L’équipe

Équipe enseignante

Keyvane Alinaghi
Artiste, designer interactif, musicien (Lille)
Après une formation en informatique et réseaux, il s’intéresse plus spécifiquement à la création d’images par ordinateur et à la composition de musique électroacoustique. Il développe des installations interactives traitant le son et l’image en temps réel, et réalise desinterfaces ergonomiques de contrôle pour le traitement sonore lors de performances live. Après un post-diplôme en cycle de recherche à l’ENSAD Paris, il participe en 2009, en tant qu’ingénieur d’étude, au projet « Praticable » de l’Agence Nationale de la Recherche. En parallèle de son enseignement du code créatif, il diffuse régulièrement ses pièces et ses performances à l’international, toutes basées sur la lecture et la lisibilité du dispositif interactif.
http://keyvane.fr

Lucile Bataille
Designer graphique (Valenciennes)
Diplômée en 2013, à l’École supérieure d’art et de design de Grenoble- Valence, elle structure sa pratique autour de la transmission des savoirs et de l’étude des pédagogies alternatives. Tout au long de son parcours professionnel, elle développe ses recherches à travers différents formats de résidences et productions graphiques in situ, qui affirment une pratique contextualisée du design graphique. En 2014, elle fonde Structure Bâtons avec Sébastien Biniek. Leur association permet un fonctionnement à géométrie variable allant du design graphique au commissariat, des ateliers ouverts aux outils didactiques, du dessin de caractères aux formes éditoriales. C’est à travers différentes collaborations et résidences de design que se déploient des recherches dialectiques tournées vers les individus, leurs modes d’existences et leurs constructions visuelles.
https://www.b-a-t-o-n-s.fr

David Braillon
Graphiste, designer (Cambrai)
Diplômé de l’École supérieure d’art et de design d’Amiens, il enseigne le design graphique et la typographie. Il a travaillé plusieurs années avec des institutions culturelles, comme La Cité Internationale de la Dentelle de Calais, l’Historial de la Grande Guerre de Péronne ou le service du patrimoine de Cambrai pour lesquelles il a réalisé des scénographies et les communications visuelles d’expositions. Au travers de ces commandes, il réalise le passage de l’énonciation du concept à la réalisation d’un projet, de manière créative, tout en répondant à un cahier des charges précis. Son fort intérêt pour la technique lui permet d’encadrer des ateliers insolites de fabrication (objets, matériaux, espaces).
http://d.braillon.free.fr

Romain Descours
Vidéaste (Lille)
Il numérise ses premières images et les enregistre sur un disque zip à l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne en 1998. Cette même année, il utilise pour la première fois les fonctions d’enregistrement d’un caméscope. Attentif aux potentiels d’écriture poétique issus des médias que nous utilisons, il fabrique volontiers ses propres optiques pour capturer et collecter des images et des sons là où il a l’occasion d’aller. Il envisage la vidéo comme un matériau propice à l’élaboration de formes d’écritures en mouvement qu’il nomme des cinépoésies. Il est aussi auteur de plusieurs courts métrages d’animation, de carnets de voyages et autres films déambulatoires. Depuis une dizaine d’années, il accompagne des étudiant·es dans l’élaboration d’objets filmiques, photographiques et performatifs à l’Ésac.
https://romaindescours.net/

Gilles Dupuis
Graphiste (Cambrai)
Il a eu envie de faire du design graphique en découvrant les affiches de Roman Cieslewicz et de Grapus lors de ses études en art. Depuis, il travaille essentiellement pour le secteur culturel. Il crée régulièrement des images, entre autres en réaction à l’actualité et dernièrement, il explore — avec appétit — une forme de collage numérique. Cette approche lui permet de développer son vocabulaire plastique et d’expérimenter de nouvelles narrations. Le partage et la transmission du graphisme l’intéressent particulièrement. C’est d’ailleurs ce qu’il transmet quotidiennement à des étudiant·es en école d’art depuis une quinzaine d’années à travers des formats pédagogiques co-construits et renouvelés.
www.gillesdupuis.fr/

Ida Ferrand
Graveuse (Dunkerque)
Après l’obtention du Diplôme des Métiers de l’Art (DMA) en gravure de l’école Estienne (2016, Paris), elle intègre l’Académie Royale des Beaux-Arts pour un double master Gravure et Pratiques Éditoriales, Bruxelles et fréquente l’atelier à AGA LAB (Amsterdam). Son travail plastique porte sur l’architecture militaire, et en particulier la figure de la place forte. L’objet de cette recherche est de sonder la charge fictionnelle, les récits et les idéologies attachées à ces ouvrages, comme leur incidence (implicite ou explicite) sur l’urbanisme de nos villes européennes et par extension sur notre corps social et politique. Les questions de la technique et de l’outil – leur renouvellement (ou pas), leurs impacts sur les processus de création – occupent également une place importante dans son travail.

