| Titre : | Le procès | | Type de document : | document projeté ou vidéo | | Auteurs : | WELLES, Orson, Artiste ; PERKINS, Anthony, Artiste ; MOREAU, Jeanne, Artiste ; SCHNEIDER, Romy, Artiste ; KAFKA, Franz, Auteur | | Editeur : | Paris : Studio Canal | | Année de publication : | 1962. DVD paru le 27 mai 2003 | | Collection : | Classics | | Importance : | DVD Zone 2. DVD 9. Chapîtrage fixe | | Présentation : | Film noir & blanc. 114 mn (107 mn version "montage"). Dolby digital | | Format : | Format cinéma : 1.66 : 1. Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 | | ISBN/ISSN/EAN : | 5050582749700 | | Prix : | 26,00 euros | | Note générale : | Avec Anthony Perkins, Madeleine Robinson, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Suzanne Flon, Fernand Ledoux, Akim Tamiroff, Elsa Martinelli, Jess Hahn, Michael Lonsdale, Orson Welles
Scénario : Orson Welles d'après le roman de Franz Kafka
Musique : Jean Ledrut
Photographie : Edmond Richard
Décors : Jean Mandaroux
Une production Paris-Europa Productions, Hisa-Film et Fl. C. It
France, Italie, Allemagne, Yougoslavie - 114 mn (107 mn version "montage") - 1962
| | Langues : | Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | | Résumé : | Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi. | | Note de contenu : | Contenu du DVD : Le Procès
* Le Film : Le Procès
* - La bande-annonce originale
* - Les filmographies
* - Le documentaire avec André S. Labarthe, Edmond Richard, Jean-Pierre Morel et Sophie Becker : " Welles, Kafka et le Procès "
* - Les scènes inédites
* - La galerie de photos
* - Les affiches
BONUS
“Welles, Kafka et Le procès” (30’30’’). Le documentaire débute par une très rapide rétrospective de la carrière de Welles, du choc provoqué par sa Guerre des Mondes (amusante images d’archives le montrant répondre de la panique occasionnée à des journalistes) à sa mise à l’écart d’Hollywood. Par de courtes interventions d’André S. Labarthe, Edmond Richard (directeur de la photographie), Jean Pierre Morel (professeur de littérature comparée, Paris III) et Sophie Becker (assistante réalisatrice) s’essayent ensuite à brosser un portrait synthétique du réalisateur et des éléments qui pouvaient le conduire à adapter Le Procès. Labarthe replace le film dans la filmographie d'Orson Welles, expliquant notamment qu’au moment de Citizen Kane, il n’y avait pas cinéaste plus américain que Welles, et qu’au détour des années cinquante, le réalisateur se penche vers l’Europe, via Shakespeare et ici Kafka. Edmond Richard et Sophie Becker s’attardent sur le tournage du film et les secrets de fabrication de Welles tandis que Jean-Pierre Morel prend en charge les rapports entre le roman de Kafka et l’adaptation du réalisateur.
Filmographies de Romy Schneider, Anthony Perkins, Jeanne Moreau et Orson Welles
Galerie : une affiche et une trentaine de photos du film.
Bande-annonce (version française, 3mn50). Sur l’adagio d’Albinoni, des photos des acteurs défilent puis laissent place à différents extraits du film. Alors que les scènes nous montrent un Anthony Perkins commençant sa course éperdue, la version pour orgue et cordes de l’adagio laisse la place à la variation Jazz de Ledrut. Un bande-annonce dynamique, mais très classique dans sa facture.
