Théorie et langues vivantes
Geneviève Costello, Critique de l’art et du design en anglais
Quentin Petit Dit Duhal, Historien, critique et chercheur
Fabrice Sabatier, Théorie du design graphique
Caroline Tron-Carroz, Histoire de l’art, responsable de la recherche
Design graphique, arts et média
Keyvane Alinaghi, Code créatif et dispositifs numériques
Lucile Bataille, Pratiques graphiques
David Braillon, Édition et usages typographiques
Romain Descours, Vidéo
Gilles Dupuis, Graphisme et images d’actualités
Ida Ferrand, Gravure
Tomek Jarolim, Design d’interaction
Emma Riviera, Photographie
Bruno Souêtre, Design graphique et mise en espace
Fred Vaësen, Installations, couleurs et sérigraphie
Biographie de l’équipe pédagogique
Keyvane Alinaghi
Artiste, développeur et musicien (Lille)
Après un post-diplôme en cycle de recherche à l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris, il participe en 2009, en tant qu’ingénieur d’étude, au projet « Praticable » de l’agence nationale de la recherche, et s’intéresse à des problématiques de lisibilité des dispositifs numériques participatives. Il défend une pratique Do It Yourself et open source du code informatique et propose des méthodes de valorisation et de partage d’outils pour les artistes, designers et musiciens. Il expose et performe à l’international, enseigne le code créatif à l’École supérieure d’art et de communication – Cambrai (Ésac) et y co-dirige avec Caroline Tron-Carroz le programme de recherche « Retour aux sources : la création numérique reconsidérée ».
Lucile Bataille
Designer graphique (Valenciennes)
Diplômée en 2013, à l’École supérieure d’art et de design de Grenoble- Valence, elle structure sa pratique autour de la transmission des savoirs et de l’étude des pédagogies alternatives. Tout au long de son parcours professionnel, elle développe ses recherches à travers différents formats de résidences et productions graphiques in situ, qui affirment une pratique contextualisée du design graphique. En 2014, elle fonde Structure Bâtons avec Sébastien Biniek. Leur association permet un fonctionnement à géométrie variable allant du design graphique au commissariat, des ateliers ouverts aux outils didactiques, du dessin de caractères aux formes éditoriales. C’est à travers différentes collaborations et résidences de design que se déploient des recherches dialectiques tournées vers les individus, leurs modes d’existences et leurs constructions visuelles.
https://www.b-a-t-o-n-s.fr
David Braillon
Graphiste, designer (Cambrai)
Diplômé de l’École supérieure d’art et de design d’Amiens, il enseigne le design graphique et la typographie. Il a travaillé plusieurs années avec des institutions culturelles, comme La Cité Internationale de la Dentelle de Calais, l’Historial de la Grande Guerre de Péronne ou le service du patrimoine de Cambrai pour lesquelles il a réalisé des scénographies et les communications visuelles d’expositions. Au travers de ces commandes, il réalise le passage de l’énonciation du concept à la réalisation d’un projet, de manière créative, tout en répondant à un cahier des charges précis. Son fort intérêt pour la technique lui permet d’encadrer des ateliers insolites de fabrication (objets, matériaux, espaces).
http://d.braillon.free.fr
Geneviève Costello
Artiste et théoricienne (Lille)
Formée aux arts visuels et à l’analyse critique de la culture au School of the Art Institute of Chicago et à l’Université d’Amsterdam, elle est actuellement doctorante en Media Arts à l’Université de Londres Royal Holloway. Sa pratique interdisciplinaire explore les notions de vulnérabilité, de subjectivité et de relationnalité à travers des formats tels que la performance, l’écriture hybride, le son et la mode. Elle témoigne d’une curiosité pour les dynamiques multilingues, nourrie par des contextes internationaux et des collaborations avec des artistes, designers, étudiant·es et chercheur·ses. Ses créations ont été publiées dans Rupert Journal, Solitude Journal, Deleuzine et diffusées sur Lumpen Station et No Bounds Radio, entre autres. Elle a travaillé en stratégie, communication et recherche avec Metahaven (Amsterdam), ReUnion Network (Rotterdam), Hackers & Designers (Amsterdam), Imprint Projects (New York) et Havas Media (New York).