Tomek Jarolim
Plasticien, designer d’interaction (Paris)
Depuis ses apprentissages en écoles d’art (ESA Aix-en-Provence, SAIC Chicago, ENSAD Paris) jusqu’aux expériences professionnelles et collectives du studio Orbe où il est actuellement DA et designer d’interaction, ses projets s’articulent autour d’une création numérique minimaliste, du creative coding et de l’immersion. En s’appropriant des dispositifs numériques pour ordinateurs, tablettes, smartphones, projections, lumières interactives ou liseuses, il développe sa pratique autour des capacités de la machine à générer des formes qui invitent à éprouver une expérience sensible. Ses collaborations en France et à l’étranger lui ont permis de s’impliquer toujours davantage pour questionner l’écran et ses pixels à l’aide du développement informatique — que celui-ci soit bricolé ou maîtrisé. Sa pratique artistique l’amène aussi à étudier l’édition et la publication (tirages d’art, books, livres d’artiste) pour des formes éphémères (installations immersives et lumières), ceci, à travers des processus traditionnels (Suite Adobe et impression) ou multisupport (web to print, web app, application, site internet).
www.tomek.fr

Stéphanie Mahieu
Docteure en anthropologie sociale (EHESS Paris 2003), conservatrice du patrimoine (INP 2013) et polyglotte (Bruxelles)
Elle a travaillé et enseigné dans une dizaine de pays européens. Ses recherches initiales portent sur la recomposition du paysage religieux en Europe du Sud-Est (Bulgarie, Hongrie, Roumanie) et sur les collections d’archives photographiques en ex- Yougoslavie. Elle a été responsable du service des expositions au Musée Albert Kahn et responsable des collections ethnologiques au Musée de l’Histoire de l’Immigration à Paris. Elle compte parmi ses publications l’ouvrage codirigé avec Vlad Naumescu en 2009, Churches In-Between. The Greek Catholic Churches in Postsocialist Europe, publié chez LIT (Berlin), et plus récemment, le chapitre « L’histoire des “filles de Smilievo”. Regards muséaux successifs sur une plaque autochrome », dans le catalogue raisonné Les Archives de la Planète (Liénart 2019).

Fabrice Sabatier
Designer graphique, Docteur en Art et Sciences de l’Art (Bruxelles)
Diplômé en 2008 de l’École supérieure d’art et design de SaintÉtienne où il suit l’année suivante le post-diplôme Design et recherche, il co-fonde, au même moment, le studio de création graphique .CORP dont l’activité de communication visuelle et de création numérique se développe en France et en Belgique. En 2017, il co-fonde à Bruxelles le Laboratoire sauvage de recherches expérimentales Désorceler la finance, collectif transdisciplinaire d’artistes, chercheur·euses et activistes qui approche les enjeux de la finance par des médiations sensibles et des actions sorcières. En 2021, il soutient à l’Université libre de Bruxelles et à l’école de recherche graphique (ERG) une thèse intitulée Saisir l’économie par le(s) sens – Une approche critique et sorcière de la visualisation de données économiques par le design. Dans ce travail, il s’intéresse à la politique des diagrammes, des réseaux et des cartes traitant d’économie, à leur idéologie et à leur pouvoir d’envoûtement.
www.fabricesabatier.com

Valentine Solignac
Photographe plasticienne (Lille)
Diplômée de l’École supérieure d’art de Valence en design graphique, elle poursuit son cursus en photographie à l’école du 75 à Bruxelles. Son travail questionne le territoire, son aménagement ainsi que les usages qui en découlent. En parallèle de résidences de création au long court initiées par des centres d’art, elle développe une pratique plus intuitive, au sein de projets d’expérimentation visuelle plastique et formelle. Elle a enseigné la photographie plusieurs années à l’Université de Lille.

