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Auteur Rose VIDAL
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Titre : Décor n° 02 – Vulgaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith ABENSOUR, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Elsa BOYER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Rose VIDAL, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Paris [France] : École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs Année de publication : 2022 Importance : 496 p. Présentation : ill. N&B et coul. Format : 16,5 x 24 cm (broché, sous jaquette PVC transparente) ISBN/ISSN/EAN : 6847 Prix : 25,00 € Note générale : Publiée par l'École des arts décoratifs de Paris, Décor est une revue annuelle dédiée à l'environnement contemporain, qui s'attache à penser la création émergente dans les domaines du design, de la mode, du graphisme, de la vidéo ou de la sculpture, de la scénographie ou de l'animation, du textile ou de la photographie. A travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, chaque numéro fait le point sur une problématique (« décor », « vulgaire », « plastique », « enfant »...) qui structure l'environnement, les représentations et les dispositifs sociaux.
Décor fait appel à des auteur.e.s provenant des différents champs de la théorie (philosophie, histoire de l'art, sciences humaines...) ainsi que de la création littéraire et artistique. Il.elle.s peuvent être aussi bien des personnalités reconnues et des spécialistes confirmé.e.s que des étudiant.e.s de l'École ou de jeunes talents.
La revue Décor se décline en outre sur deux autres supports. Elle comporte un volet digital (revuedecor.fr) et des réseaux sociaux éditorialisés comme un magazine de découverte artistique, ainsi que des « revues » vivantes sous forme d'événements et d'expositions.Langues : Français (fre) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : revue, école d'art, anthropologie, ethnologie, études sociales, arts visuels, architecture, urbanisme, art, artisanat, appliqués, genre, sexualité, érotisme, éducation, art contemporain, design, graphisme, typographie Index. décimale : 707.6 Publications des Ecoles d'Art Résumé : La deuxième livraison de la revue annuelle de l'École des Arts Décoratifs, consacrée à la question du vulgaire, explore à travers des créations, portfolios, entretiens, fictions et textes théoriques la polysémie de ce mot qui incarne toutes les tensions de notre époque, traitant autant de gastronomie et de cinéma que de grossophobie, de paillettes et de fanzines, de gilets jaunes, de Trump et de Poutine.
Après un premier numéro manifeste consacré à la question du décor, ce second opus explore le « vulgaire », mot redoutablement polysémique et politique qui incarne toutes les tensions de notre époque.
À travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, la revue interroge, dans un double mouvement d'immersion et de distance critique, cette part commune de l'humanité – qui est à la fois celle du peuple, du corps, de l'organique, des affects, de l'obscène, et de la transgression.
A l'affût de ses vibrations, Décor fait place à des contributions qui rendent compte du vulgaire tant dans ses aspects matériels que sensitifs, prenant le risque de se laisser envahir par ses excès : du gold « bling bling » au jaune fluo de la signalétique, du gore aux puanteurs du commun, en passant par la langue bâtarde, le web primal, Vladimir Poutine et le XVIIIème siècle français.
Sous la direction de Judith Abensour, Elsa Boyer et Rose Vidal (enseignantes et étudiante à l'École des Arts Décoratifs), une soixantaine de contributeur.ice.s de différents champs de la théorie et de la création littéraire et artistique - dont de nombreux élèves et jeunes talents, réfléchissent et expérimentent comment le vulgaire, objet d'un jugement teinté de mépris justifiant le cloisonnement social, pourrait être la source d'une aspiration plus grande à la représentativité et au partage.