genevievecostello.net
Romain Descours
Vidéaste (Lille)
Il numérise ses premières images et les enregistre sur un disque zip à l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne en 1998. Cette même année, il utilise pour la première fois les fonctions d’enregistrement d’un caméscope. Attentif aux potentiels d’écriture poétique issus des médias que nous utilisons, il fabrique volontiers ses propres optiques pour capturer et collecter des images et des sons là où il a l’occasion d’aller. Il envisage la vidéo comme un matériau propice à l’élaboration de formes d’écritures en mouvement qu’il nomme des cinépoésies. Il est aussi auteur de plusieurs courts métrages d’animation, de carnets de voyages et autres films déambulatoires. Depuis une dizaine d’années, il accompagne des étudiant·es dans l’élaboration d’objets filmiques, photographiques et performatifs à l’Ésac.
https://romaindescours.net/
Gilles Dupuis
Graphiste (Cambrai)
Il a eu envie de faire du design graphique en découvrant les affiches de Roman Cieslewicz et de Grapus lors de ses études en art. Depuis, il travaille essentiellement pour le secteur culturel. Il crée régulièrement des images, entre autres en réaction à l’actualité et dernièrement, il explore — avec appétit — une forme de collage numérique. Cette approche lui permet de développer son vocabulaire plastique et d’expérimenter de nouvelles narrations. Le partage et la transmission du graphisme l’intéressent particulièrement. C’est d’ailleurs ce qu’il transmet quotidiennement à des étudiant·es en école d’art depuis une quinzaine d’années à travers des formats pédagogiques co-construits et renouvelés.
www.gillesdupuis.fr/
Ida Ferrand
Graveuse (Dunkerque)
Après l’obtention du Diplôme des Métiers de l’Art (DMA) en gravure de l’école Estienne (2016, Paris), elle intègre l’Académie Royale des Beaux-Arts pour un double master Gravure et Pratiques Éditoriales, Bruxelles et fréquente l’atelier à AGA LAB (Amsterdam). Son travail plastique porte sur l’architecture militaire, et en particulier la figure de la place forte. L’objet de cette recherche est de sonder la charge fictionnelle, les récits et les idéologies attachées à ces ouvrages, comme leur incidence (implicite ou explicite) sur l’urbanisme de nos villes européennes et par extension sur notre corps social et politique. Les questions de la technique et de l’outil – leur renouvellement (ou pas), leurs impacts sur les processus de création – occupent également une place importante dans son travail.
Tomek Jarolim
Plasticien, designer d’interaction (Paris)
Depuis ses apprentissages en écoles d’art (ESA Aix-en-Provence, SAIC Chicago, ENSAD Paris) jusqu’aux expériences professionnelles et collectives du studio Orbe où il est actuellement DA et designer d’interaction, ses projets s’articulent autour d’une création numérique minimaliste, du creative coding et de l’immersion. En s’appropriant des dispositifs numériques pour ordinateurs, tablettes, smartphones, projections, lumières interactives ou liseuses, il développe sa pratique autour des capacités de la machine à générer des formes qui invitent à éprouver une expérience sensible. Ses collaborations en France et à l’étranger lui ont permis de s’impliquer toujours davantage pour questionner l’écran et ses pixels à l’aide du développement informatique — que celui-ci soit bricolé ou maîtrisé. Sa pratique artistique l’amène aussi à étudier l’édition et la publication (tirages d’art, books, livres d’artiste) pour des formes éphémères (installations immersives et lumières), ceci, à travers des processus traditionnels (Suite Adobe et impression) ou multisupport (web to print, web app, application, site internet).
www.tomek.fr
Quentin Petit Dit Duhal
Historien de l’art, critique et chercheur (Paris)
Docteur en histoire de l’art, il est l’auteur de Art queer. Histoire et théorie des représentations LGBTQIA+ (Double ponctuation, 2024), et a notamment codirigé les numéros « Technologies et métamorphoses du corps à l’écran » de la revue Écrans et « Corps en transition, une réflexion sur l’histoire des représentations du corps en mutation » de Images re-vues. En 2025, il est lauréat de la bourse Focillon pour un séjour de recherche à Yale University (États-Unis), ainsi que d’une bourse postdoctorale du CIÉCO (Canada).
