Exposition des diplômes :: 19 juin au 19 septembre 2025

Lisa Janaszek et Calogero Riggi

EXPOSITION

Cette année, sept étudiant·es ont conçu un projet personnel et ont été diplômé·es du DNSEP le 20 juin. Leurs recherches sont variées. Chacun·e fait l’objet d’une installation spatiale réfléchie et soignée. Une sélection de travaux de DNA est exposée dans les rayons de la bibliothèque.


Le vendredi 20 juin de 10h à 18h : les diplômé·es vous ont accueilli·es. Cette journée de médiation et d’échanges est essentielle. Elle fait enfin vivre leurs projets construits tout au long de l’année.

Jusqu’au 19 septembre 2025, une partie de l’exposition reste ouverte au public (sauf du 18 juillet au 18 août.) Visite libre en semaine de 10 à 17h.


Laurie Liviero

FicLab – à voir en vitrine de l’Ésac jusqu’au 19 septembre 2025

Ce projet explore la fanfiction (récit écrit par un fan sur Internet, qui fait suite à une fiction préexistante) à travers un espace hybride, à la fois lieu d’expositions, salon d’éditions et moment d’ateliers. Il est né de la volonté de créer un environnement pensé pour les auteur·rices et lecteur·rices de fanfiction, afin de mettre en lumière leurs pratiques, souvent cantonnées au web. Le projet réunit une série d’outils et d’objets – du mobilier conçu sur mesure, un site internet, ainsi qu’un ensemble d’objets éditoriaux mettant en avant les récits imaginés par les fans. FicLab permet aussi aux non-initié.es de découvrir la fanfiction à travers une approche graphique et immersive de cet univers souvent méconnu. Il offre un panorama de ce qu’est la fanfiction aujourd’hui et son devenir. À une époque où les supports imprimés et numériques tendent à se rapprocher, FicLab cherche à faire dialoguer ces formats au lieu de les opposer. L’espace, vitrine sur l’extérieur, appelle le public à venir découvrir ce lieu dédié à la fanfiction.

Lisa Janaszek

enJEU – à voir dans le hall jusqu’au 19 septembre 2025

enJEU est un projet exploratoire qui propose aux joueur.euse.s de (re)découvrir les jeux de plateau à travers leur matérialité et les formes graphiques fortes qui les composent. L’installation se présente sous la forme d’une aire de jeu modulable où tous les objets sont liés par la grille. Au sol, le plateau délimite l’espace et induit un sens de déplacement, transformant les visiteur.euse.s en pion vivant. 

enJEU c’est aussi une tentative de contourner la gigantesque industrie que le jeu représente aujourd’hui en France et en Europe. Les objets présentés sont récupérés, chinés, puis remaniés pour être transformés en de nouveaux objets qui se déploient dans l’espace. Les plateaux se transforment en sculptures, les statuettes en porcelaine, en pions. Cette façon de créer permet d’inventer des jeux et d’impulser dans ce milieu un élan de création artisanale, de DIY (Do It Yourself – faites-le vous-même) et de réemploi. 

Mariem Daou

Cosmo-graphie – dans la galerie intérieure jusqu’au 19 septembre 2025

Cosmo-graphie est une nouvelle cosmogonie de création, un récit mêlant sciences et signes graphiques dans lequel l’univers s’effondre et un nouveau monde émerge. Ce projet montre comment la pratique du design graphique peut se reconfigurer, façonnée par un effondrement cosmique fictionnel. À travers des outils qui traduisent l’essence même de cette fiction, j’explore différents aspects de création : grilles, typographies, mises en page et motifs. Deux questions fondamentales traversent cette recherche : Comment l’effondrement des lois physiques peut-il générer de nouvelles formes ? Et comment, à partir de lois physiques, peut-on concevoir une nouvelle pratique graphique ?

