| Titre : | LE UN Hebdo N° 243 magazine MERCREDI 3 AVRIL 2019 - Pourquoi tant de violences ? | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Collectif, Auteur | | Editeur : | société CRI | | Année de publication : | 2019 | | ISBN/ISSN/EAN : | 5264 | | Langues : | Français (fre) | | Catégories : | 5. Information et communication
| | Mots-clés : | Le 1, c'est un nouveau journal. Chaque semaine, il prend le temps de décrypter et déplier unique sujet à travers plusieurs regards. 1 est conçu écrit par des chercheurs, romanciers, poètes, artistes, savants, journalistes. ce n'est pas journal plus, qui vous inspire.
Depuis surgissement la révolte Gilets jaunes, rares sont les samedis n’ont été émaillés casse d’échauffourées. Si cette violence interpelle, elle n’est néanmoins propre seul mouvement. Les manifestations contre loi travail en 2016 défilés 1ers Mai suivants ont, eux aussi, marqués niveau tension très élévé. Comment expliquer que contestation déborde ? Et quel bilan tirer politique répressive dans laquelle se engagées autorités, au regard nombreux manifestants policiers blessés durant opérations maintien l’ordre | | Index. décimale : | 741.6 (Graphisme, Illustration, Art publicitaire) | | Note de contenu : | De quoi parle-t-on quand on parle de violences ? On ne peut pas mettre sur le même plan les destructions matérielles et les violences corporelles. Dans la loi comme dans le vocabulaire médical, la violence implique des atteintes physiques et, dans le cas des violences les plus graves, le risque de décès ou de blessures irréversibles.
À la fin du XIXe siècle, la France a fait partie des pays pour lesquels la démocratie impliquait que le gouvernement ne puisse plus tuer ses citoyens. Pendant plus d’un siècle, on a ainsi mis en place des pratiques pour respecter cet objectif, et notamment la mise à distance des manifestants et des forces de l’ordre. Au tournant du XXIe siècle, certains pays se sont fixé de nouveaux buts : la désescalade et l’absence de mutilations.
Grand entretien
« Cette violence est devenue spécifiquement française »
Robert Muchembled
Pour l’historien, les débordements auxquels nous avons assisté ces derniers mois ne doivent pas nous faire oublier que notre pays a globalement connu un long et profond reflux de la violence.
L'image manquante
Récit
L'image manquante
Stéphane Brizé
« La violence qui n’a pas d’histoire est terrifiante. Elle crée la peur et le sentiment d’insécurité. » Pour le réalisateur des films La Loi du marché et En guerre, il est important de ne pas s’arrêter au spectacle télégénique de la violence.
Conversation
Comment utiliser la force sans la violence ?
Sebastian Roché
Pour le sociologue, s’il est impossible de faire respecter l’ordre sans faire usage de la force, la France aurait pu mettre en place des dispositifs privilégiant la désescalade et le respect de l’intégrité physique des manifestants.
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LE UN Hebdo N° 243 magazine MERCREDI 3 AVRIL 2019 - Pourquoi tant de violences ? [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : société CRI, 2019. ISSN : 5264 Langues : Français ( fre) | Catégories : | 5. Information et communication
| | Mots-clés : | Le 1, c'est un nouveau journal. Chaque semaine, il prend le temps de décrypter et déplier unique sujet à travers plusieurs regards. 1 est conçu écrit par des chercheurs, romanciers, poètes, artistes, savants, journalistes. ce n'est pas journal plus, qui vous inspire.
Depuis surgissement la révolte Gilets jaunes, rares sont les samedis n’ont été émaillés casse d’échauffourées. Si cette violence interpelle, elle n’est néanmoins propre seul mouvement. Les manifestations contre loi travail en 2016 défilés 1ers Mai suivants ont, eux aussi, marqués niveau tension très élévé. Comment expliquer que contestation déborde ? Et quel bilan tirer politique répressive dans laquelle se engagées autorités, au regard nombreux manifestants policiers blessés durant opérations maintien l’ordre | | Index. décimale : | 741.6 (Graphisme, Illustration, Art publicitaire) | | Note de contenu : | De quoi parle-t-on quand on parle de violences ? On ne peut pas mettre sur le même plan les destructions matérielles et les violences corporelles. Dans la loi comme dans le vocabulaire médical, la violence implique des atteintes physiques et, dans le cas des violences les plus graves, le risque de décès ou de blessures irréversibles.
À la fin du XIXe siècle, la France a fait partie des pays pour lesquels la démocratie impliquait que le gouvernement ne puisse plus tuer ses citoyens. Pendant plus d’un siècle, on a ainsi mis en place des pratiques pour respecter cet objectif, et notamment la mise à distance des manifestants et des forces de l’ordre. Au tournant du XXIe siècle, certains pays se sont fixé de nouveaux buts : la désescalade et l’absence de mutilations.
Grand entretien
« Cette violence est devenue spécifiquement française »
Robert Muchembled
Pour l’historien, les débordements auxquels nous avons assisté ces derniers mois ne doivent pas nous faire oublier que notre pays a globalement connu un long et profond reflux de la violence.
L'image manquante
Récit
L'image manquante
Stéphane Brizé
« La violence qui n’a pas d’histoire est terrifiante. Elle crée la peur et le sentiment d’insécurité. » Pour le réalisateur des films La Loi du marché et En guerre, il est important de ne pas s’arrêter au spectacle télégénique de la violence.
Conversation
Comment utiliser la force sans la violence ?
Sebastian Roché
Pour le sociologue, s’il est impossible de faire respecter l’ordre sans faire usage de la force, la France aurait pu mettre en place des dispositifs privilégiant la désescalade et le respect de l’intégrité physique des manifestants.
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