routes qu'on a soi-même balisées, sans en trahir le contenu mais en lui ajoutant quelques petites caractéristiques bien perso. C'est précisément ce que nous avons demandé aux illustrateurs et illustratrices pour ce numéro.
Ce plan "Cover", on a choisi de le dérouler en trois temps. D'abord un "pif" dès la couverture, avec la reprise par le dessinateur Raman Djafari de l'inaltérable pochette d'Audrey Powell pour l'album Wish You Were Here des Pink Floyd. Puis un "paf" c'est la série exclusive demandée à Ardneks : huit morceaux cultes, mis en image par celui que les groupes d'aujourd'hui s'arrachent. Enfin, un "pouf" en allant piocher huit titres issus de catalogue de nos labels indés préférés.
Nous avons demandé à huit artistes de rejouer la partition au crayon et au pinceau pour des créations originales inspirées par les morceaux choisis. Des morceaux qu'on pourra retrouver sur une K7 éditée tout exprès, à ficher à fond dans l'autoradio de la Clio sur l'autoroute des vacances. C'est notre bonus track à nous.
SOMMAIRE :
8 — Édito / Ours
10 — Sommaire
12 — In the mood
21 — Intro Cover
28 — Invitation
Bastien Stisi, Du physique au streaming
52 — En couverture : Raman Djafari
38 — Création originale - K7
47 — Citations
48 — Dossier - La Fabrique de pochettes
54 — Invitation
Marilou Duponchel, Musique de chambre
58 — Invitation
La bibliothèque idéale : la librairie Mollat
60 — Citations
61 — Playlist Cover : Master Phil
62 — Créations originales - Tubes
73 — Sélection Kiblind
86 — Square2
En ligne : https://www.kiblind.com/magazines/kiblind-magazine-80/ Kiblind Magazine #80 Numéro Cover [texte imprimé] / Jérémie MARTINEZ, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris (69 rue Armand Carrel, 75019, France) : Kiblind, 2022 . - 92 p. : ill. en coul. + K7 KIBLIND.
ISSN : 6787
Fondé en 2004, KIBLIND est un magazine dédié aux arts visuels, aux cultures actuelles et aux industries créatives, en faisant la part belle à l’illustration contemporaine, française et internationale. Chaque trimestre, le magazine explore une nouvelle thématique à travers des créations, des contenus et des formats originaux.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
Graphisme, illustration, art publicitaireMots-clés : Kiblind, cover, magazine, illustration contemporaine, culture visuelle, communication musique, labels, numéro spécial, design Résumé : Ce numéro 80 Kiblind Cover, c'est :
- Une réinterprétation graphique du culte "Wish You Were Here" des Pink Floyd par Raman Djafari en couverture
- 8 illustrations originales réalisées à partir des 8 morceaux compilés sur la 𝙼𝚒𝚡𝚝𝚊𝚙𝚎 𝚒𝚕𝚕𝚞𝚜𝚝𝚛𝚎́𝚎 𝙺𝚒𝚋𝚕𝚒𝚗𝚍
- 8 pochettes inventées par Ardneks à partir de méga tubes
- Des anecdotes croustillantes sur les pochette illustrées
- Une discussion sur les pochettes chez les labels et artistes
- Des articles, une playlist de reprises, des recos...Note de contenu : ÉDITO :
La langue française n'ayant aucun secret pour nous, nous avons décidé de jouer sur la polysémie du mot "Cover". Sur le côté pile, on lira "Cover" comme l'abréviation d'"album cover", à savoir le visuel ornant la pochette de disque. C'est que depuis la deuxième moitié du XXe siècle et les exploits de Reid Miles, Andy Warhol et Salvador Dali, la musique aime bien se parer de frusques à même de rehausse sa beauté. À tel point qu'on se demande où celle-ci se trouverait sans ce point qui relie l'oreille aux yeux. On jette un regard à la pochette et la mélodie suit. On écoute la musique et nos pensées évoquent l'image qui la représente. Si les jours récents et l'apparition de nouveaux modèles d'écoute ont perturbé cette douce histoire d'amour, les arts visuels ont toujours bonne presse chez les musiciens. On a décidé de fouiller ce charmant mélange des genres et de lui adjoindre un autre terrain d'investigation.
Car du côté face, "Cover" est aussi le terme utilisé pour les mises à jour, les versions repensées de certains morceaux. Une façon d'amener un titre qu'on aime sur les routes qu'on a soi-même balisées, sans en trahir le contenu mais en lui ajoutant quelques petites caractéristiques bien perso. C'est précisément ce que nous avons demandé aux illustrateurs et illustratrices pour ce numéro.
Ce plan "Cover", on a choisi de le dérouler en trois temps. D'abord un "pif" dès la couverture, avec la reprise par le dessinateur Raman Djafari de l'inaltérable pochette d'Audrey Powell pour l'album Wish You Were Here des Pink Floyd. Puis un "paf" c'est la série exclusive demandée à Ardneks : huit morceaux cultes, mis en image par celui que les groupes d'aujourd'hui s'arrachent. Enfin, un "pouf" en allant piocher huit titres issus de catalogue de nos labels indés préférés.
Nous avons demandé à huit artistes de rejouer la partition au crayon et au pinceau pour des créations originales inspirées par les morceaux choisis. Des morceaux qu'on pourra retrouver sur une K7 éditée tout exprès, à ficher à fond dans l'autoradio de la Clio sur l'autoroute des vacances. C'est notre bonus track à nous.