Contributions de Emmanuel Tibloux, Judith Abensour, Elsa Boyer, Rose Vidal, Roee Rosen, Pierre Zaoui, Ryōko Sekiguchi, Victoire Gonzalvez, Juliette Guérin, Jean-Pierre Salgas, Madeleine Aktypi, Judith Abensour, Julien Sirjacq & Clara Guislain, Adrienne Boutang, Mathias Sabourdin, Joffrey Dieumegard, Dominic Gagnon, Brieuc Schieb, Grégoire Beil, Margaux Ballagny, Shana Moulton & Jill Gasparina, Kiana Hubert-Low, Tarek Lakhrissi, Nick Rees-Roberts, Manuel Cervera-Marzal, Stéphane Bouquet & Julien Théry, Sarah Tritz, McKenzie Wark, Clément Pérot-Guillaume, Arlette Farge, Hippolyte Hentgen, Charles Pennequin, Michel Jourde, Anne-James Chaton, Ada Ackerman, Stéphane Bouquet, L'Armée noire, Emanuele Quinz, Fedor Pliskin, Yves Citton, Natacha Lesueur, Clara Schulmann, Florence Doléac, Marie Canet, Lisa Robertson, Florence Paradeis, Elodie Petit, Roxanne Mailllet, Le Porn project, Sophia Lang, Céline Atallah, Vaginal Davis & Keenan Teddy Smith, Franck Freitas-Ekué, Sophie Wahnich, Rayane Mcirdi, Sylvie Laurent, Christian-Trésor Djoujum, Latifa Laâbissi.En ligne : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=9564&menu=0 Décor n° 02 – Vulgaire [texte imprimé] / Judith ABENSOUR, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Elsa BOYER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Rose VIDAL, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris (France) : École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, 2022 . - 496 p. : ill. N&B et coul. ; 16,5 x 24 cm (broché, sous jaquette PVC transparente).
ISSN : 6847 : 25,00 €
Publiée par l'École des arts décoratifs de Paris, Décor est une revue annuelle dédiée à l'environnement contemporain, qui s'attache à penser la création émergente dans les domaines du design, de la mode, du graphisme, de la vidéo ou de la sculpture, de la scénographie ou de l'animation, du textile ou de la photographie. A travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, chaque numéro fait le point sur une problématique (« décor », « vulgaire », « plastique », « enfant »...) qui structure l'environnement, les représentations et les dispositifs sociaux.
Décor fait appel à des auteur.e.s provenant des différents champs de la théorie (philosophie, histoire de l'art, sciences humaines...) ainsi que de la création littéraire et artistique. Il.elle.s peuvent être aussi bien des personnalités reconnues et des spécialistes confirmé.e.s que des étudiant.e.s de l'École ou de jeunes talents.
La revue Décor se décline en outre sur deux autres supports. Elle comporte un volet digital (revuedecor.fr) et des réseaux sociaux éditorialisés comme un magazine de découverte artistique, ainsi que des « revues » vivantes sous forme d'événements et d'expositions.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : revue, école d'art, anthropologie, ethnologie, études sociales, arts visuels, architecture, urbanisme, art, artisanat, appliqués, genre, sexualité, érotisme, éducation, art contemporain, design, graphisme, typographie Index. décimale : 707.6 Publications des Ecoles d'Art Résumé : La deuxième livraison de la revue annuelle de l'École des Arts Décoratifs, consacrée à la question du vulgaire, explore à travers des créations, portfolios, entretiens, fictions et textes théoriques la polysémie de ce mot qui incarne toutes les tensions de notre époque, traitant autant de gastronomie et de cinéma que de grossophobie, de paillettes et de fanzines, de gilets jaunes, de Trump et de Poutine.
Après un premier numéro manifeste consacré à la question du décor, ce second opus explore le « vulgaire », mot redoutablement polysémique et politique qui incarne toutes les tensions de notre époque.
À travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, la revue interroge, dans un double mouvement d'immersion et de distance critique, cette part commune de l'humanité – qui est à la fois celle du peuple, du corps, de l'organique, des affects, de l'obscène, et de la transgression.
A l'affût de ses vibrations, Décor fait place à des contributions qui rendent compte du vulgaire tant dans ses aspects matériels que sensitifs, prenant le risque de se laisser envahir par ses excès : du gold « bling bling » au jaune fluo de la signalétique, du gore aux puanteurs du commun, en passant par la langue bâtarde, le web primal, Vladimir Poutine et le XVIIIème siècle français.
Sous la direction de Judith Abensour, Elsa Boyer et Rose Vidal (enseignantes et étudiante à l'École des Arts Décoratifs), une soixantaine de contributeur.ice.s de différents champs de la théorie et de la création littéraire et artistique - dont de nombreux élèves et jeunes talents, réfléchissent et expérimentent comment le vulgaire, objet d'un jugement teinté de mépris justifiant le cloisonnement social, pourrait être la source d'une aspiration plus grande à la représentativité et au partage.