Léo Girard

Mind Bender

Ce projet est un dispositif de projection vidéo conçu pour accompagner des concerts de rock psychédélique, qui combine des techniques analogiques et des moyens de diffusion numériques permettant la création de formes organiques, abstraites et colorées. Ce dispositif a été pensé en réponse aux projections spectaculaires mais onéreuses que l’on peut retrouver sur les écrans des festivals ou les zénith, et propose une version plus accessible, tant économiquement que techniquement. Avec une approche Do it Yourself et des solutions open source, ce travail  s’inscrit autant dans le champ de l’accompagnement de la musique live que dans l’héritage de l’art optique.

Corentin Le Bihan

Dromos

Influencé par les paysages captés par l’objectif des caméras, Dromos (du grec signifiant course) interroge à la fois la valeur graphique et la portée symbolique du sport automobile moderne. Dromos, c’est tout un univers : un jeu vidéo, un simulateur, un spécimen typographique, un projet plastique. C’est aussi un caractère issu des courses automobiles inspiré par mon expérience de téléspectateur passif de Formule 1. Une typographie rapide et très lente. Elle prend vie, accélère son rythme et s’anime grâce aux data (données retransmises en direct) des voitures de Formule 1. Elle prend source sur les circuits, inspirée des courbes et virages. Dromos est interactif et contemplatif. Dromos est une fiction, une expérience, c’est un espace, un laboratoire où le téléspectateur que je suis s’émancipe.

Elaura Robbe

L’Arpenteuse

Ce projet interroge les représentations d’un territoire en mouvement : Cambrai. Depuis que je suis arrivée à Cambrai, j’explore la ville sous toutes ses formes, en m’y baladant seule ou accompagnée, en prenant des photographies, en faisant des recherches sur la faune, la flore, en faisant des rencontres, en filmant et en organisant des ateliers avec des habitants sur « La promenade des amoureux » ainsi que sur le long de la « Coulée Verte ». Le but est de convier les habitants à interroger leur territoire et les liens qu’ils entretiennent avec lui. Les ateliers ont la vocation de repenser collectivement les usages du territoire cambrésien et comment chacun peut se rendre acteur de celui-ci. L’installation, ouverte sur le jardin, navigue entre les recherches préparatoires et les résultats des ateliers.

Suzie Roux

Boot Reboot

Ce projet est une utopie : c’est l’histoire de trois machines dysfonctionnelles des années 1990 qui reviennent à la vie pour dialoguer avec nos technologies actuelles. Les machines sont démontées, débridées, mises à nu pour dévoiler leur face cachée. Loin des systèmes fermés, elles s’exposent librement pour raconter leur processus de restauration et réadaptation. Chaque bug, chaque circuit analogique détourné est une porte d’accès vers de nouvelles potentialités de créations numériques. À travers un langage sensible, textuel ou vidéoludique, les machines prennent vie dans un environnement pour lequel on les penserait inadaptées.


Objets de recherche  – dans la bibliothèque de l’Ésac jusqu’au 19 septembre 2025

Le DNA est accompagné d’un écrit qui prend la forme cette année d’un «objet de recherche» fondé sur l’analyse des images de différentes natures. Le suivi régulier tout au long de l’année aide l’étudiant·e à ouvrir son champ de références autour d’une question ou d’un sujet qui l’anime et à déployer une réflexion écrite personnelle à partir d’images.

Pauline Bouillevart, Angélique Carré, Noémie Chang, Chloé Delporte, Emma Henneuse, Lou Huet, Louis Lefebvre, Quentin Lemoine, Maya Milesi, Elise Panelle, Lucile Poclet, Hélène Ququ, Noémie Retailleau, Calogero Riggi, Maxime Salez, Sarah Villain, Emma Weber


Design graphique

Le design graphique de cet événement a été réalisé par Lisa Janaszek (année 5) et Calogero Riggi (année 3). Ils ont travaillé sur différentes trames dont l’une (la rose fluo) est l’image d’un des sept diplômes.

Calage et validation des teintes chez Danquigny

Les cartons d’invitation ont été imprimés dans une entreprise locale, en trois tons directs : Rose fluo, violet et vert. Les étudiants sont allés sur place pour valider les teintes. Le duo d’étudiants a réalisé les déclinaisons : affiche, Decaux, fanions et objets à offrir aux futurs diplômé·es.