SOMMAIRE :
8 — Édito / Ours
10 — Sommaire
12 — In the mood
21 — Intro Cover
28 — Invitation
Bastien Stisi, Du physique au streaming
52 — En couverture : Raman Djafari
38 — Création originale - K7
47 — Citations
48 — Dossier - La Fabrique de pochettes
54 — Invitation
Marilou Duponchel, Musique de chambre
58 — Invitation
La bibliothèque idéale : la librairie Mollat
60 — Citations
61 — Playlist Cover : Master Phil
62 — Créations originales - Tubes
73 — Sélection Kiblind
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire METAL. Diabolus in Musica. Catalogue de l'exposition [Paris, Philharmonie, 5 avril 2024 - 29 septembre 2024] / Corentin CHARBONNIER ; Milan GARCIN ; Jean-Pierre SABOURET ; Christian LAMET ; Julien BITOUN
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Titre : METAL. Diabolus in Musica. Catalogue de l'exposition [Paris, Philharmonie, 5 avril 2024 - 29 septembre 2024] Type de document : texte imprimé Auteurs : Corentin CHARBONNIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Milan GARCIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Pierre SABOURET, Conseiller scientifique ; Christian LAMET, Conseiller scientifique ; Julien BITOUN, Traducteur Editeur : Paris [France] : Gründ Année de publication : 2024 Autre Editeur : Paris [France] : Philharmonie Importance : 255 p. Présentation : ill. N&B et coul. Format : 23,8 x 27,7 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-324-03499-2 Prix : 39,95 € Note générale : Le catalogue de la première exposition consacrée à la musique Metal en France, du 5 avril au 29 septembre 2024 à la Philharmonie de Paris.
Depuis cinquante ans, le metal résiste à toutes ses mues. Décennie après décennie, il conquiert de nouveaux publics et se réinvente, en puisant tant dans l’art populaire que dans l’esthétique classique.
Première exposition consacrée au genre en France, Metal, Diabolus in Musica investit les murs de la Philharmonie de Paris d’avril à septembre 2024 et dresse un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, visions anthropologiques et artistiques. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition explore ses codes et la richesse de ses mythes.
Prolongement de l’exposition mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré et à la fabrication soignée (jaspage, couverture texturée et fer métallique, dépliant 8 pages) convoque autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (Septicflesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Café, Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira).Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
3. Culture:3.60 Musées:Exposition
Musique RockMots-clés : exposition metal musique underground culture rock black revival scène son création communauté alternative Index. décimale : 781 Principes généraux et formes musicales Résumé : Saturations, timbres abrasifs, voix d'outre-tombe, iconographies provocantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis les premières distorsions du hard-rock, il y a presque cinquante ans, jusqu'à l'explosion du genre en de multiples catégories, le metal électrise et rassemble, telle une lame de fond, toujours plus d'adeptes. Présent aujourd'hui sur toutes les scènes du monde, il résiste parallèlement aux stéréotypes culturels qui lui sont souvent associés. Sans doute parce que le metal libère des sonorités et des images que la tradition esthétique a longtemps reléguées aux marges de l'art et de la musique.
Véritable contre-culture, le metal n'en est pas moins un imaginaire puissant, inoxydable, dont les ramifications prennent racine aussi bien dans le rock, la littérature et le cinéma populaires que dans l'art et la musique classiques. Passé jusqu'alors sous les radars des institutions muséales, le genre se confronte ici aux contraintes, mais aussi au pouvoir de dévoilement de l'exposition - la première jamais organisée en France.
Bien sûr, il n'est pas anodin de faire entrer un genre aussi radical à la Philharmonie de Paris. Près de cinquante ans après son apparition, il est temps de faire le portrait de cette scène magistrale qui, loin d'être communautaire, innerve le corps et la sensibilité d'un très large public. Par ailleurs, il nous importe de questionner la valeur esthétique des musiques extrêmes, d'investir le chaos et la transgression qu'elles portent, pour montrer toute la virtuosité qu'elles requièrent, comme leur capacité à renouveler la création visuelle et sonore.
Pour concrétiser ce projet, il fallait pouvoir compter sur l'engagement - lui aussi inoxydable - de ses deux commissaires, Corentin Charbonnier, docteur en anthropologie, et Milan Garcin, docteur en histoire de l'art. Pour cette première exposition d'envergure sur le metal en France, tous deux ont misé sur le croisement et la complémentarité de leur expertise pour composer une histoire détonante du genre et l'ouvrir à de nouvelles perspectives et imaginaires, de l'anthropologie à l'art contemporain. Nos plus vifs remerciements vont également aux artistes et prêteurs de cette exposition, et notamment le Hard Rock Café, qui, tous, ont accueilli ce projet comme l'opportunité d'engager un musée et d'immerger son public au cœur du réacteur metal, pour en saisir la puissance créative. L'aide généreuse de nombreux labels, et particulièrement Nuclear Blast, fut tout aussi décisive pour concevoir la dimension audiovisuelle de cette exposition et réaliser la playlist de l'exposition: nous les en remercions vivement. Enfin, nous tenons à saluer l'engagement remarquable de l'équipe du Hellfest Open Air Festival dans la construction de cette exposition et dans les événements associés - un colloque, un défilé, et surtout une warm up à la Philharmonie. Gageons que cette collaboration saura donner à ce projet toute l'énergie que le metal libère dans ses festivals et ses concerts.