Bruno Souêtre
Graphiste (Cambrai) 
Diplômé de l’Institut d’arts visuels à Orléans, il démarre son travail de commandes en graphisme dans le domaine culturel et institutionnel. Il produit des affiches pour des événements, développe l’identité visuelle de la Médiathèque de Roubaix de 2001 à 2014, puis celle du Labo de Cambrai, réalise des illustrations pour la revue d’architecture suisse Tracés… Depuis plusieurs années, il intervient en étroite complicité avec le scénographe Éric Verrier sur des projets muséographiques qui leur permettent de développer une écriture aussi bien spatiale que graphique.
http://brunosouetre.net 

Caroline Tron-Carroz
Docteure en histoire de l’art contemporain (Valenciennes/Paris)
Membre titulaire du laboratoire InTRu (Interactions, transferts et ruptures artistiques et culturels) à l’université François-Rabelais de Tours, elle est également membre du comité de rédaction d’exPosition, une revue scientifique francophone qui interroge les enjeux propres à la mise en exposition des oeuvres et objets d’art. Ses publications traitent de l’objet télévision et des expérimentations électroniques dans le champ de l’art, notamment : La boîte télévisuelle. Le poste de télévision et les artistes (Ina, 2018). Ses recherches actuelles portent sur les connexions entre les arts analogiques et numériques dans la création contemporaine.
http://www.revue-exposition.com 

Fred Vaësen
Plasticien (Paris) 
Diplômé de l’École supérieure d’art de Dunkerque (1991), sa pratique de l’art associe l’expérience réelle du nomadisme à différentes formes d’expressions plastiques telles que la vidéo, la photographie ou l’installation. Sa grammaire de base explore les questions liées à l’habitat primitif, l’imagerie érotique et la technologie du déplacement. Il a notamment exposé à Marseille (Vidéochroniques), Lausanne (Musée Cantonal), Barcelone (Galerie La Rosa Del Vietnam) ou Berlin (Galerie Mars). Il collabore et intervient régulièrement dans l’univers du cirque (La Compagnie Foraine Larue, le Cirque Électrique). Ses oeuvres ont été acquises par le Fonds national d’art contemporain (Fnac), des Fonds régionaux (Frac), la Ville de Paris, des musées des beaux-arts ainsi que des collections privées.
http://www.klang.fr/frederic-vaesen-work 

Melek Zertal
Illustratrice (Paris) 
Diplômée en 2017 de la Haute école des arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg en Illustration, elle travaille en tant qu’illustratrice et autrice de bande dessinée entre la France et les États-Unis. Elle aime fouiller la notion même de séquence narrative, l’élongation du temps, la mode, les relations amoureuses unilatérales, la nourriture, l’Americana, et cherche sans cesse un moyen de matérialiser visuellement des sentiments. Ses livres sont édités en France, en Allemagne et aux États-Unis, et son travail d’illustration a pu être vu dans des publications telles que le New York Times, le New Yorker, ZEIT, ou pour des marques telles que Gucci, SSENSE, Lazy Oaf ou tamburins.
www.melekzertal.net 

Équipe administrative et technique

Sandra Chamaret
Direction (Cambrai/Paris)
Designer graphique (Grand Ensemble, Paris, 2005/2021), enseignante (atelier de Didactique visuelle, HEAR, Strasbourg, 2011/2021), chercheuse et autrice (Roger Excoffon et la fonderie Olive ; Pierre di Sciullo, L’Après-midi d’un phonème ; articles spécialisés et direction d’ouvrages) ; elle arpente et croise ces activités avec plaisir et conviction. Engagée dans la définition et la diffusion de son métier, elle est membre active des Rencontres internationales de Lure durant sept ans, où elle programme des cycles de conférences puis co-crée et anime la revue Après\Avant (direction éditoriale et direction artistique, 2013/2015). Depuis 2016, elle dirige la maison d’édition -zeug, lieu de création et de recherche dédié au design, à la typographie et à leurs pédagogies. Durant l’été 2020, elle rédige une candidature pour la direction de l’Ésac, fondée sur le respect de l’existant et l’énergie collective. Depuis janvier 2021, elle déploie ce projet grâce à l’équipe, aux étudiant·es et aux soutiens institutionnels.

Marie Delroise
Finances, juridique, ressources humaines (Proville)

Loïc Joly
Maintenance et conciergerie (Cambrai)

Émilie Maguet-Romanowski
Scolarité (Aubencheul-au-bac)
Titulaire d’un Master dans le domaine de l’environnement, elle se tourne vers l’enseignement et devient professeure des écoles, pendant treize ans, dans le sud du Cambrésis. En tant que Responsable de scolarité à l’Ésac, elle a en charge des missions liées à l’administration scolaire (inscriptions, examens, bulletins, bilans statistiques, stages, secrétariat…) et à la gestion de la vie étudiante (conseils, informations, bourses, CVEC,…). Elle est l’interlocutrice privilégiée des étudiant·es et contribue avec l’équipe administrative, l’équipe pédagogique et les différents partenaires de l’école à créer un lien fort entre chacun·e.

Aline Mallet
Achats, comptabilité et paies (Rumilly-en-Cambrésis)
Suite à l’obtention d’un BTS comptabilité et gestion ainsi qu’une licence en management et conduite de projets en PME-PMI, elle devient comptable pour une entreprise privée en septembre 2005 avec la gestion de 7 magasins. En 2012, elle rejoint l’équipe de l’Ésac, ce qui lui permet d’élargir son champ de compétences : la comptabilité publique, les régies, les achats et les ressources humaines.

Marie Rosier
Ateliers d’impression (Lille)
Diplômée de l’École supérieure d’art de Tourcoing (2020), elle développe un travail poétique pluridisciplinaire autour du texte et de l’image imprimée. Dans ses installations ou performances, les mots rencontrent photographie, son et dessin. En 2020, elle s’associe avec Alexiane Le Roy et Mathilde Zafirov. Ensemble elles fondent le collectif d’artistes l’A3, développent des projets communs et des propositions d’expositions alternatives. Elle poursuit ses études par une sixième année post-master afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’enseignement de l’art. Dans ce cadre, elle multiplie les expériences pédagogiques auprès d’enfants, de la maternelle à la primaire, et d’étudiant·es en école d’art. À l’Ésac, elle accompagne les étudiant·es dans leurs projets d’impressions numériques et traditionnels. En parallèle, elle poursuit son activité artistique et rejoint Volume Ouvert, un tierslieu à Lille regroupant des ateliers d’artistes et d’artisan·tes.
https://rosiermarie.wixsite.com/artwork

Mickaël Tkindt-Naumann
Communication et documentation (Lille)
Diplômé de deux licences en histoire et en histoire de l’art (Université de Lille) et du master Métiers et arts de l’exposition de l’Université Rennes II (promotion Thu Van Tran, 2014-2015), il a travaillé dans différentes institutions culturelles bretonnes (40mcube, L’OEil d’Oodaaq, Ciné-TNB) et assuré le commissariat du volet artistes émergent·es de l’exposition Enquiry in my own room (Rennes, 2016). À Stockholm, il a coordonné trois éditions du Franska Filmfestivalen, festival du film français et francophone de Suède, et de Cinécourts en herbe, festival international du court métrage scolaire francophone. De retour en France, il rejoint l’association et base de soutien aux artistes Fructôse, à Dunkerque. Il a également été membre du comité de rédaction du sixième numéro de la revue Facettes portant sur les bouleversements qui agitent les économies de l’art en France et en Belgique ces dernières années. À l’Ésac, il assure la promotion des activités pédagogiques et culturelles de l’école par des actions de communication et de médiation, et accompagne les étudiant·es dans leurs recherches documentaires.

Nos invitées 2023/2024

Silvia Dore
Méthodologie de projet (Paris)
Diplômée de la HEAR à Strasbourg, elle co-fonde Stéréo Buro, un studio de création graphique exerçant dans le domaine culturel et institutionnel. En parallèle des commandes, elle collabore avec d’autres designers dans un engagement personnel : social et sociétal. Autrement dit, un graphisme pour les autres et faisant de l’espace public un espace plus citoyen. Avec une appétence pour la recherche en design, elle s’intéresse aux dispositifs en design graphique en tant que facilitateurs de processus, de rencontres et de débats. Récemment, elle devient référente pédagogique du nouveau mastère “Design social et éthique” au Campus Fonderie de l’Image, à Bagnolet. Soucieuse de la responsabilité et de la transmission du métier de designer, elle est présidente de l’Alliance France Design (AFD) et membre active de la Fédération des concepteurs d’expositions (XPO).

Diane Ducamp
Médiation culturelle (Cambrai)
Après des études universitaires en arts du spectacle et production de projets culturels, Diane Ducamp s’implique professionnellement dans le Cambrésis comme médiatrice culturelle pour « Les Scènes Mitoyennes » et l’association de développement culturel en milieu rural « Les Scènes du Haut-Escaut ». Le contact avec les habitant·es et le territoire la dirige ensuite vers le service « Ville d’art et d’histoire » de la Ville de Cambrai où elle développe depuis 2012 des projets d’action culturelle en lien avec l’architecture et le patrimoine grâce aux partenariats avec des établissements scolaires, des structures socio-éducatives, des équipements culturels et des entreprises privées.