Contributions de Emmanuel Tibloux, Judith Abensour, Elsa Boyer, Rose Vidal, Roee Rosen, Pierre Zaoui, Ryōko Sekiguchi, Victoire Gonzalvez, Juliette Guérin, Jean-Pierre Salgas, Madeleine Aktypi, Judith Abensour, Julien Sirjacq & Clara Guislain, Adrienne Boutang, Mathias Sabourdin, Joffrey Dieumegard, Dominic Gagnon, Brieuc Schieb, Grégoire Beil, Margaux Ballagny, Shana Moulton & Jill Gasparina, Kiana Hubert-Low, Tarek Lakhrissi, Nick Rees-Roberts, Manuel Cervera-Marzal, Stéphane Bouquet & Julien Théry, Sarah Tritz, McKenzie Wark, Clément Pérot-Guillaume, Arlette Farge, Hippolyte Hentgen, Charles Pennequin, Michel Jourde, Anne-James Chaton, Ada Ackerman, Stéphane Bouquet, L'Armée noire, Emanuele Quinz, Fedor Pliskin, Yves Citton, Natacha Lesueur, Clara Schulmann, Florence Doléac, Marie Canet, Lisa Robertson, Florence Paradeis, Elodie Petit, Roxanne Mailllet, Le Porn project, Sophia Lang, Céline Atallah, Vaginal Davis & Keenan Teddy Smith, Franck Freitas-Ekué, Sophie Wahnich, Rayane Mcirdi, Sylvie Laurent, Christian-Trésor Djoujum, Latifa Laâbissi.En ligne : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=9564&menu=0 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Exposé·es / LEBOVICI, Elisabeth ; PIRON, François ; Alice CARPENTIER ; Marie-Françoise DISPA ; Émilie NOTÉRIS ; Wivine DE TRAUX ; Frédéric GROSSI ; Camille MANSOUR ; Elisa BERTHON ; Victoria BERNARD ; Mathilde CASSAN ; Clément RAVEU ; Rose VIDAL
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Titre : Exposé·es : Publié à l'occasion de l'exposition Exposé·es, présentée au Palais de Tokyo (Paris) du 16 février au 14 mai 2023 Type de document : texte imprimé Auteurs : LEBOVICI, Elisabeth, Directeur de publication, rédacteur en chef ; PIRON, François, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Alice CARPENTIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Marie-Françoise DISPA, Traducteur ; Émilie NOTÉRIS, Traducteur ; Wivine DE TRAUX, Collaborateur ; Frédéric GROSSI, Collaborateur ; Camille MANSOUR, Collaborateur ; Elisa BERTHON, Collaborateur ; Victoria BERNARD, Collaborateur ; Mathilde CASSAN, Collaborateur ; Clément RAVEU, Collaborateur ; Rose VIDAL, Collaborateur Editeur : Paris [France] : Palais de Tokyo Année de publication : 2023 Autre Editeur : Fonds Mercator Importance : 256 p. Présentation : ill. N&B et coul. Format : 21 x 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-94-623-0339-3 Prix : 45,00 € Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : exposition, sida, HIV, activisme, histoire, luttes Index. décimale : 750.83 EXPOSITION COLLECTIVE Résumé : Ce catalogue qui accompagne l’exposition Exposé·es ne se divise pas en chapitres, mais entrelace les genres et les modalités d’écriture et de documentation, avec des formats variés. Il comprend notamment une multitude de courts entretiens ou écrits autour des pratiques des artistes et de personnes concernées, des essais commandés à des auteur·rices et des séquences d’images, représentant les travaux des artistes de l’exposition, ou documentant des projets artistiques qui ont eu lieu historiquement dans le contexte de ces luttes.