— — — — — — — — —
Les artistes présenté·es :
* MUSICIEN·NES :
Amon Amarth
Christos & Spiros Antoniou (SepticFlesh)
Behemoth
Stéphane Buriez (Loudblast, TTT, Sinsaenum)
Carpenter Brut
Max Cavalera (Sepultura, Soulfly, Cavalera Conspiracy)
Igor Amadeus Cavalera (Go Ahead and Die)
Richie Cavalera (Incite)
Zyon Cavalera (Soulfly)
Franky Costanza (Les Tambours du Bronx/Blackrain)
Phil Curty (Lofofora)
Clémentine Delaunay (Visions of Atlantis)
Joe et Mario Duplantier (Gojira)
Robb Flynn (Machine Head)
Get the Shot
Christofer Johnson (Therion)
Kreator
Pénitence onirique
Rammstein
Regarde les hommes tomber
Rise of the NorthStar
Sabaton
Julien Truchan (Benighted)
Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica, Infectious Grooves)
Ultra Vomit
* ARTISTES VISUELS :
Acod
Bertrand Alary
Arturo Albarran - Cold Poison
Seth Siro Anton
John M.Armleder
Emma Bauer
Zbigniew Bielak
Róbert Borbás - Grindesign
Don Brautigam
Lawrence Carroll
Adrian Chesterman
François Delarozière
Wim Delvoye
Damien Deroubaix
Pascal Druel
Philippe Druillet
Gabrielle Duplantier
Førtifem
Vincent Fouquet
Jean-Pascal Fournier
Hans Ruedi Giger
Gottfried Helnwein
Doug Johnson
Eliran Kantor
Emanuel Koch
Alex Kurtagić
Élodie Lesourd
Vince Locke
Sylwia Makris
Andreas Marschall
Frank Marschall
Kent Mathieu
Rene Miville
Auguste Rodin
Sartemys
Ester Segarra
Paul Shiakallis
Chloé Trujillo
Lullah Trujillo
Michael WhelanNote de contenu : SOMMAIRE :
___
Olivier Mantei, Marie-Pauline Martin, PRÉFACE - p.6
— — — — — — — — —
INTRODUCTION
Corentin Charbonnier, Milan Garcin - p.10
— — — — — — — — —
Deena Weinstein, LA SCÈNE METAL, UNE ÉPOPÉE PROVIDENTIELLE - p.14
* Corentin Charbonnier
LA GALAXIE METAL, p.24
* Robert Trujillo
CRÉER UN SON METAL, p.64
* Stéphane Buriez
LE CHANT GUTTURAL, p.72
* Chloé Trujillo
CUSTOMISER LES INSTRUMENTS, p.76
* Adam Nergal Darski
CONSTRUIRE UNE SCÉNOGRAPHIE AU SERVICE D'UNE PERFORMANCE, p.84
* Max Cavalera
CULTURES LOCALES ET MUSIQUE METAL, p.98
* Corentin Charbonnier
METAL ET MUSIQUE CLASSIQUE, p.108
* Corentin Charbonnier
ICÔNES ET RITUELS, p.114
— — — — — — — — —
Milan Garcin, L'IMAGINAIRE METAL : QUAND L'ATTITUDE DEVIENT FORME - p.120
* Damien MacDonald
RIFFS ET PHYLACTÈRES, p.138
* Milan Garcin
UNE HISTOIRE DE L'ART AU PRISME DES POCHETTES DE DISQUES, p.148
* Eliran Kantor
CRÉER UNE ICONOGRAPHIE POUR LES GROUPES, p.160
* Seth Siro Anton
LES MUSICIENS, ARTISTES VISUELS, p.176
* Corentin Charbonnier
METAL ET CINÉMA, p.180
* Élodie Lesourd
METAL ET ART CONTEMPORAIN, PETITE ÉTHOLOGIE D'UNE RENCONTRE, p.186
— — — — — — — — —
Corentin Charbonnier, LE PUBLIC METALHEADS, ÊTRE ET VIVRE DANS LA COMMUNAUTÉ METAL - p.194
* Gérôme Guilbert
COLLECTIONNER, p.214
* Chase McCue
CRÉER UNE COLLECTION AUTOUR DU HARD ROCK, p.224
* Sixtine Audebert
LA PRESSE SPÉCIALISÉE DANS L'ÉMERGENCE DE LA SCÈNE HARD EN FRANCE, p.238
* Corentin Charbonnier
LE FESTIVAL : ESPACE IDENTITAIRE DES METALHEADS, p.246
POSTFACE
Mario Duplantier - p.254
En ligne : https://librairie.philharmoniedeparis.fr/catalogues-exposition/metal METAL. Diabolus in Musica. Catalogue de l'exposition [Paris, Philharmonie, 5 avril 2024 - 29 septembre 2024] [texte imprimé] / Corentin CHARBONNIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Milan GARCIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Pierre SABOURET, Conseiller scientifique ; Christian LAMET, Conseiller scientifique ; Julien BITOUN, Traducteur . - Paris (France) : Gründ : [S.l.] : Paris [France] : Philharmonie, 2024 . - 255 p. : ill. N&B et coul. ; 23,8 x 27,7 cm.
ISBN : 978-2-324-03499-2 : 39,95 €
Le catalogue de la première exposition consacrée à la musique Metal en France, du 5 avril au 29 septembre 2024 à la Philharmonie de Paris.
Depuis cinquante ans, le metal résiste à toutes ses mues. Décennie après décennie, il conquiert de nouveaux publics et se réinvente, en puisant tant dans l’art populaire que dans l’esthétique classique.
Première exposition consacrée au genre en France, Metal, Diabolus in Musica investit les murs de la Philharmonie de Paris d’avril à septembre 2024 et dresse un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, visions anthropologiques et artistiques. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition explore ses codes et la richesse de ses mythes.
Prolongement de l’exposition mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré et à la fabrication soignée (jaspage, couverture texturée et fer métallique, dépliant 8 pages) convoque autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (Septicflesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Café, Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira).
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
3. Culture:3.60 Musées:Exposition
Musique RockMots-clés : exposition metal musique underground culture rock black revival scène son création communauté alternative Index. décimale : 781 Principes généraux et formes musicales Résumé : Saturations, timbres abrasifs, voix d'outre-tombe, iconographies provocantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis les premières distorsions du hard-rock, il y a presque cinquante ans, jusqu'à l'explosion du genre en de multiples catégories, le metal électrise et rassemble, telle une lame de fond, toujours plus d'adeptes. Présent aujourd'hui sur toutes les scènes du monde, il résiste parallèlement aux stéréotypes culturels qui lui sont souvent associés. Sans doute parce que le metal libère des sonorités et des images que la tradition esthétique a longtemps reléguées aux marges de l'art et de la musique.
Véritable contre-culture, le metal n'en est pas moins un imaginaire puissant, inoxydable, dont les ramifications prennent racine aussi bien dans le rock, la littérature et le cinéma populaires que dans l'art et la musique classiques. Passé jusqu'alors sous les radars des institutions muséales, le genre se confronte ici aux contraintes, mais aussi au pouvoir de dévoilement de l'exposition - la première jamais organisée en France.
Bien sûr, il n'est pas anodin de faire entrer un genre aussi radical à la Philharmonie de Paris. Près de cinquante ans après son apparition, il est temps de faire le portrait de cette scène magistrale qui, loin d'être communautaire, innerve le corps et la sensibilité d'un très large public. Par ailleurs, il nous importe de questionner la valeur esthétique des musiques extrêmes, d'investir le chaos et la transgression qu'elles portent, pour montrer toute la virtuosité qu'elles requièrent, comme leur capacité à renouveler la création visuelle et sonore.
Pour concrétiser ce projet, il fallait pouvoir compter sur l'engagement - lui aussi inoxydable - de ses deux commissaires, Corentin Charbonnier, docteur en anthropologie, et Milan Garcin, docteur en histoire de l'art. Pour cette première exposition d'envergure sur le metal en France, tous deux ont misé sur le croisement et la complémentarité de leur expertise pour composer une histoire détonante du genre et l'ouvrir à de nouvelles perspectives et imaginaires, de l'anthropologie à l'art contemporain. Nos plus vifs remerciements vont également aux artistes et prêteurs de cette exposition, et notamment le Hard Rock Café, qui, tous, ont accueilli ce projet comme l'opportunité d'engager un musée et d'immerger son public au cœur du réacteur metal, pour en saisir la puissance créative. L'aide généreuse de nombreux labels, et particulièrement Nuclear Blast, fut tout aussi décisive pour concevoir la dimension audiovisuelle de cette exposition et réaliser la playlist de l'exposition: nous les en remercions vivement. Enfin, nous tenons à saluer l'engagement remarquable de l'équipe du Hellfest Open Air Festival dans la construction de cette exposition et dans les événements associés - un colloque, un défilé, et surtout une warm up à la Philharmonie. Gageons que cette collaboration saura donner à ce projet toute l'énergie que le metal libère dans ses festivals et ses concerts.
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Les artistes présenté·es :
* MUSICIEN·NES :
Amon Amarth
Christos & Spiros Antoniou (SepticFlesh)
Behemoth
Stéphane Buriez (Loudblast, TTT, Sinsaenum)
Carpenter Brut
Max Cavalera (Sepultura, Soulfly, Cavalera Conspiracy)
Igor Amadeus Cavalera (Go Ahead and Die)
Richie Cavalera (Incite)
Zyon Cavalera (Soulfly)
Franky Costanza (Les Tambours du Bronx/Blackrain)
Phil Curty (Lofofora)
Clémentine Delaunay (Visions of Atlantis)
Joe et Mario Duplantier (Gojira)
Robb Flynn (Machine Head)
Get the Shot
Christofer Johnson (Therion)
Kreator
Pénitence onirique
Rammstein
Regarde les hommes tomber
Rise of the NorthStar
Sabaton
Julien Truchan (Benighted)
Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica, Infectious Grooves)
Ultra Vomit
* ARTISTES VISUELS :
Acod
Bertrand Alary
Arturo Albarran - Cold Poison
Seth Siro Anton
John M.Armleder
Emma Bauer
Zbigniew Bielak
Róbert Borbás - Grindesign
Don Brautigam
Lawrence Carroll
Adrian Chesterman
François Delarozière
Wim Delvoye
Damien Deroubaix
Pascal Druel
Philippe Druillet
Gabrielle Duplantier
Førtifem
Vincent Fouquet
Jean-Pascal Fournier
Hans Ruedi Giger
Gottfried Helnwein
Doug Johnson
Eliran Kantor
Emanuel Koch
Alex Kurtagić
Élodie Lesourd
Vince Locke
Sylwia Makris
Andreas Marschall
Frank Marschall
Kent Mathieu
Rene Miville
Auguste Rodin
Sartemys
Ester Segarra
Paul Shiakallis
Chloé Trujillo
Lullah Trujillo
Michael WhelanNote de contenu : SOMMAIRE :
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Olivier Mantei, Marie-Pauline Martin, PRÉFACE - p.6
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INTRODUCTION
Corentin Charbonnier, Milan Garcin - p.10
— — — — — — — — —
Deena Weinstein, LA SCÈNE METAL, UNE ÉPOPÉE PROVIDENTIELLE - p.14
* Corentin Charbonnier
LA GALAXIE METAL, p.24
* Robert Trujillo
CRÉER UN SON METAL, p.64
* Stéphane Buriez
LE CHANT GUTTURAL, p.72
* Chloé Trujillo
CUSTOMISER LES INSTRUMENTS, p.76
* Adam Nergal Darski
CONSTRUIRE UNE SCÉNOGRAPHIE AU SERVICE D'UNE PERFORMANCE, p.84
* Max Cavalera
CULTURES LOCALES ET MUSIQUE METAL, p.98
* Corentin Charbonnier
METAL ET MUSIQUE CLASSIQUE, p.108
* Corentin Charbonnier
ICÔNES ET RITUELS, p.114
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Milan Garcin, L'IMAGINAIRE METAL : QUAND L'ATTITUDE DEVIENT FORME - p.120
* Damien MacDonald
RIFFS ET PHYLACTÈRES, p.138
* Milan Garcin
UNE HISTOIRE DE L'ART AU PRISME DES POCHETTES DE DISQUES, p.148
* Eliran Kantor
CRÉER UNE ICONOGRAPHIE POUR LES GROUPES, p.160
* Seth Siro Anton
LES MUSICIENS, ARTISTES VISUELS, p.176
* Corentin Charbonnier
METAL ET CINÉMA, p.180
* Élodie Lesourd
METAL ET ART CONTEMPORAIN, PETITE ÉTHOLOGIE D'UNE RENCONTRE, p.186
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Corentin Charbonnier, LE PUBLIC METALHEADS, ÊTRE ET VIVRE DANS LA COMMUNAUTÉ METAL - p.194
* Gérôme Guilbert
COLLECTIONNER, p.214
* Chase McCue
CRÉER UNE COLLECTION AUTOUR DU HARD ROCK, p.224
* Sixtine Audebert
LA PRESSE SPÉCIALISÉE DANS L'ÉMERGENCE DE LA SCÈNE HARD EN FRANCE, p.238
* Corentin Charbonnier
LE FESTIVAL : ESPACE IDENTITAIRE DES METALHEADS, p.246
POSTFACE
Mario Duplantier - p.254
En ligne : https://librairie.philharmoniedeparis.fr/catalogues-exposition/metal Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Shock Factory – Culture visuelle des musiques industrielles (1969-1995) Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas BALLET, Auteur ; ROUSSEAU, Pascal, Préfacier, etc. Editeur : Dijon [France] : Les presses du réel Année de publication : 2023 Importance : 456 p. Présentation : ill. N&B et coul. Format : 17 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-378-96222-7 Prix : 32,00 € Note générale : Une vaste étude de la culture visuelle des musiques industrielles au cours de leur développement en Europe, aux États-Unis et au Japon, des années 1970 aux années 1990, culture globale dépassant la seule expérimentation sonore pour croiser différents médias (graphisme, film, performance, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies.
Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.05 Culture:Système culturel:Contre-culture
3. Culture:3.10 Politique culturelle et planification de la c:Ressources culturelles:Industrie culturelle
3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaineMots-clés : arts sonores, culture visuelle, visual studies, essai, graphisme, musique, post-punk, wave, industriel, musique contemporaine, expérimentale Index. décimale : 780.9 Histoire et géographie Résumé : Le courant des musiques industrielles, apparu au milieu des années 1970, loin de s'en tenir à un phénomène d'expérimentation sonore a produit en quelques années une culture visuelle globale croisant de nombreuses pratiques artistiques (collage, mail art, installation, film, performance, son, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies. Ce phénomène britannique amorce un mouvement qui connaît un grand développement en Europe, aux États-Unis et au Japon durant les années 1980. Élaboration de synthétiseurs, manipulation et transformation de sons enregistrés issus de bandes audio, recyclées ou conçues par les artistes, les expérimentations sonores déployées par les groupes industriels viennent enrichir un éventail de productions visuelles radicales, prenant leurs sources dans les utopies modernistes de la première partie du XXe siècle. Les sons saturés et dissonants se traduisent en images abrasives, altérées par un détournement des techniques de reprographie (Xerox art) qui investissent des thèmes ambivalents, pour le moins polémiques pour l'époque : contrôle mental, criminalité, occultisme, pornographie, psychiatrie et totalitarisme, notamment.
Ce livre entend inscrire le projet visuel de la culture industrielle dans une histoire générale de l'art en analysant la dissidence d'une scène qui anticipe les problématiques actuelles autour des médias et de leur pouvoir coercitif.
