| Titre : | Dialectique de la pop (Broché) Agnès Gayraud | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Gayraud, Agnès, Auteur | | Editeur : | Paris [France] : La découverte | | Année de publication : | 2018 | | Importance : | 521p. | | Présentation : | couv. noir&blanc | | Format : | 20,5 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-9958-4 | | Prix : | 26,50 € | | Langues : | Français (fre) | | Catégories : | 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
| | Mots-clés : | Tout le monde connaît la pop, reconnaît, a un avis sur elle. Pourtant, sa singularité artistique et philosophique reste peu interrogée, comme si tabou pesait cette forme musicale née au début du XXe siècle dont destin est lié à ses conditions techniques de production diffusion. Son ancrage, essentiel, dans phonographie, généralement interprété trait honteux d'une musique qui aurait cessé d'en être tout fait une, jusqu'à s'identifier aux "sons capitalisme" déguisent en sucreries auditives les grognements bête immonde.
L'enregistrement conséquences auraient avant dégradé musique, altéré ce préservait - imagine-t-on standardisation, produire chaîne une consommable, accessible tous, universellement médiocre. Des hits d'ABBA hymnes Beyoncé, pop serait structurellement inauthentique. Dans cet ouvrage, Agnès Gayraud se penche profondeur longtemps qualifiée "légère" cantonnée statut d'objet consommation.
Elle y déploie tous paradoxes, coeur des oeuvres musicales elles-mêmes, pour révéler ramifications esthétiques richesse insoupçonnée peut-être été l'art musical plus important siècle. | | Index. décimale : | 780.07 Musique et Arts | | Note de contenu : | Biographie d'Agnès Gayraud
Agnès Gayraud est normalienne, agrégée et docteure en philosophie, professeure d'esthétique à la Villa Arson à Nice. Elle mène en parallèle une aie de musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de La Féline. Après une thèse sur Adorno, ennemi radical de la "musique populaire légère", elle poursuit dans ce livre sa réflexion philosophique et dessine, pour la première fois, une véritable esthétique de l'art musical pop.
Un livre plutot pointu pour les amateurs de philo et de musicologie, et musique en général, mais pas nécessairement réservé aux seuls amoureux de la pop'musique – au contraire. Et c'est là aussi sa force : il convaincra peut etre ceux qui ne l'apprécient pas , soit de se mettre à écouter réellement cette musique et, le cas échéant, l'apprécier ou pas -au moins ils auront fait une expérience instructive, soit de continuer à ne pas l'écouter mais sans la mépriser de prime abord. Il intéressera forcément toute personne se posant des questions sur l'histoire de la musique -à laquelle appartient la pop : de cela tous en seront convaincus à sa lecture.Le cœur a ses raisons et la musique n'est pas forcément raisonnable, sa reproduction peut lui faire perdre ses charmes à la longue, voire en faire une alliée efficace par son pouvoir hypnotique de la consommation en milieu hypercapitaliste, mais pas que, loin s'en faut, si nous affinons notre écoute..... Bref : un morceau de musique nous touche en vérité sans que nous sachions exactement pourquoi, et ce contact, meme si l'on n'en est pas complètement partie prenante, est toujours un miracle. Car la pop musique ne fait pas exception, et l'auteur rend merveilleusement compte de cette double vertu de la musique : objet d'analyse, d'investissement intellectuel (les références à Adorno en mode discussion abondent..), mais aussi, objet d'amour, de haine (ah..Adorno encore ..nul n'est parfait.), de recueillement individuel et de célébration collective, aux dimensions intimes aussi bien que publiques, portée par le synthétique et le naturel...
Bref, la pop musique, c'est comme la bonne musique finalement, ça fait exploser les définitions et défie l'entendement …
« La pop ne se prouve pas, elle s’éprouve. Elle file entre les doigts de l’intellect et de la connaissance. Musique non écrite, indissociable, par l’enregistrement, de la captation de l’instant, elle procure une expérience de la fugacité par excellence. Face à elle, les concepts sont toujours balourds et à la traîne. La pop intellectualisée évoque une gueule de bois au lendemain d’un samedi soir enfiévré, une fois nos corps expurgés des bienfaits de l’alcool et des vibrations du dancefloor. Alors dansons ! Écoutons ! »
« Adorno était peu susceptible d’apprécier ces musiques, encore moins de leur reconnaître une quelconque vérité esthétique. On sait combien il méprisa le jazz. Pourtant, comme en contrepoint de sa théorisation complexe de la « musique responsable », la « musique populaire légère » le préoccupa. » Voir moins |
Dialectique de la pop (Broché) Agnès Gayraud [texte imprimé] / Gayraud, Agnès, Auteur . - Paris (France) : La découverte, 2018 . - 521p. : couv. noir&blanc ; 20,5 cm. ISBN : 978-2-7071-9958-4 : 26,50 € Langues : Français ( fre) | Catégories : | 3. Culture:3.55 Arts du spectacle:Style musical:Musique contemporaine
| | Mots-clés : | Tout le monde connaît la pop, reconnaît, a un avis sur elle. Pourtant, sa singularité artistique et philosophique reste peu interrogée, comme si tabou pesait cette forme musicale née au début du XXe siècle dont destin est lié à ses conditions techniques de production diffusion. Son ancrage, essentiel, dans phonographie, généralement interprété trait honteux d'une musique qui aurait cessé d'en être tout fait une, jusqu'à s'identifier aux "sons capitalisme" déguisent en sucreries auditives les grognements bête immonde.