Avec les artistes : Les Ami·es du Patchwork des noms, Bambanani Women’s Group, Bastille, yann beauvais, Black Audio Film Collective, Gregg Bordowitz, Jesse Darling, Moyra Davey, Guillaume Dustan, fierce pussy (Nancy Brooks Brody, Joy Episalla, Zoe Leonard, Carrie Yamaoka), Nan Goldin, Felix Gonzalez-Torres, Hervé Guibert, Barbara Hammer, Derek Jarman, Michel Journiac, Zoe Leonard, audrey liebot, Pascal Lièvre, Santu Mofokeng, Jean-Luc Moulène, Henrik Olesen, Bruno Pélassy, Benoît Piéron, Lili Reynaud-Dewar, Jimmy Robert, Régis Samba-Kounzi & Julien Devemy, Marion Scemama, Lionel Soukaz & Stéphane Gérard, Georges Tony Stoll, Philippe Thomas, David Wojnarowicz
Et les auteur·ices : Clémence Allezard, Cécile Chartrain, Vinciane Despret, Mylène Ferrand, Amandine Gay, Philippe Joanny, Elisabeth Lebovici, Nicolas Linnert, Sylvère Lotringer, Tim Madesclaire, Helen Molesworth, Veronica Noseda, Peggy Pierrot, François Piron, Donald Rodney, Jane Solomon, Jo-ey Tang, Gaëtan Thomas.
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EXPOSÉ·ES
DU 17/02/2023 AU 14/05/2023
AU PALAIS DE TOKYO (PARIS)
Exposé·es : des personnes n’ont pas choisi d’être exposées à un virus, une maladie, une épidémie.
Exposé·es : des personnes ont choisi de s’exposer pour rendre visible ce virus, cette maladie, cette épidémie.
Parmi ces personnes, des artistes. Parmi ces virus et ces maladies, le VIH/sida, qui a causé l’épidémie la plus meurtrière du dernier siècle, et de celui-ci.
Nous vivons aujourd’hui en compagnie d’épidémies qui affectent chacun·e d’entre nous, humains et non-humains. Le livre d’Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle qui inspire cette exposition, s’est efforcé de recoudre ensemble les fragments subjectifs de l’histoire de l’épidémie la plus meurtrière depuis le dernier siècle : des faits, des œuvres, des idées et des émotions qui lient le matériel à l’immatériel. Il questionne comment les pulsations du désir, du manque, de la colère, de la douleur, de la mémoire et de l’archive ont fait histoire. Comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés qui ont produit des formes et des structures, qui agissent encore aujourd’hui, parfois au-delà de leur objet initial. Comment elles ont anticipé certaines questions de genre, de classe et de race, ainsi que l’inconscient de ce qu’on appelle aujourd’hui le validisme, c’est-à-dire la construction d’une norme sur la « bonne santé ».
Cette exposition prend ce livre, en un sens, au pied de la lettre : ce que l’épidémie de sida fait aux artistes ; ce qu’elle fait aujourd’hui à une exposition. Ce qu’elle a changé dans les consciences, dans la société, dans la création. Le sida, non pas comme un sujet, mais comme grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie. La beauté vient comme recours face aux conséquences politiques et sociales des pandémies qui se superposent.
À l’opposé d’une commémoration, l’exposition brouille les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis du siècle passé.
En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…), les artistes de cette exposition se rencontrent dans des manières de faire et de parler, d’inclure leurs affects et leurs affinités, qui sont autant de ressources pour imaginer de nouvelles articulations entre esthétique et émancipation.
En ligne : https://palaisdetokyo.com/produit/exposees/ Exposé·es : Publié à l'occasion de l'exposition Exposé·es, présentée au Palais de Tokyo (Paris) du 16 février au 14 mai 2023 [texte imprimé] / LEBOVICI, Elisabeth, Directeur de publication, rédacteur en chef ; PIRON, François, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Alice CARPENTIER, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Marie-Françoise DISPA, Traducteur ; Émilie NOTÉRIS, Traducteur ; Wivine DE TRAUX, Collaborateur ; Frédéric GROSSI, Collaborateur ; Camille MANSOUR, Collaborateur ; Elisa BERTHON, Collaborateur ; Victoria BERNARD, Collaborateur ; Mathilde CASSAN, Collaborateur ; Clément RAVEU, Collaborateur ; Rose VIDAL, Collaborateur . - Paris (France) : Palais de Tokyo : [S.l.] : Fonds Mercator, 2023 . - 256 p. : ill. N&B et coul. ; 21 x 28 cm.