Docteur en histoire de l'art et attaché de conservation au Centre Pompidou, Nicolas Ballet consacre ses recherches aux cultures visuelles alternatives, à l'art expérimental, aux sound studies et aux avant-gardes artistiques. Il enseigne l'histoire de l'art contemporain à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et a écrit de nombreux textes explorant les apports visuels et sonores des contre-cultures et des pratiques artistiques expérimentales. Il est l'auteur de deux livres sur Genesis P-Orridge et a notamment publié dans Les Cahiers du Musée national d'art moderne, Octopus Notes, Marges, OpticalSound, Volume !, Revue & Corrigée, Klima, dans les Cahiers du CAP et Histo.art aux Éditions de la Sorbonne, ainsi que dans des ouvrages consacrés aux œuvres de Nigel Ayers et de Zoe Dewitt. En 2023, il a été le commissaire de l'exposition « Who You Staring At? Culture visuelle de la scène no wave des années 1970 et 1980 » au Centre Pompidou.
Note de contenu : SOMMAIRE :
PRÉFACE de Pascal Rousseau
INTRODUCTION
- Postmodernité alternative
- Perspectives graphiques
- Registres culturels et préceptes industriels
- Hybridations artistiques
PREMIÈRE PARTIE. THE LAST OF ENGLAND
Trauma postindustriel et tradition de la subversion
Chapitre 1. Dystopie pour une utopie
1. Marginalité et mutations postindustrielles
- Contexte postindustriel. Transformation de la nature même du pouvoir
- Ironie et détournements industriels
- Paranoïa atomique : le décor post-apocalyptique de l'ère nucléaire
- Rupture et continuité des violences post-psychédéliques
- Culture post-Beat
2. Transgression et destruction. Esthétique de la ruine
Ruines urbaines et industrielles. Dissidence d'un « romantisme noir »
Esthétique de la destruction : attitudes guerrières et parasites visuels
Ruines corporelles et dissolution du corps
Douleur industrielle
Chapitre 2. Héritage de la modernité et enjeux postmodernes
1. Génération marginale informée
- Diversités des formations artistiques : vers un croisement des arts
- Hybridations high and low
2. Future Tense. Une relecture du futurisme
- Continuité de l'emprise machinique
- Culture du manifeste
- Rupture
3. L'ordre par le bruit. Lignes constructivistes et suprématistes
- Influence d'une propagande
- Destruction constructive
- « Œil mécanique ». Machine organique
4. Offensive Dada
- Modèle subversif du Cabaret
- The Dada Cyborg. Ambivalences de l'homme-machine
- Traumatismes d'après-guerre et homme prothétique
- Modèle duchampien de l'anti-art
- Réseaux alternatifs
5. Imaginaires surréalistes
- Dark Surrealism. Réalité altérée
- L'« inquiétante étrangeté » d'une sexualité mécanique
- Dreams Less Sweet. Emprise du rêve surréaliste
6. Fabrique des néo-avant-gardes
- « Fluxshoe ». Expérimentations comportementales
- Radicalité actionniste
- Détournements post-situationnistes
DEUXIÈME PARTIE. NOTHING SHORT OF A TOTAL WAR
Dissidence industrielle et « tactiques de choc »
Chapitre 3. « Persuasion ». Stratégies de détournement du contrôle mental sous influence burroughsienne
1. « Spread the Virus ». Révolution électronique et cut-ups industriels
- Biopolitique postindustrielle et stratégies de recyclage
- « Control process » et détournements publicitaires
- Piratages télévisés
- Virus bioélectronique
2. Duty Experiment. Expériences scientifiques militaires et civiles
- Protocoles scientifiques expérimentaux et torture
- « War of Nerves ». Guerre acoustique et contrôle des foules
- Infiltrations militaires et conditionnement civil
- Attaques et détournements d'une culture populaire
Chapitre 4. Symphony for a Genocide. Musiques industrielles et totalitarisme
1. Détournement d'un traumatisme et provocations industrielles
- Death Factory. Dictature des mass media et « situationnisme noir »
- Fétichisme paramilitaire et attitudes transgressives
- Laboratoire de l'ambiguïté
- Antifascisme industriel
2. Catharsis industrielle. Mécanismes psychologisants et tests mentaux
- Empreintes traumatiques et frontières historiques
- Surjouer la brutalité totalitaire
- Atrocités humaines. Contre l'inhumain
3. Dérives industrielles et instrumentalisation politique
- (Re)connaissance de la Shoah
- Fascination de l'archive et effet de complaisance
- Instrumentalisation d'une scène politique
Chapitre 5. « Suture Obsession ». Esthétisation de l'horreur
1. La Foire aux atrocités. Parasites antipsychiatriques et seuils de tolérance
- Tradition réflexive de l'image insoutenable
- Clinique du regard. Détournements psychiatriques et thérapies de choc
- « The Cathedral of Death »
- True Gore. Fascination et répulsion de l'image insoutenable
- The Toilet Exhibition. Traumatismes partagés
2. Bleeding Images. Angoisses criminelles
- The Manson Family/Jonestown. Emprise sectaire et suicides collectifs
- Portrait du tueur en série détourné
- Pulsions meurtrières et désirs créatifs
Chapitre 6. « Prostitution ». Reconfigurations sexuelles et féminisme industriel
1. White Souls In Black Suits. Détournements pornographiques et subculture BDSM