Emma Riviera
Photographe (Paris)
Née en 1995, elle vit et travaille à Paris. Après une Licence Cinéma et Audiovisuel à Paris I Panthéon-Sorbonne, elle intègre l’École nationale supérieure de photographie d’Arles, dont elle sort diplômée en 2021. Sa pratique naît de rencontres fortuites qui initient des projets au long cours. Entre photographie, vidéo et écriture, elle raconte des récits liés aux territoires en impliquant les habitant·es. Elle met en avant des récits en marges, et ouvre des espaces d’échange entre récit oral, écriture et performance.
Son travail a notamment été exposé aux Rencontres d’Arles (2021), 100% à la Villette (2022) et au Centre photographique de Marseille (2023). Actuellement, elle est en résidence à Artagon Pantin.
Fabrice Sabatier
Designer graphique, Docteur en Art et Sciences de l’Art (Bruxelles)
Diplômé en 2008 de l’École supérieure d’art et design de SaintÉtienne où il suit l’année suivante le post-diplôme Design et recherche, il co-fonde, au même moment, le studio de création graphique .CORP dont l’activité de communication visuelle et de création numérique se développe en France et en Belgique. En 2017, il co-fonde à Bruxelles le Laboratoire sauvage de recherches expérimentales Désorceler la finance, collectif transdisciplinaire d’artistes, chercheur·euses et activistes qui approche les enjeux de la finance par des médiations sensibles et des actions sorcières. En 2021, il soutient à l’Université libre de Bruxelles et à l’école de recherche graphique (ERG) une thèse intitulée Saisir l’économie par le(s) sens – Une approche critique et sorcière de la visualisation de données économiques par le design. Dans ce travail, il s’intéresse à la politique des diagrammes, des réseaux et des cartes traitant d’économie, à leur idéologie et à leur pouvoir d’envoûtement.
www.fabricesabatier.com
Bruno Souêtre
Graphiste (Cambrai)
Diplômé de l’Institut d’arts visuels à Orléans, il démarre son travail de commandes en graphisme dans le domaine culturel et institutionnel. Il produit des affiches pour des événements, développe l’identité visuelle de la Médiathèque de Roubaix de 2001 à 2014, puis celle du Labo de Cambrai, réalise des illustrations pour la revue d’architecture suisse Tracés… Depuis plusieurs années, il intervient en étroite complicité avec le scénographe Éric Verrier sur des projets muséographiques qui leur permettent de développer une écriture aussi bien spatiale que graphique.
http://brunosouetre.net
Caroline Tron-Carroz
Docteure en histoire de l’art contemporain
Membre titulaire du laboratoire InTRu (Interactions, transferts et ruptures artistiques et culturels) à l’université François-Rabelais de Tours, elle est également membre du comité de rédaction d’exPosition, une revue scientifique francophone qui interroge les enjeux propres à la mise en exposition des oeuvres et objets d’art. Ses publications traitent de l’objet télévision et des expérimentations électroniques dans le champ de l’art, notamment : La boîte télévisuelle. Le poste de télévision et les artistes (Ina, 2018). Ses recherches actuelles portent sur les connexions entre les arts analogiques et numériques dans la création contemporaine.
http://www.revue-exposition.com
Fred Vaësen
Plasticien (Paris)
Diplômé de l’École supérieure d’art de Dunkerque (1991), sa pratique de l’art associe l’expérience réelle du nomadisme à différentes formes d’expressions plastiques telles que la vidéo, la photographie ou l’installation. Sa grammaire de base explore les questions liées à l’habitat primitif, l’imagerie érotique et la technologie du déplacement. Il a notamment exposé à Marseille (Vidéochroniques), Lausanne (Musée Cantonal), Barcelone (Galerie La Rosa Del Vietnam) ou Berlin (Galerie Mars). Il collabore et intervient régulièrement dans l’univers du cirque (La Compagnie Foraine Larue, le Cirque Électrique). Ses oeuvres ont été acquises par le Fonds national d’art contemporain (Fnac), des Fonds régionaux (Frac), la Ville de Paris, des musées des beaux-arts ainsi que des collections privées.
http://www.klang.fr/frederic-vaesen-work