ISBN : 978-94-623-0339-3 : 45,00 €
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Catégories : 3. Culture:3.50 Arts visuels:Arts visuels Mots-clés : exposition, sida, HIV, activisme, histoire, luttes Index. décimale : 750.83 EXPOSITION COLLECTIVE Résumé : Ce catalogue qui accompagne l’exposition Exposé·es ne se divise pas en chapitres, mais entrelace les genres et les modalités d’écriture et de documentation, avec des formats variés. Il comprend notamment une multitude de courts entretiens ou écrits autour des pratiques des artistes et de personnes concernées, des essais commandés à des auteur·rices et des séquences d’images, représentant les travaux des artistes de l’exposition, ou documentant des projets artistiques qui ont eu lieu historiquement dans le contexte de ces luttes.
Avec les artistes : Les Ami·es du Patchwork des noms, Bambanani Women’s Group, Bastille, yann beauvais, Black Audio Film Collective, Gregg Bordowitz, Jesse Darling, Moyra Davey, Guillaume Dustan, fierce pussy (Nancy Brooks Brody, Joy Episalla, Zoe Leonard, Carrie Yamaoka), Nan Goldin, Felix Gonzalez-Torres, Hervé Guibert, Barbara Hammer, Derek Jarman, Michel Journiac, Zoe Leonard, audrey liebot, Pascal Lièvre, Santu Mofokeng, Jean-Luc Moulène, Henrik Olesen, Bruno Pélassy, Benoît Piéron, Lili Reynaud-Dewar, Jimmy Robert, Régis Samba-Kounzi & Julien Devemy, Marion Scemama, Lionel Soukaz & Stéphane Gérard, Georges Tony Stoll, Philippe Thomas, David Wojnarowicz
Et les auteur·ices : Clémence Allezard, Cécile Chartrain, Vinciane Despret, Mylène Ferrand, Amandine Gay, Philippe Joanny, Elisabeth Lebovici, Nicolas Linnert, Sylvère Lotringer, Tim Madesclaire, Helen Molesworth, Veronica Noseda, Peggy Pierrot, François Piron, Donald Rodney, Jane Solomon, Jo-ey Tang, Gaëtan Thomas.
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EXPOSÉ·ES
DU 17/02/2023 AU 14/05/2023
AU PALAIS DE TOKYO (PARIS)
Exposé·es : des personnes n’ont pas choisi d’être exposées à un virus, une maladie, une épidémie.
Exposé·es : des personnes ont choisi de s’exposer pour rendre visible ce virus, cette maladie, cette épidémie.
Parmi ces personnes, des artistes. Parmi ces virus et ces maladies, le VIH/sida, qui a causé l’épidémie la plus meurtrière du dernier siècle, et de celui-ci.
Nous vivons aujourd’hui en compagnie d’épidémies qui affectent chacun·e d’entre nous, humains et non-humains. Le livre d’Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle qui inspire cette exposition, s’est efforcé de recoudre ensemble les fragments subjectifs de l’histoire de l’épidémie la plus meurtrière depuis le dernier siècle : des faits, des œuvres, des idées et des émotions qui lient le matériel à l’immatériel. Il questionne comment les pulsations du désir, du manque, de la colère, de la douleur, de la mémoire et de l’archive ont fait histoire. Comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés qui ont produit des formes et des structures, qui agissent encore aujourd’hui, parfois au-delà de leur objet initial. Comment elles ont anticipé certaines questions de genre, de classe et de race, ainsi que l’inconscient de ce qu’on appelle aujourd’hui le validisme, c’est-à-dire la construction d’une norme sur la « bonne santé ».
Cette exposition prend ce livre, en un sens, au pied de la lettre : ce que l’épidémie de sida fait aux artistes ; ce qu’elle fait aujourd’hui à une exposition. Ce qu’elle a changé dans les consciences, dans la société, dans la création. Le sida, non pas comme un sujet, mais comme grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie. La beauté vient comme recours face aux conséquences politiques et sociales des pandémies qui se superposent.
À l’opposé d’une commémoration, l’exposition brouille les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis du siècle passé.
En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…), les artistes de cette exposition se rencontrent dans des manières de faire et de parler, d’inclure leurs affects et leurs affinités, qui sont autant de ressources pour imaginer de nouvelles articulations entre esthétique et émancipation.
En ligne : https://palaisdetokyo.com/produit/exposees/ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire

