| Titre : | ONS : Un modèle por les collaborations possibles entre art et science | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Collectif, Auteur | | Editeur : | Paris [France] : École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy | | Année de publication : | 2014 | | Importance : | 319 p. | | Présentation : | ill. coul. et N&B | | Format : | 24,4 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 0000000002854 | | Langues : | Français (fre) | | Catégories : | Études et Enseignements : Ecoles d'Arts
| | Mots-clés : | 'art et science' 'théorie' 'oeuvres' 'art' | | Index. décimale : | 704 Caractères particuliers | | Résumé : | I : Introductions sur art et science p.5.
II : ONS, un modèle pour des collaborations possibles entre art et science : intentions, méthodologies p.95
III ONS à l'école Nationale Supérieure d'Arts de Paris Cergy p.115.
Inclus l'exposition YGREC en p. 239. | | Note de contenu : | Comment penser une rencontre art et science ? Ce sont deux approches différentes de la vérité : l’œuvre d’art est un « bloc de sensations », la science propose des solutions, fournit des hypothèses explicatives au monde des perceptions. Le physicien Jean-Marc Lévy- Leblond suggère qu’art et science se retrouvent lors de « brèves rencontres », mais ne peuvent s’unir tant le fossé entre ces disciplines semble s’être creusé. Ces rencontres sont des événements à analyser plus en détails ; elles nécessitent en outre un « entretien infini », le soin que l’on prend pour conserver les choses et la conversation, selon l’expression de Maurice Blanchot. Ces questionnements ont été explorés dans un programme de recherche mené à l’ENSAPC et dont ONS, pour « Objet non standard », est le fruit. « Non-standard » comme l’opposé d’un modèle d’excellence ; « objet » pour sa dimension matérielle et, surtout, dans le sens qu’on lui connaît dans le domaine du droit – c’est-à-dire une des conditions pour la formation d'un contrat. Car le but d’une telle plate-forme est bien d’imaginer et d’établir de nouveaux contrats ou de nouvelles conventions souples entre étudiants et chercheurs, artistes et scientifiques. Comme le montre cet ouvrage qui mêle productions théoriques et plastiques, penser la recherche et, en parallèle, ses modes et ses codes de représentation, sa visibilité, force l’ensemble des artistes-chercheurs à changer leurs habitudes de travail, et permet d’expérimenter d’autres comportements et d’autres territoires « non- standards ». Dans le même temps, le processus permet, en travaillant l’union, de tenter de penser la différence entre un corps banal et un corps de vérité et, en s’appuyant sur la notion d’objet-frontière, de chercher à mettre en œuvre un processus collaboratif où les deux disciplines puissent trouver chacune leur chemin de vérité.
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ONS : Un modèle por les collaborations possibles entre art et science [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - Paris (France) : École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy, 2014 . - 319 p. : ill. coul. et N&B ; 24,4 cm. ISSN : 0000000002854 Langues : Français ( fre) | Catégories : | Études et Enseignements : Ecoles d'Arts
| | Mots-clés : | 'art et science' 'théorie' 'oeuvres' 'art' | | Index. décimale : | 704 Caractères particuliers | | Résumé : | I : Introductions sur art et science p.5.
II : ONS, un modèle pour des collaborations possibles entre art et science : intentions, méthodologies p.95
III ONS à l'école Nationale Supérieure d'Arts de Paris Cergy p.115.
Inclus l'exposition YGREC en p. 239. | | Note de contenu : | Comment penser une rencontre art et science ? Ce sont deux approches différentes de la vérité : l’œuvre d’art est un « bloc de sensations », la science propose des solutions, fournit des hypothèses explicatives au monde des perceptions. Le physicien Jean-Marc Lévy- Leblond suggère qu’art et science se retrouvent lors de « brèves rencontres », mais ne peuvent s’unir tant le fossé entre ces disciplines semble s’être creusé. Ces rencontres sont des événements à analyser plus en détails ; elles nécessitent en outre un « entretien infini », le soin que l’on prend pour conserver les choses et la conversation, selon l’expression de Maurice Blanchot. Ces questionnements ont été explorés dans un programme de recherche mené à l’ENSAPC et dont ONS, pour « Objet non standard », est le fruit. « Non-standard » comme l’opposé d’un modèle d’excellence ; « objet » pour sa dimension matérielle et, surtout, dans le sens qu’on lui connaît dans le domaine du droit – c’est-à-dire une des conditions pour la formation d'un contrat. Car le but d’une telle plate-forme est bien d’imaginer et d’établir de nouveaux contrats ou de nouvelles conventions souples entre étudiants et chercheurs, artistes et scientifiques. Comme le montre cet ouvrage qui mêle productions théoriques et plastiques, penser la recherche et, en parallèle, ses modes et ses codes de représentation, sa visibilité, force l’ensemble des artistes-chercheurs à changer leurs habitudes de travail, et permet d’expérimenter d’autres comportements et d’autres territoires « non- standards ». Dans le même temps, le processus permet, en travaillant l’union, de tenter de penser la différence entre un corps banal et un corps de vérité et, en s’appuyant sur la notion d’objet-frontière, de chercher à mettre en œuvre un processus collaboratif où les deux disciplines puissent trouver chacune leur chemin de vérité.
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