L'enregistrement conséquences auraient avant dégradé musique, altéré ce préservait - imagine-t-on standardisation, produire chaîne une consommable, accessible tous, universellement médiocre. Des hits d'ABBA hymnes Beyoncé, pop serait structurellement inauthentique. Dans cet ouvrage, Agnès Gayraud se penche profondeur longtemps qualifiée "légère" cantonnée statut d'objet consommation.
Elle y déploie tous paradoxes, coeur des oeuvres musicales elles-mêmes, pour révéler ramifications esthétiques richesse insoupçonnée peut-être été l'art musical plus important siècle. | | Index. décimale : | 780.07 Musique et Arts | | Note de contenu : | Biographie d'Agnès Gayraud
Agnès Gayraud est normalienne, agrégée et docteure en philosophie, professeure d'esthétique à la Villa Arson à Nice. Elle mène en parallèle une aie de musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de La Féline. Après une thèse sur Adorno, ennemi radical de la "musique populaire légère", elle poursuit dans ce livre sa réflexion philosophique et dessine, pour la première fois, une véritable esthétique de l'art musical pop.
Un livre plutot pointu pour les amateurs de philo et de musicologie, et musique en général, mais pas nécessairement réservé aux seuls amoureux de la pop'musique – au contraire. Et c'est là aussi sa force : il convaincra peut etre ceux qui ne l'apprécient pas , soit de se mettre à écouter réellement cette musique et, le cas échéant, l'apprécier ou pas -au moins ils auront fait une expérience instructive, soit de continuer à ne pas l'écouter mais sans la mépriser de prime abord. Il intéressera forcément toute personne se posant des questions sur l'histoire de la musique -à laquelle appartient la pop : de cela tous en seront convaincus à sa lecture.Le cœur a ses raisons et la musique n'est pas forcément raisonnable, sa reproduction peut lui faire perdre ses charmes à la longue, voire en faire une alliée efficace par son pouvoir hypnotique de la consommation en milieu hypercapitaliste, mais pas que, loin s'en faut, si nous affinons notre écoute..... Bref : un morceau de musique nous touche en vérité sans que nous sachions exactement pourquoi, et ce contact, meme si l'on n'en est pas complètement partie prenante, est toujours un miracle. Car la pop musique ne fait pas exception, et l'auteur rend merveilleusement compte de cette double vertu de la musique : objet d'analyse, d'investissement intellectuel (les références à Adorno en mode discussion abondent..), mais aussi, objet d'amour, de haine (ah..Adorno encore ..nul n'est parfait.), de recueillement individuel et de célébration collective, aux dimensions intimes aussi bien que publiques, portée par le synthétique et le naturel...
Bref, la pop musique, c'est comme la bonne musique finalement, ça fait exploser les définitions et défie l'entendement …
« La pop ne se prouve pas, elle s’éprouve. Elle file entre les doigts de l’intellect et de la connaissance. Musique non écrite, indissociable, par l’enregistrement, de la captation de l’instant, elle procure une expérience de la fugacité par excellence. Face à elle, les concepts sont toujours balourds et à la traîne. La pop intellectualisée évoque une gueule de bois au lendemain d’un samedi soir enfiévré, une fois nos corps expurgés des bienfaits de l’alcool et des vibrations du dancefloor. Alors dansons ! Écoutons ! »
« Adorno était peu susceptible d’apprécier ces musiques, encore moins de leur reconnaître une quelconque vérité esthétique. On sait combien il méprisa le jazz. Pourtant, comme en contrepoint de sa théorisation complexe de la « musique responsable », la « musique populaire légère » le préoccupa. » Voir moins |
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