Scène coupée muette (6mn30). Les employés du service de K sortent de la grande salle à la fin de la journée de travail, le laissant seul au milieu des innombrables bureaux devenus vides. K se lève, et commence à arpenter la pièce, en marchant sur les tables. Cette scène est intéressante en cela qu’elle appuie le ridicule qui anime le personnage de K. C’est dans un désert, alors qu’il n’est pour une fois sujet d’aucun regard, qu’il se permet cet acte qu’il doit ressentir comme de la révolte. Dommage que nous n’ayons pas le discours de K qui, l’air gêné, semble tenter d’expliquer son acte à l’ombre d’une scientifique qui apparaît derrière un rideau. Cette scène se poursuit par la séquence de l’ordinateur, invention complète de Welles qu’il décida de ne pas conserver dans le montage final. Forcément, sans le long dialogue entre K et la scientifique, la séquence ne présente que très peu d’intérêt. En fait K interroge l’ordinateur pour savoir quel crime il a commis, et l’acte qui le rend coupable est l’annonce de son probable suicide. Welles ne pouvant se résoudre à terminer son film de la même manière que le roman de Kafka, cette scène ne trouvait plus sa place dans le montage final. |
Le procès [document projeté ou vidéo] / WELLES, Orson, Artiste ; PERKINS, Anthony, Artiste ; MOREAU, Jeanne, Artiste ; SCHNEIDER, Romy, Artiste ; KAFKA, Franz, Auteur . - Paris : Studio Canal, 1962. DVD paru le 27 mai 2003 . - DVD Zone 2. DVD 9. Chapîtrage fixe : Film noir & blanc. 114 mn (107 mn version "montage"). Dolby digital ; Format cinéma : 1.66 : 1. Format vidéo : 16/9 compatible 4/3. - ( Classics) . ISSN : 5050582749700 : 26,00 euros Avec Anthony Perkins, Madeleine Robinson, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Suzanne Flon, Fernand Ledoux, Akim Tamiroff, Elsa Martinelli, Jess Hahn, Michael Lonsdale, Orson Welles
Scénario : Orson Welles d'après le roman de Franz Kafka
Musique : Jean Ledrut
Photographie : Edmond Richard
Décors : Jean Mandaroux
Une production Paris-Europa Productions, Hisa-Film et Fl. C. It
France, Italie, Allemagne, Yougoslavie - 114 mn (107 mn version "montage") - 1962
Langues : Anglais ( eng) Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) | Résumé : | Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi. | | Note de contenu : | Contenu du DVD : Le Procès
* Le Film : Le Procès
* - La bande-annonce originale
* - Les filmographies
* - Le documentaire avec André S. Labarthe, Edmond Richard, Jean-Pierre Morel et Sophie Becker : " Welles, Kafka et le Procès "
* - Les scènes inédites
* - La galerie de photos
* - Les affiches
BONUS
“Welles, Kafka et Le procès” (30’30’’). Le documentaire débute par une très rapide rétrospective de la carrière de Welles, du choc provoqué par sa Guerre des Mondes (amusante images d’archives le montrant répondre de la panique occasionnée à des journalistes) à sa mise à l’écart d’Hollywood. Par de courtes interventions d’André S. Labarthe, Edmond Richard (directeur de la photographie), Jean Pierre Morel (professeur de littérature comparée, Paris III) et Sophie Becker (assistante réalisatrice) s’essayent ensuite à brosser un portrait synthétique du réalisateur et des éléments qui pouvaient le conduire à adapter Le Procès. Labarthe replace le film dans la filmographie d'Orson Welles, expliquant notamment qu’au moment de Citizen Kane, il n’y avait pas cinéaste plus américain que Welles, et qu’au détour des années cinquante, le réalisateur se penche vers l’Europe, via Shakespeare et ici Kafka. Edmond Richard et Sophie Becker s’attardent sur le tournage du film et les secrets de fabrication de Welles tandis que Jean-Pierre Morel prend en charge les rapports entre le roman de Kafka et l’adaptation du réalisateur.
Filmographies de Romy Schneider, Anthony Perkins, Jeanne Moreau et Orson Welles
Galerie : une affiche et une trentaine de photos du film.
Bande-annonce (version française, 3mn50). Sur l’adagio d’Albinoni, des photos des acteurs défilent puis laissent place à différents extraits du film. Alors que les scènes nous montrent un Anthony Perkins commençant sa course éperdue, la version pour orgue et cordes de l’adagio laisse la place à la variation Jazz de Ledrut. Un bande-annonce dynamique, mais très classique dans sa facture.
Scène coupée muette (6mn30). Les employés du service de K sortent de la grande salle à la fin de la journée de travail, le laissant seul au milieu des innombrables bureaux devenus vides. K se lève, et commence à arpenter la pièce, en marchant sur les tables. Cette scène est intéressante en cela qu’elle appuie le ridicule qui anime le personnage de K. C’est dans un désert, alors qu’il n’est pour une fois sujet d’aucun regard, qu’il se permet cet acte qu’il doit ressentir comme de la révolte. Dommage que nous n’ayons pas le discours de K qui, l’air gêné, semble tenter d’expliquer son acte à l’ombre d’une scientifique qui apparaît derrière un rideau. Cette scène se poursuit par la séquence de l’ordinateur, invention complète de Welles qu’il décida de ne pas conserver dans le montage final. Forcément, sans le long dialogue entre K et la scientifique, la séquence ne présente que très peu d’intérêt. En fait K interroge l’ordinateur pour savoir quel crime il a commis, et l’acte qui le rend coupable est l’annonce de son probable suicide. Welles ne pouvant se résoudre à terminer son film de la même manière que le roman de Kafka, cette scène ne trouvait plus sa place dans le montage final. |
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