- « Degré Xerox » et répression sexuelle
- « Sexual Discipline ». Effets de fétichisation
- Unusual Perversions. Subculture bondage
2. Mascarade et brutalité féministe
- Relations de genre au sein du mouvement
- « Obsession ». Tactiques d'infiltration et réappropriation du corps féminin
- « Alpha females ». Violence et force d'une déconstruction genrée
- Engagement du versant industriel masculin
TROISIÈME PARTIE. BODY AND SOUL
Occulture industrielle
Chapitre 7. Pagan Day. Rituels occultes et réenchantement du réel
1. « Troisième renouveau » ésotérique
- Utopies sociales (révolutionnaires) d'un éveil magique
- (Re)découverte de pratiques occultes et artistiques
2. Crowleymass. Occultisme contemporain réadapté
- Magia Sexualis. Influence d'un système magique
- Langage occulte et queer mysticism
3. Zos Kia Cultus. L'héritage d'Austin Osman Spare
- Sigils et œuvre graphique
- Dessins automatiques sous influence spirituelle
- Le « Tout » alchimique. Androgyne occulte et enjeux hermétiques
4. The Process. Systèmes sectaires et satanisme informel
- « Psychedelic Fascism ». Processus d'influence en marge
- Satanisme industriel
- Blasphèmes industriels
5. Modern Primitives. Néopaganisme et modifications corporelles ritualisées
- Tradition Wicca. Culte de la nature
- Anthropological turn
- « Traces du sacré ». Marques du corps et de l'esprit
CONCLUSION
- Reconfiguration autoritaire et assimilation culturelle
- Village extraplanétaire
Liste des illustrations et crédits
Archives et entretiens
Bibliographie sélective
Index
Remerciements
En ligne : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=9600 Shock Factory – Culture visuelle des musiques industrielles (1969-1995) [texte imprimé] / Nicolas BALLET, Auteur ; ROUSSEAU, Pascal, Préfacier, etc. . - Dijon (France) : Les presses du réel, 2023 . - 456 p. : ill. N&B et coul. ; 17 x 24 cm.
ISBN : 978-2-378-96222-7 : 32,00 €
Une vaste étude de la culture visuelle des musiques industrielles au cours de leur développement en Europe, aux États-Unis et au Japon, des années 1970 aux années 1990, culture globale dépassant la seule expérimentation sonore pour croiser différents médias (graphisme, film, performance, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.05 Culture:Système culturel:Contre-culture
3. Culture:3.10 Politique culturelle et planification de la c:Ressources culturelles:Industrie culturelle
3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaineMots-clés : arts sonores, culture visuelle, visual studies, essai, graphisme, musique, post-punk, wave, industriel, musique contemporaine, expérimentale Index. décimale : 780.9 Histoire et géographie Résumé : Le courant des musiques industrielles, apparu au milieu des années 1970, loin de s'en tenir à un phénomène d'expérimentation sonore a produit en quelques années une culture visuelle globale croisant de nombreuses pratiques artistiques (collage, mail art, installation, film, performance, son, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies. Ce phénomène britannique amorce un mouvement qui connaît un grand développement en Europe, aux États-Unis et au Japon durant les années 1980. Élaboration de synthétiseurs, manipulation et transformation de sons enregistrés issus de bandes audio, recyclées ou conçues par les artistes, les expérimentations sonores déployées par les groupes industriels viennent enrichir un éventail de productions visuelles radicales, prenant leurs sources dans les utopies modernistes de la première partie du XXe siècle. Les sons saturés et dissonants se traduisent en images abrasives, altérées par un détournement des techniques de reprographie (Xerox art) qui investissent des thèmes ambivalents, pour le moins polémiques pour l'époque : contrôle mental, criminalité, occultisme, pornographie, psychiatrie et totalitarisme, notamment.
Ce livre entend inscrire le projet visuel de la culture industrielle dans une histoire générale de l'art en analysant la dissidence d'une scène qui anticipe les problématiques actuelles autour des médias et de leur pouvoir coercitif.
Docteur en histoire de l'art et attaché de conservation au Centre Pompidou, Nicolas Ballet consacre ses recherches aux cultures visuelles alternatives, à l'art expérimental, aux sound studies et aux avant-gardes artistiques. Il enseigne l'histoire de l'art contemporain à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et a écrit de nombreux textes explorant les apports visuels et sonores des contre-cultures et des pratiques artistiques expérimentales. Il est l'auteur de deux livres sur Genesis P-Orridge et a notamment publié dans Les Cahiers du Musée national d'art moderne, Octopus Notes, Marges, OpticalSound, Volume !, Revue & Corrigée, Klima, dans les Cahiers du CAP et Histo.art aux Éditions de la Sorbonne, ainsi que dans des ouvrages consacrés aux œuvres de Nigel Ayers et de Zoe Dewitt. En 2023, il a été le commissaire de l'exposition « Who You Staring At? Culture visuelle de la scène no wave des années 1970 et 1980 » au Centre Pompidou.
Note de contenu : SOMMAIRE :
PRÉFACE de Pascal Rousseau
INTRODUCTION
- Postmodernité alternative
- Perspectives graphiques
- Registres culturels et préceptes industriels
- Hybridations artistiques
PREMIÈRE PARTIE. THE LAST OF ENGLAND
Trauma postindustriel et tradition de la subversion
Chapitre 1. Dystopie pour une utopie
1. Marginalité et mutations postindustrielles
- Contexte postindustriel. Transformation de la nature même du pouvoir
- Ironie et détournements industriels
- Paranoïa atomique : le décor post-apocalyptique de l'ère nucléaire
- Rupture et continuité des violences post-psychédéliques
- Culture post-Beat
2. Transgression et destruction. Esthétique de la ruine
Ruines urbaines et industrielles. Dissidence d'un « romantisme noir »
Esthétique de la destruction : attitudes guerrières et parasites visuels
Ruines corporelles et dissolution du corps
Douleur industrielle
Chapitre 2. Héritage de la modernité et enjeux postmodernes
1. Génération marginale informée
- Diversités des formations artistiques : vers un croisement des arts
- Hybridations high and low
2. Future Tense. Une relecture du futurisme
- Continuité de l'emprise machinique
- Culture du manifeste
- Rupture
3. L'ordre par le bruit. Lignes constructivistes et suprématistes
- Influence d'une propagande
- Destruction constructive
- « Œil mécanique ». Machine organique
4. Offensive Dada
- Modèle subversif du Cabaret
- The Dada Cyborg. Ambivalences de l'homme-machine
- Traumatismes d'après-guerre et homme prothétique
- Modèle duchampien de l'anti-art
- Réseaux alternatifs
5. Imaginaires surréalistes
- Dark Surrealism. Réalité altérée
- L'« inquiétante étrangeté » d'une sexualité mécanique
- Dreams Less Sweet. Emprise du rêve surréaliste
6. Fabrique des néo-avant-gardes
- « Fluxshoe ». Expérimentations comportementales
- Radicalité actionniste
- Détournements post-situationnistes
DEUXIÈME PARTIE. NOTHING SHORT OF A TOTAL WAR
Dissidence industrielle et « tactiques de choc »
Chapitre 3. « Persuasion ». Stratégies de détournement du contrôle mental sous influence burroughsienne
1. « Spread the Virus ». Révolution électronique et cut-ups industriels
- Biopolitique postindustrielle et stratégies de recyclage
- « Control process » et détournements publicitaires
- Piratages télévisés
- Virus bioélectronique
2. Duty Experiment. Expériences scientifiques militaires et civiles
- Protocoles scientifiques expérimentaux et torture
- « War of Nerves ». Guerre acoustique et contrôle des foules
- Infiltrations militaires et conditionnement civil
- Attaques et détournements d'une culture populaire
Chapitre 4. Symphony for a Genocide. Musiques industrielles et totalitarisme
1. Détournement d'un traumatisme et provocations industrielles
- Death Factory. Dictature des mass media et « situationnisme noir »
- Fétichisme paramilitaire et attitudes transgressives
- Laboratoire de l'ambiguïté
- Antifascisme industriel
2. Catharsis industrielle. Mécanismes psychologisants et tests mentaux
- Empreintes traumatiques et frontières historiques
- Surjouer la brutalité totalitaire
- Atrocités humaines. Contre l'inhumain
3. Dérives industrielles et instrumentalisation politique
- (Re)connaissance de la Shoah
- Fascination de l'archive et effet de complaisance
- Instrumentalisation d'une scène politique
Chapitre 5. « Suture Obsession ». Esthétisation de l'horreur
1. La Foire aux atrocités. Parasites antipsychiatriques et seuils de tolérance
- Tradition réflexive de l'image insoutenable
- Clinique du regard. Détournements psychiatriques et thérapies de choc
- « The Cathedral of Death »
- True Gore. Fascination et répulsion de l'image insoutenable
- The Toilet Exhibition. Traumatismes partagés
2. Bleeding Images. Angoisses criminelles
- The Manson Family/Jonestown. Emprise sectaire et suicides collectifs
- Portrait du tueur en série détourné
- Pulsions meurtrières et désirs créatifs
Chapitre 6. « Prostitution ». Reconfigurations sexuelles et féminisme industriel
1. White Souls In Black Suits. Détournements pornographiques et subculture BDSM
- « Degré Xerox » et répression sexuelle
- « Sexual Discipline ». Effets de fétichisation
- Unusual Perversions. Subculture bondage
2. Mascarade et brutalité féministe
- Relations de genre au sein du mouvement
- « Obsession ». Tactiques d'infiltration et réappropriation du corps féminin
- « Alpha females ». Violence et force d'une déconstruction genrée
- Engagement du versant industriel masculin
TROISIÈME PARTIE. BODY AND SOUL
Occulture industrielle
Chapitre 7. Pagan Day. Rituels occultes et réenchantement du réel
1. « Troisième renouveau » ésotérique
- Utopies sociales (révolutionnaires) d'un éveil magique
- (Re)découverte de pratiques occultes et artistiques
2. Crowleymass. Occultisme contemporain réadapté
- Magia Sexualis. Influence d'un système magique
- Langage occulte et queer mysticism
3. Zos Kia Cultus. L'héritage d'Austin Osman Spare
- Sigils et œuvre graphique
- Dessins automatiques sous influence spirituelle
- Le « Tout » alchimique. Androgyne occulte et enjeux hermétiques
4. The Process. Systèmes sectaires et satanisme informel
- « Psychedelic Fascism ». Processus d'influence en marge
- Satanisme industriel
- Blasphèmes industriels
5. Modern Primitives. Néopaganisme et modifications corporelles ritualisées
- Tradition Wicca. Culte de la nature
- Anthropological turn
- « Traces du sacré ». Marques du corps et de l'esprit
CONCLUSION
- Reconfiguration autoritaire et assimilation culturelle
- Village extraplanétaire
Liste des illustrations et crédits
Archives et entretiens
Bibliographie sélective
Index
Remerciements
En ligne : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=9600 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire

